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L’exercice Leica 2019 pourrait s’avérer comme une véritable année décisive pour nous délivrer de belles nouveautés après une livrée 2018 que l’on pourra considérer comme une phase de transition. Depuis deux ans, Leica nous a principalement gratifié de son formidable M10 (puis M10-P) qui a recentré le boitier historique de la marque allemande sur un appareil photo simple et pragmatique alliant à la fois une belle qualité d’image et une indéniable simplicité d’utilisation.

La question est maintenant de savoir ce que nous réserve le constructeur allemand pour les mois qui viennent afin de relancer les autres références de la gamme. Au petit jeu des pronostics et de l’omerta générale qui règne sur les sorties de matériels photographiques, mais aussi au regard des challenges à relever, il est évident que l’exercice est ardu. Cependant, un peu de prospective n’est pas inutile pour essayer de dégager des tendances. Je vais donc me risquer à donner mon sentiment de ce que pourrait être l’avenir de certaines références de la gamme future.

Les questions qui me sont posées aujourd’hui tournent autour de trois références de la gamme, à savoir le Leica Q, le Leica M Monochrome et le Leica SL. Je vais donc m’évertuer à vous donner mon sentiment en ce qui concerne ces trois appareils.

Le M10 a bien été l’axe privilégié des efforts fournis par Leica sur ces deux dernières années pour rendre son boitier phare plus attractif encore. Format d’appareil plus compact pour se rapprocher clairement de ce que nous connaissions en argentique, capteur de caractère plus proche d’un rendu de ce que proposaient les boitiers équipés de capteurs CCD (à l’inverse de ce que proposait le M240) fortement appréciés, amélioration de la simplification d’utilisation très nette par accès aux commandes de manière plus instinctive, viseur amélioré pour un confort plus évident de la visée télémétrique…

Au final, une réelle réussite que ce M10 qui est venue renforcer la légende du M avec son lot d’améliorations qui lui a clairement redonné une seconde jeunesse. Performant, confortable et simple, la traditionnelle sortie du M10-P (essentiellement basée sur la cosmétique) est venue corroborer l’idée de ce que j’avais écrit à l’époque de la sortie du M10, à savoir que cet appareil est sans aucun doute le plus abouti techniquement mais aussi sur le plan de l’efficacité de son utilisation.

Alors, je vais me lancer pour essayer d’apporter ma modeste contribution à l’exercice difficile de pronostics de l’évolution des boitiers de la marque. Il faut voir dans cette tentative une vision personnelle de ce sujet délicat et non une quelconque réalité, Leica n’ayant que peu à faire de l’avis d’un simple blogueur même s’il est un consommateur assidu des produits de sa gamme.

Le Leica Q :

Ce formidable boitier compact est une véritable réussite technique et commerciale. Réussite méritée et due essentiellement à des qualités en faisant un compact très haut de gamme.

https://fae59.com/2015/06/15/le-leica-q/

Capteur de haut niveau, objectif Summilux quasiment sans défaut si ce n’est une déformation de l’image à 28mm qui demande une grande attention lors de la prise de vue et qui se gomme somme toute facilement lors de la post production. Un dispositif de recadrage à 35 et 50mm (avec environ respectivement 15 et 8Mpx) plutôt efficace même si le reproche qui revient en ritournelle est clairement lié à une définition qui est considérée actuellement comme trop juste à 50mm. Sans être fondamentalement d’accord avec cette dernière assertion, il est évident que Leica sera attendu sur la capacité d’un nouveau capteur sur le Q2 (que je baptise arbitrairement de la sorte même s’il pourra parfaitement se dénommer autrement) à s’affranchir d’une définition supérieure lors de l’utilisation de ses recadrages intégrés.

L’autre reproche qui pourra être mis en avant concerne l’étanchéité du boitier lui-même qui a généré des retours au SAV pour éliminer des tâches sur le capteur. Difficilement admissible sur un boitier de ce prix, le Leica Q2 devra impérativement corriger cela par un véritable effort sur la capacité à rester propre quelle que soit l’utilisation de son propriétaire.

