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L’information est passée presque inaperçue à propos de Leica ces derniers mois, à savoir la disparition du Leica X, il s’agissait pourtant du premier compact à capteur APS-C capable de rivaliser à son époque en qualité d’image avec les reflex. Il y avait fort à parier que la marque Allemande comblerait ce créneau rapidement avec l’arrivée d’un boitier APS-C performant et moderne. C’est donc chose faite avec l’arrivée du Leica CL qui reprend strictement le format du Leica X2. Un boitier compact avec viseur intégré et objectifs interchangeables, un vœu de beaucoup de Leicaïstes. Reste à savoir si la réalisation est à la hauteur des attentes suscitées par une fiche technique pour le moins alléchante et un prix presque raisonnable.
Présentation :
La première chose qu’il est important de préciser, c’est que le CL n’est pas un concurrent direct du TL2 testé le mois dernier (lien du test TLS2). Tout d’abord parce que le CL est beaucoup plus classique dans sa présentation que le TL2 et que son utilisation est très clairement plus pragmatique que celle de son ainé. Le CL s’apparente bien plus à l’iconique Leica M alors que le TL2 est un produit bien plus technophile. Si les deux feront des photos de très bonne facture et si nombre d’éléments techniques et des plus importants tels que l’ensemble capteur/processeur ou le module autofocus sont identiques, il est évident que les deux produits sont malgré tout très différents.
A l’origine, le Leica CL, ce fut un compact argentique né d’une collaboration entre Leica et Minolta. Souvent désigné comme le Leica du pauvre, il ne fut produit qu’entre 1973 et 1976 pour s’arrêter brutalement. Il y a fort à parier que le succès réel du CL à l’époque a paradoxalement signé son arrêt de mort, la marque voulant sans doute préserver le créneau occupé par le Leica M, véritable emblème de la marque.
Ce petit appareil télémétrique était performant et a permis à beaucoup de goûter de la qualité Leica car deux objectifs économiques et dédiés accompagnaient le CL, à savoir un Summicron-C 40mm et un Elmar-C 90mm. Le tout formant un ensemble cohérent et bon marché. Le C dans la dénomination faisant état d’une monture là aussi dédiée que Leica déclara à l’époque incompatible avec la monture M. Il s’avère qu’en réalité la compatibilité est assurée et si le 90mm (focale pas véritablement prisée sur le M) s’est plutôt fait oublié rapidement, le Summicron 40mm est devenu une référence recherchée car c’est un objectif bon marché, performant et solide malgré tout (lien vers le test du Summicron 40mm).
Les points forts de ce Leica CL étaient la compacité, le prix attractif, un télémètre de bonne facture, une cellule intégrée et la compatibilité avec le Système M. Pour les points négatifs, nous noterons surtout la fiabilité globale, notamment pour la cellule et le télémètre.
Alors, quelle filiation entre ce CL argentique et le nouveau modèle numérique que la marque Allemande nous présente aujourd’hui. Je pense qu’il s’agit très exactement de rapprocher cette nouvelle référence de l’appareil des années 70 de par sa simplicité qui s’apparente justement à ce que Leica a fait avec son M10 (lien vers le test du Leica M10). Il s’agit clairement de se démarquer en revenant à un appareil très orienté photo avec une recherche de l’efficacité optimale. Cette démarche situe la volonté farouche de la firme de Wetzlar d’offrir des appareils à contre-courant des produits hyper technologiques bourrés de fonctions si peu utilisées. Il suffira d’ailleurs de comparer le dos des Leica CL et M10 pour que ceci saute aux yeux.
Sobriété et classicisme sont les maîtres mots qui font apparaître ce nouveau Leica CL comme une véritable version photographique du Leica TL2. Mais cela ne veut pas dire que le petit dernier ne recèle pas en lui de vraies qualités qui le rendent performant et attractif.
Prise en main :
Comme la plupart des produits Leica, la construction est sans reproche et la prise en main est très agréable. Le format, celui des Leica X en réalité, est assez idéal si l’on n’a pas de trop grandes mains. Le format final sera bien souvent plus lié à l’objectif monté sur le boitier car ledit boitier se fait oublier très facilement. Leica présente son offre du CL avec un nouvel objectif Elmarit-TL 18mm f/2,8 (équivalent 27mm en plein format) lui-même très compact permettant de former là aussi un ensemble très cohérent techniquement, au budget maitrisé et performant d’un point de vue photographique (voire la galerie de photos en fin d’article).