Le Leica Q est facilement considéré, et c’est parfaitement crédible, comme un compact très haut de gamme qui se suffit à lui-même. En clair, il peut sans problème devenir l’appareil photo unitaire du photographe professionnel ou amateur éclairé pour des résultats de très très haut niveau. Ce fut le cas pour nombre de ses acquéreurs et à ce titre, il est difficilement compréhensible que pour une somme de plus de 4000 euros et en l’absence d’un dispositif efficace de nettoyage automatique du capteur, le dit capteur ne soit pas mieux préservé de poussières venant altérer les images et qui demandent inéluctablement et systématiquement une correction à pratiquer lors de la post-production. Rien de très grave dans tout cela mais un agacement légitime des utilisateurs qui demanderont que Leica se penche sur ce problème de manière très pragmatique pour la version suivante.

Dernier point que je mettrais en avant concernant le Leica Q, la solidité du boitier lui-même qui peut paraitre un peu légère dans certains cas extrêmes. Là aussi, le Leica Q, s’il allie performance et belle qualité d’image, il est évident que pour en faire le boitier unique de son fourre-tout, il faudra sans doute que Leica revoit ce point, notamment sur la trappe qui devra être renforcée pour éviter les frayeurs des potentiels acquéreurs. En réalité et au nombre de retours qui m’ont été faits sur le Q, c’est plutôt une peur illégitime car bien peu d’accidents, au regard du nombre de pièces vendues, sont à dénombrer. Une attention particulière et une certaine délicatesse au changement de batteries ou de cartes font que ce problème n’en est pas réellement un.

Pour le reste et de façon assez évidente, la seconde mouture devrait logiquement apporter son lot d’améliorations techniques générées par l’évolution de l’électronique. Je pense essentiellement au processeur associé au capteur qui pourrait rendre le boitier plus réactif encore ou au viseur électronique car dans ce domaine, une évidente accélération apparait depuis deux ou trois ans.

Au final, si je devais faire un pronostic de ce que sera le Leica Q2, je verrais bien, idéalement :

  • Un capteur très supérieur en définition (au moins de 40 Mpx).
  • Des recadrages à 35 et 50mm bénéficiant de cette amélioration de définition.
  • Un viseur de définition encore supérieure.
  • Une étanchéité clairement améliorée.
  • Un boitier renforcé pour le rendre plus solide avec notamment une trappe renforcée.
  • Une amélioration de la réactivité du boitier par le changement du processeur.
  • Un traitement interne du boitier pour gommer la relative déformation à 28mm.

Pour terminer sur le Leica Q, beaucoup souhaiterait que la version actuelle soit déclinée avec des focales différentes, essentiellement autour du 35 et du 50mm. Si l’idée peut paraitre de prime abord alléchante et séduisante, je pense personnellement que Leica, sans en écarter réellement l’augure à long terme, ne se lancera pas tout de suite dans cette perspective avec le Leica Q2.

La vocation de ce compact, comme déjà évoquée plus haut, est de fournir un boitier universel qui se suffit à lui-même. Dans cette perspective, la focale choisie de 28mm est bien évidemment une option qui ne sera pas, à mon sens, remise en cause. En effet, quoi de plus universel que de pouvoir, avec le même appareil, réaliser des prises de vue allant du grand angle (28mm) pour le paysage, du standard polyvalent tout terrain (35mm) jusqu’au transtandard permettant facilement de pratiquer la photographie de rue ou le portrait (50mm).

Sans transformer l’évolution du Leica Q en révolution, je pense réellement que Leica dispose d’une base saine et performante qui lui laisse une marge intéressante pour nous proposer un Leica Q2 encore plus abouti. Je pense à cet effet que la déclinaison d’un Leica Q à objectif interchangeable est à exclure d’emblée car pour un tel concept, c’est vers le M (à mise au point manuelle) ou le SL (doté de l’autofocus) qu’il faudra se diriger selon sa pratique et ses contraintes.

Reste deux points à évoquer pour être complet. Le délai d’arrivée de ce Leica Q2 et son prix. Il est fort à parier que cette nouvelle référence ne tardera pas et que 2019 sera sans aucun doute la bonne année pour voir éclore ce nouveau compact qui pourra faire (de nouveau) référence dans le domaine. Les rumeurs actuelles parlent d’une sortie imminente. Il est toujours difficile de pouvoir prédire ce genre de choses car comme évoqué au début de l’article, l’omerta régnante sur le marché des sorties proposées par les constructeurs est pour le moins efficiente. Gageons cependant qu’un relatif essoufflement des ventes sera pris en compte par la marque allemande pour ne pas trop tarder à nous offrir une belle évolution d’un produit plébiscité non seulement par les propriétaires eux-mêmes aussi par les médias. Les prix pratiqués actuellement et les promotions en cours confortent effectivement la perspective d’une arrivée imminente d’un Leica Q2.  

Justement et la transition est opportune, j’en arrive à l’ultime interrogation que l’on peut avoir concernant le Leica Q version 2, le prix auquel il sera proposé. Là aussi, très difficile de faire un pronostic réaliste tant il peut être sujet à controverse. Pour ma part et encore une fois, cela n’engage que moi, s’il y aura inévitablement une variation sur ce point précis, je serai surpris que le prix final soit radicalement différent de celui proposé pour la version actuelle. Une hausse de tarif est sans doute à prévoir car ce fut le cas de pratiquement lors des sorties de toutes les nouveautés de la marque allemande mais il me semble qu’elle sera mesurée et je vois bien ce prix inférieur à 5000 euros.        

 

Le Leica M Monochrome (version M10) :

Si la première version fut une véritable surprise et une réelle nouveauté sur la base du boitier du M9, l’arrivée du M246 était clairement attendue avec son capteur CMOS à meilleure définition. Il en va de même avec le M10 monochrome qui verra sans doute et sans surprise le jour dans les mois qui viennent.

https://fae59.com/2013/06/10/m-monochrome/

https://fae59.com/2015/05/31/leica-m246/

https://fae59.com/2017/01/19/leica-m10/

Sans être une réelle priorité à mon sens pour Leica, la performance technique de ce boitier unique est une véritable opportunité pour les nombreux amoureux du Noir & blanc qui foisonnent dans la population des utilisateurs de boitiers M. La plateforme du M10 est un formidable terrain de jeu pour Leica qui pourra nous proposer un boitier de très haut niveau bénéficiant de tout l’apport largement évoqué des améliorations du dernier né de ce boitier mythique.

Alors que peut-on attendre réellement du M10 monochrome ?

Il me semble que trois paramètres entrent en ligne de compte pour évoquer la sortie future de cette version du M10 :

  • Sa date de sortie.
  • Les caractéristiques de son nouveau capteur.
  • Le prix auquel il sera proposé ?

Pour évaluer sa date de sortie et si on suit la logique des versions précédentes (M9M et M246), il est clair que l’arrivée du M10M, nom de baptême que je lui attribue par défaut, devrait se concrétiser sur l’année 2019 ou au plus tard début 2020. Malgré tout, je ne pense pas que ce soit une réelle priorité pour Leica car les versions monochromes visent un marché de niche avec des enjeux commerciaux bien moindres que celle du M et du Q.

Stratégiquement, une version monochrome du M n’a pas l’impact que peut avoir la sortie du M traditionnel offrant la couleur. Il est donc facile d’imaginer que l’arrivée sur le marché d’une telle mouture ne revêt pas un aspect aussi prioritaire. Malgré tout, il me semble assez clair que Leica met un point d’honneur à faire vivre ces boitiers en marge des versions standards avec intérêt et volonté de perdurer dans la démarche. La belle satisfaction des utilisateurs des M Monochrome, pleinement justifiée au regard des résultats obtenus, est très sensiblement un vecteur d’encouragement fort pour nos amis allemands qui n’ont à mon avis aucun intérêt à décourager cet élan.

C’est pourquoi j’entrevois l’arrivée prochaine du M10M avec beaucoup d’intérêt, arrivée qui à mon sens ne devrait plus trop tardée.

Ceci dit, revenons donc à nos deux autres interrogations.

La première de ces interrogations concernent le capteur qui équipera ce futur Monochrome. Sans surprise, je m’attends à une version plus musclée offrant une définition nettement supérieure, vraisemblablement autour de 40Mpx.

Alors, la question que l’on peut légitimement se poser est de savoir ce que pourra réellement apporter une telle évolution. En réalité, en ce qui me concerne, je pense cela peut rendre le M10M monochrome bien plus performant sur les résultats obtenus dès la mise en image.