Le design est somme toute classique, tout droit inspiré des Lecia X, modèle de sobriété et de simplicité pour ce qui est de l’aspect. On notera juste la protubérance marquée du viseur intégré qui forme un bossage rond sur le côté de l’appareil. Ce viseur est d’ailleurs un des attraits principal du Leica CL, notamment par rapport au TL2 (qui lui a un viseur additionnel). Si ce n’est pas le plus abouti d’un point de vue technologique et sans atteindre bien évidemment le niveau stratosphérique de celui qui équipe le SL, la visée est particulièrement claire et définie. En tout état de cause, le viseur est clairement en phase avec le reste de l’appareil, c’est-à-dire performant et adapté.
L’autofocus n’est évidemment pas celui d’un boitier pro mais il fait bien le travail et je n’ai personnellement ressenti aucun problème de mise au point avec le Leica CL. Il n’y a guère qu’en lumière très faible qu’il peut être un peu plus lent, sans pour autant qu’il ne soit pris en défaut. Pour les spécialistes des chiffres, le viseur bénéficie d’un dégagement oculaire de 20mm et un grossissement de 0,74. Cela se traduit par un confort de visée très correct pour un appareil de cette taille. Bien sûr, un correcteur dioptrique est présent avec un système de blocage, bien vu.
Pour le reste, nous sommes dans du classique avec des caractéristiques techniques plutôt classiques :
- Capteur CMOS APS-C de 24 MPx
- Processeur Maestro II (identique au TL2 mais aussi au M10)
- Sensibilité de 100 à 50 000 isos
- Ecran 3 pouces tactile de 1 040 000 points
- Viseur Oled 2,36 millions de pixels avec technologie EyeRes
- Obturateur mécanique jusqu’au 1/8000s
- Obturateur électronique jusqu’au 1/25000s
- Video 4K/ UHD 30p et Full HD 60p
- Autofocus 49 points
- Wifi
- Monture TL (bague M disponible chez Leica)
- …
Comme évoqué, le Leica CL n’a pas pour objectif d’être une vitrine technologique et reste dans la philosophie de la marque, à savoir un appareil sobre et efficace. L’arrière du boitier est très classique et strictement identique à celui du M10. Ecran classique de trois pouces, trois boutons poussoirs de menu et un pad directionnel avec bouton central. Sur le dessus et pour rejoindre malgré tout le TL2 sur un point, deux molettes de contrôle paramétrables permettent de contrôler vitesse, ouverture, correction d’exposition… Le plus du CL sera de nous offrir deux boutons centraux intégrés dans ces molettes qui pourront être aussi paramétrés à loisir. Le but de tout cela étant de faire son propre boitier et c’est vrai que cela fonctionne plutôt bien.
Sur le dessus toujours et à l’instar du Leica SL, le CL arbore un petit écran rétroéclairé qui rappelle les principaux réglages de l’appareil, à savoir ; ouverture, vitesse, correction d’exposition, mode de prise de vue… Un vrai plus avec, de surcroît, un détecteur de luminosité qui adaptera l’affichage à votre environnement.
Sur le terrain :
Si on devait qualifier la prise de vue avec le Leica CL en un seul mot, je dirais sans aucun doute « évidente ». Evidente car on prend ses repères très vite et une fois paramétré à sa main, ce petit boitier s’avère simple et efficace. Deux mots qui reviennent invariablement avec les produits Leica et qui, comme ce fut le cas avec le M10, se ressentent immédiatement avec le petit CL.
Le viseur est agréable et bien défini même si il en existe de meilleurs. Les deux molettes supérieures et les deux boutons associés sont d’une efficacité redoutable une fois mémorisés. La rapidité d’exécution et donc de prise de vue s’en trouve améliorée et accélérée. En photo de rue, c’est clairement un avantage de disposer d’un boitier aussi simple et pragmatique.
A noter que comme pour le SL ou le Q, le Leica CL est équipé d’un obturateur mécanique qui permet la prise de vue jusqu’au 1/8000s et d’un obturateur électronique jusqu’au 1/25000s. En combinant cela avec une sensibilité plancher de 100 isos, cela autorisera la prise de vue en pleine lumière avec des optiques à très grandes ouvertures. J’utilise personnellement cette fonctionnalité avec le Leica SL et un Noctilux 50mm qui ouvre à f/0,95, un pur bonheur. Plus encore lorsque le déclenchement se fait dans le silence le plus absolu. On pourra de plus forcer le système pour pouvoir déclencher systématiquement en obturation électronique, très pratique lorsque la discrétion totale est recherchée.
La qualité d’image est elle sans concession, excellente avec une image nativement douce comme déjà évoqué. La mesure de lumière est très fiable et le CL se sort somme toute facilement de toutes les situations. Je conseille malgré tout d’utiliser la mesure à prépondérance centrale qui me semble plus sûre que la mesure matricielle que je trouve plutôt grossière dans son approche. Comme évoqué, l’autofocus s’en sort bien et ne pose pas de problème particulier, il est clairement en très net progrès par rapport au Leica T première génération
Concernant les hautes sensibilités, le capteur APS-C se montrera à l’aise jusque 3200 isos et au prix d’un post-traitement plus poussé, les 6400 isos seront eux aussi parfaitement exploitables. Le grain numérique est comme à l’habitude chez Leica, très agréable car plutôt esthétique.
La gamme optique :
- Le Leica CL est commercialisé seul au prix de 2490,00 euros.
- Un Elmarit-TL 18mm sorti spécialement pour le CL apparait au prix de 1190,00 euros.
- Il existe un kit Leica CL & 18mm pour un prix de 3490,00 euros.
- Un autre kit & zoom 18-56mm (équivalent 28-85mm) au prix de 3650,00 euros.
Sachant que la gamme TL se compose aussi actuellement de trois focales fixes ; les Leica Summicron-TL 23 mm f/2 ASPH, Summilux-TL 35 mm f/1,4 ASPH et APO-Macro-Elmarit-TL 60 mm f/2,8 ASPH et de trois zooms ; Leica Super-Vario-Elmar-TL 11–23 mm f/3,5–4,5 ASPH, Vario-Elmar-TL 18–56 mm f/3,5–5,6 ASPH et APO-Vario-Elmar-TL 55–35 mm f/3,5–4,5 ASPH pour couvrir une plage de focales équivalentes du 17 au 200 mm (à équivalence du format 35 mm).
Il sera bien évidemment possible, à l’aide de bagues adaptées, de monter toutes sortes d’objectifs sur le Leica SL, notamment et en premier lieu la longue liste des optiques M.
Pour avoir testé le 18mm, je le trouve parfaitement adapté au boitier. Compact, réactif, je n’ai pas ressenti de gêne particulière, que ce soit en intérieur comme en extérieur. Si le CL n’a pas une âme de grand sportif, il n’en demeure pas moins que sa rapidité est pour le moins satisfaisante dans les cas courant de la prise de vue.
Ce 18mm est particulièrement homogène dans les résultats et son utilisation, que ce soit en mode autofocus ou manuel, ne pose aucun problème. Très peu de déformation ou de distorsion, il exigera sur ce point ce que demandent tous les objectifs à partir de cette focale de 28mm, c’est-à-dire un placement relativement rigoureux pour éviter les perspectives inesthétiques. Très peu d’aberrations chromatiques et un vignettage très bien contenu, seulement visible à pleine ouverture (rien de bien méchant). Le piqué est très bon, naturellement. Il sera donc conseillé (et prudent) de manier les curseurs de netteté, clarté et structure avec beaucoup de discernement sous peine de survitaminer des images qui n’en n’ont pas besoin nativement.
Conclusion :
Sans révolutionner le monde du compact APS-C, Leica nous propose avec ce Leica CL un boitier abouti, efficace, avec cette logique évidente qui donne envie, une fois en main, d’aller juste faire des images. Et au final, n’est-ce pas l’essentiel pour un appareil photo. Le plaisir est grand à utiliser le CL, que ce soit avec des optiques dotés de l’autofocus ou avec des objectifs à mise au point manuelle.
Complet et performant, il pourra s’envisager comme boitier principal avec une excellente qualité d’image mais aussi comme boitier secondaire derrière un M ou un SL. Une simple bague lui permettra de donner à sa gamme optique M une deuxième utilisation car cela change la donne en termes de focale (coefficient de 1,5 par rapport au plein format) et de profondeur de champ (plus prononcée en format APS-C.
Voici une série d’images réalisée avec le Leica CL dans la ville de Lille.
Cliquez sur la première image pour voir la galerie…
Click on the first image to view the gallery…
Hello Gilles,
Comme d’hab, tu nous as concocté un excellent article. Attention : certaines photos semblent avoir un pb de compression.