 

Je m’explique. J’avais fait le constat que les versions précédentes des boitiers Leica Monochromes avaient la fâcheuse propension à cramer les hautes lumières, rendant la prise de vue plus délicate à réaliser qu’avec leurs homologues version couleur. Bien qu’une amélioration relative fut constatée lors de la sortie du M246, il n’en reste pas moins qu’il était pratiquement incontournable de se baser plus encore sur les hautes lumières à la prise de vue afin de récupérer ensuite le maximum de détails dans les ombres. Procédé réellement efficace mais passablement contraignant pour certains et rendant les résultats obtenus plus aléatoires. Un capteur de plus haute définition ferait sans doute le bonheur des utilisateurs en permettant une plus grande souplesse et garantirait sans doute une meilleure fiabilité de l’équilibre entre les hautes et basses lumières.       

Le deuxième point concerne le prix qui serait le prix du M10M. Traditionnellement plus chère que les versions couleur, il y a fort à parier que cette version ne dérogera pas à cette règle et on doit s’attendre à un tarif musclé.  La barre des 8000 euros sera-t-elle franchie ? Très honnêtement, je m’y attends car il ne faut pas éluder le fait que, comme déjà évoqué, ce boitier est un boitier de niche et la production de capteurs en petite série, même sur la base d’un boitier M déjà existant, un vecteur de prix très élevé.

 

Le Leica SL : 

Quel dommage que ce formidable boitier n’ait pas reçu l’accueil qu’il méritait. Très décrié malgré un niveau de performances sans concession, ce SL est bien mal né et amène bien des regrets.

https://fae59.com/2015/11/27/le-leica-sl-typ-601/

Pour avoir possédé ce boitier, je lui reconnais des qualités intrinsèques évidentes que beaucoup n’ont pas su percevoir par manque d’intérêt primaire. Un viseur royal, une ergonomie (copiée sur celle du S) simple et extrêmement efficace, un capteur très souple réellement plus subtil que celui qui équipe le M. Des qualités évidentes de base qui auraient dues rendre justice à un appareil très attachant qui aura surpris bien des détracteurs de la première heure.

En réalité, pour apprécier un SL, il faut tout simplement l’essayer car une fois en main et surtout à l’œil, il démontre de telles qualités qu’il devient difficile de ne pas succomber à son charme. Véritable plateforme de l’ensemble du parc d’objectifs Leica (M, S, SL, TL…), il a la grosse capacité de bonifier tout ce qui peut s’adapter à sa monture à l’aide ou non de bagues dédiées (il est vrai parfois bien trop élevées en tarifs). J’ai personnellement essayé de très nombreux objectifs différents sur le SL avec des résultants dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils furent de l’ordre de l’excellence.

Alors, que pourrait être ce SL2 ?

Bien évidemment, son évolution, plus encore que pour les autres appareils de la gamme, passera inéluctablement par un capteur bodybuildé. La barre des 40 Mpx sera à mon sens allègrement franchie car il s’agit d’un boiter à vocation professionnelle et ses domaines d’application (studio, architecture, paysages…) le justifient pleinement. Si Leica transforme l’essai en nous proposant un capteur plus défini, les possibilités offertes par le SL2 seront d’autant améliorées, permettant des recadrages plus importants tout en conservant une qualité d’image de très haute volée.

Comme pour le Leica Q, une progression du processeur devra invariablement être étudiée pour que le couple capteur/processeur rende ce SL2 très réactif même il n’y a pas de problème particulier à noter sur ce point avec la version actuelle.

Concernant le viseur, difficile d’imaginer que Leica puisse nous gratifier d’une évolution sur ce point tant celui du SL est incroyablement bon. Couplé au Live-view, il est au confinement de l’excellence. Un rapide test avec un Noctilux (50 ou 75mm) et ses très grandes ouvertures suffit à mesurer cet état de fait. Quand il est ardu d’exploiter ces objectifs en deçà de f/2,0 avec un M, c’est d’une facilité proprement déconcertante avec le SL. Mais malgré tout et au regard des évolutions de l’électronique actuellement, une amélioration venant encore apporter un confort supérieur n’est évidemment pas à exclure.