Amitiés,
Raynald
Une fois de plus bravo pour cet article, je l’attendais avec impatience…..:o)
Merci beaucoup.
Bonsoir FAE59
Encore un article qui nous donne envie d’essayer ce nouveau CL et de visiter le quartier de Notre Dame de la Treille …
Amitiés
Merci beaucoup. Amicalement.
bel article, mon coeur, qui penchait pour le Q, est maintenant perplexe.
Bonjour, Lecia CL ou Leica Q, pas de mauvais choix, juste un compromis dans un sens ou dans l’autre. Bon choix.
Bonsoir,
Toujours intéressant à lire vos articles… sauf pour faire un choix 🙂
Nikon depuis le F801, F90X, F100, F5, F6, D3S, D810A. J’ai toujours mes F5/F6, mon D3S est au placard (usage « sport » aviation) le D810A est à usage quasi exclusif astro.
Si je peux me permettre, lors de vos test 2/3 photos couleur serait bien.
Vivant au Portugal avec un beau ciel bleu plein de lumière… 🙂
Q ou CL to be or not to be 🙂
SL trop gros, trop lourd, trop … pour madame 🙂
Excellente soirée à vous et merci pour vos articles
Bonjour,
Je reste admiratif de votre investissement dans le domaine de la photo et je lis toujours avec beaucoup d’intérêt vos articles.
Cependant, je suis surpris que sur de nombreux produits (notamment Leica), votre présentation soit aussi peu nuancée.
Que le CL soit un bon outil, peu de doute là-dessus.
Mais il n’aurait donc aucune faille ? Aucun défaut ? Aucune amélioration à envisager ?
Pour ne prendre que 2 éléments qui m’attristent ici, ni l’absence d’étanchéité, ni l’écran fixe ne sont abordés comme des manques surprenants pour un boitier destiné à la photo de rue.
Même le tarif en kit, très proche du Q, pourrait faire tousser tant les fiches techniques de ces 2 boitiers sont éloignées.
Pourtant il me semble que votre expertise dans ce domaine vous donne et les moyens et la légitimité de porter un regard moins « amoureux » sur ces produits, lesquels sont de toute façon d’un très haut niveau technique.
Mais je n’ai pas la prétention d’avoir raison dans ma façon de considérer l’information. Ni celle de définir votre ligne éditoriale…
Bonjour,
Merci de ses remarques constructives.
En réalité et même si je sais que la critique négative est très en vogue chez nous, je m’attache tout particulièrement à mettre en avant les qualités plutôt que les défauts.
Et puis, disons le, les matériels photographiques (pas seulement Leica) sont aujourd’hui à maturité et les choix faits par les constructeurs le sont souvent pour des raisons occultes qui nous échappent la plupart du temps.
Actuellement, je sais que la mode et à la polémique systématique et à la critique facile, pour ma part et parce que la photo est pour moi avant tout un plaisir, je mets en avant ce qui m’enchante et j’ai sans doute propension à laisser de côté plus facilement ce que certains voient comme des défauts.
Pour le reste, je considère que le lecteur fera preuve de discernement à l’heure de ses choix propres. C’est en tout cas le retour que j’ai des gens qui me contactent et qui me font part de leur envies ou choix.
Pour le CL par exemple, l’absence d’étanchéité et devenue la marotte des gens (poussée par la presse spécialisée) qui veulent faire des photos en France avec des protections de boitier qui ne servent à rien. Pour avoir fait de la photo par tous les temps, avec toutes les marques, je n’ai jamais eu de problème. Mais aujourd’hui, le moindre compact à 150,00 euros doit être tropicalisé comme si il devait traverser le Pôle Nord ou la forêt Amazonienne. Mon avis est que c’est une vaste blague qui soit alourdit la facture ou soit fait l’objet de mensonges de la part des constructeurs.
L’écran fixe peut faire l’objet lui aussi d’un vaste débat. Entre ceux qui souhaite un écran articulé pour faire des photos dans toutes les positions et ceux qui n’en veulent surtout pas car cela fragilise et engrosse l’appareil, où est la vérité ?
Cette vérité ou une autre, je ne prétends en aucun cas la détenir, je donne une description, émets des avis positifs (les plus justes à mon sens) et négatifs (dans la retenue) et je laisse à chacun le jugement de savoir ce qui est bien ou pas pour lui.
Je partage votre point de vue sur l’agacement envers la critique systématique ou le « bashing », qui devient la norme des relations humaines. C’est en effet insupportable.