Le principal reproche qui est fait au SL actuellement concerne essentiellement son gabarit jugé trop imposant. Il est vrai que son aspect de prime abord pour le moins rustre avec ses courbes (ou plutôt en l’absence de courbes) peut rebuter mais il est nécessaire de bien comprendre qu’il s’agit d’un boitier professionnel et le rapprochement avec un Leica M n’est pas pertinent. Cependant, lorsque l’on utilise un M avec son viseur électronique, la comparaison n’est, à mon sens, pas forcément en défaveur du SL. De même et si on compare le SL à ses homologues japonais de la gamme professionnelle, le SL n’est certainement pas aussi massif que l’on veut bien le prétendre. Bien évidemment, la gamme optique vient invariablement appuyer ce côté encombrement très important tant il est vrai que les zooms notamment sont imposants. Mais il faut considérer l’ensemble et pour avoir essayé les deux références de la gamme (24-90 & 90-280), le couple boitier optique est bien équilibré et ne pose pas de problème particulier de manipulations.

Sur le plan de la fabrication, je formulerais sans doute des réserves plus appuyées sur la qualité de la peinture du boitier qui est perfectible car elle a tendance clairement à s’écailler rapidement. Une révision à ce niveau serait sans doute opportune. Autre détail mineur même si je n’ai eu aucun problème sur ce point, il serait peut-être aussi pertinent de rendre la poignée de préhension plus ergonomique en pré-dessinant des empreintes de doigts qui rendraient la tenue en main plus sécurisante.

Tout ceci pour dire que je ne vois pas Leica réduire drastiquement la taille de l’appareil pour nous proposer un Leica SL2 sensiblement amaigri.

Un mot sur la gamme optique justement. Pour ma part, je reprocherais sans détour à Leica d’avoir autant tardé pour compléter son catalogue d’objectifs tels que les Summicrons (35, 50, 75…) tant au regard de leur taille plus réduite évidente que pour l’arrivée de focales fixes qui auraient sans aucun doute rendue la proposition globale SL plus séduisante d’emblée.

Un autre sujet à mon sens est un point fort du SL actuel et restera d’actualité sur son successeur, il s’agit en l’occurrence de la conception du système de gestion des batteries. Directement inspirée de celle du Leica S, le principe très simple de manipulation des batteries sans trappe est un réel avantage au quotidien. C’est simple, rapide, efficace et sûr, que du bonheur…          

Au final et en dehors d’un capteur à la définition très supérieure (doublée) et une complétude rapide de la gamme optique sur des références très attendues, je ne vois pas vraiment ce qui pourra conférer au SL2 des évolutions majeures pour parfaire ce boitier sui réunit déjà tant de qualités. Pour celui qui sait entrevoir ce que le Leica SL est par définition, c’est-à-dire un boitier orienté professionnel, aux qualités indéniables tant sur le plan de la qualité d’image que de sa fabrication très aboutie, je peux assurer que ce boitier est une référence dans sa catégorie.

Pour ce qui concerne le prix, je ne pense pas à une révolution sur ce point. En l’état actuel des choses et au vu de la difficulté de Leica d’imposer sa solution SL, il y a fort à parier que le SL2 serait dans la même tranche de prix que le SL actuel, à savoir autour de 6000 euros.

Conclusion :

Voilà, un petit tour d’horizon ces trois références qui ne manqueront pas de susciter commentaires et réflexions. Le but de cet article est bien de donner des tendances au travers de ma modeste expérience et de l’observation régulière de ce que je peux percevoir de l’activité de Leica. En aucun cas je ne prétends détenir une quelconque vérité et les sorties effectives de ces trois boitiers viendront sans aucun doute contredire mes conclusions hasardeuses. Pas plus que les personnes mêmes qui œuvrent chez Leica, je ne détiens aucune information officielle et même si j’avais lesdites informations, je me garderais bien de les diffuser. Comme chacun de vous, j’essaye d’anticiper les sorties d’appareils car nous sommes tous friands de nouveautés mais ce petit jeu est très aléatoire. Et puis, chaque sortie nous apporte son lot de confirmations ou de surprises, de grandes joies ou de fortes déceptions, pour notre plus grand bonheur.