Pour ma part, ayant séjourné 2 ans au Gabon, j’ai vu ce que pouvait faire l’absence de tropicalisation sur un boitier ou une optique (Cron 50).
L’écran orientable, qui déplait à certains et surtout aux Leicaïstes, est à mon sens un outil très utile en photos au ras du sol ou en toute discrétion. C’est en tout cas une découverte pour moi sur l’A7 RIII.
Enfin, on aurait pu ajouter à la liste des perfectionnements manquants sur ce boitier la stabilisation qui ajoute à la facilité de prise de vue « à la volée » ou avec les objectifs peu lumineux dédiés au CL en grande majorité. Equipement que Panasonic aurait pu concéder à Leica assez facilement je pense.
Merci en tout cas d’avoir pris le temps d’exposer votre position.
Je possède un Q que j’utilise dans 99% des cas non stabilisé et je shoote rarement à 1.7 à cause de la profondeur de champ bcp trop réduite à mon goût. Je suis le plus souvent entre f2.0 et f4.0.
Et je suis en pleine réflexion quant à l’acquisition d’un CL plus le elmarit 60.
Je trouve donc l’article de FAE toujours aussi bien écrit et plutôt objectif car le but ultime d’un appareil photo est de faire des photos.
Il m’a presque convaincu. Vais aller le tester dans un LeicaStore …
Merci pour cet essai. Ayant commencé la photographie avec des boîtiers argentiques, je reste attiré par des appareils simples et fonctionnels, sans fioritures ni manipulations déroutantes. Les fonctions de base me suffisent, mais j’apprécie tout de même l’autofocus et la mesure de la lumière sur nos appareils actuels. Pour moi, le reste est superflu et cause de fragilité ou d’encombrement. Et voilà que ce CL se met à me faire de l’oeil ! Il va falloir que je passe chez mon détaillant pour le prendre en main et l’essayer tranquillement.
Une excellent idée qui vous permettra de vous faire une idée très précise de ses qualités et défauts.
Mais très clairement, c’est à mon sens une vraie réussite. Simple, complet et performant. Bien dans l’esprit Leica…
Je me suis offert le Leica CL avec le APO Vario-Elmar-TL 55-135 tout début août.
Je lui ai ajouté un Demi-étui cuir LIMS, une courroie Barton1972 et un TU.
La prise en main est vraiment très agréable et l’ensemble est relativement léger et très équilibré.
J’en suis donc très satisfait même si le configurer ne me parait pas très userfriendly surtout sur le comportement des 2 molettes.
Cela dit, je trouve qu’il monte très vite dans les hauts ISO alors que la luminosité est importante.
J’ai déjà fait cette remarque sur le forum summilux.net mais je n’ai pas de réponse.
Heureusement que j’ai configuré l’AUTO-ISO sur 6400 et vitesse mini sur 1/(2f).
Pour finir je n’utilise que le mesure de la lumière en prépondérance centrale.
Même si les photos sont prises souvent au delà de 1600 ISO, elles sont excellentes surtout après PP.
Un bel achat pour ce CL qui en surprendra plus d’un, tant en terme de construction et d’ergonomie que pour l’excellente qualité d’image qu’il propose.
Très bonnes photos à vous…
Mon achat est tout récent,et je paramètre mon boitier comme vous,je trouve aussi qu’il a tendance à se caler sur les iso Hauts et je ne comprends pas pourquoi on ne peut le paramètrer qu’avec une vitesse maxi au lieu d’une vitesse mini comme sur la plupart des boitiers modernes.
Bonjour Chrisomac
En fait comme pour tous les boîtiers modernes il faut se méfier des traductions. Cela vaut aussi pour Leica.
En fait c’est le temps de pose minimum qu’on vous demande de régler pour une valeur d’ISO donnée. Heureusement d’ailleurs car le contraire n’a pas de sens.
Et pour cette valeur de temps de pose je vous conseille fortement la valeur 1/(f)
A gillesdebda.
Je suis rassuré, merci d’avoir pris soin de me renseigner.
je viens d’en acquérir un, rien a dire sur les photos, bien que je possède un D850 trop lourd et peu discret, mais les réglages du boitier pas très clair (pour un retraité de 76 ans surtout) et ses » favorites » je trouve ça très pénible.
Je pense aussi qu’a ce prix j’aurais aimé ne pas avoir à me tirer le mode d’emploi sur internet, ce n’est pas très fin de la part de Leica.