Étiquettes
Noctilux, Noctilux 1, Noctilux 50mm, Noctilux0.95, Nokton, Nokton 50mm, Summicron, Summicron 50, Summicron 50mm APO, Summicron 50mm Apo Asph, Summicron Rigid, Summilux, Summilux 50mm, Voigtlander
Tout d’abord, il y a cette éternelle et récurrente question, 35 ou 50mm ? Chacun trouvera des arguments pour mettre en avant son petit préféré. Cadrage plus large et universel du 35mm ou choix d’une focale au cadre plus limitée mais que certains estiment plus proche de la vision humaine.
Pour ma part, ma préférence est faite même si dans le domaine des choix de focales, les choses évoluent malgré tout et parfois dans un sens inattendu. Je dois avouer que j’ai beaucoup travaillé au 35mm mais depuis quelques temps, mon choix se porte plus naturellement vers le 50mm que je trouve plus créatif avec un rendu des perspectives et des arrières plans que je trouve plus intéressants.
Ceci étant dit, le 50mm est devenu ma focale de prédilection et j’ai donc cherché dans la pléiade d’objectifs en monture Leica à disposition celui ou ceux qui pourraient me donner satisfaction. J’ai commencé assez naturellement par le Summicron 50mm V5 qui est un grand classique et bien souvent la première optique des débutants chez Leica.
Je vous propose une petite revue d’effectif des acteurs principaux de la gamme 50mm.
Le Summicron 50 mm f/2,0 Version V (version actuelle) :
Comme tous les objectifs Leica, il est bien construit et son rapport qualité/prix est excellent. Il se trouve facilement en occasion car c’est un objectif qui est revendu fréquemment pour évoluer dans la gamme. Relativement compact, il lui manque cependant la célèbre gâchette de doigt propre aux optiques Leica et la mise au point se fera par une bague cylindrique classique. Cette bague étant particulièrement fluide, il n’y aura donc pas de problème majeur de manipulation et la précision est bonne.
Non asphérique, cet objectif est malgré tout une optique qualitative, au piqué de très bon niveau et la pleine ouverture pourra être utilisée sans restriction. Moins créatif que les autres 50mm de la gamme, son rendu droit et précis, sans fioriture en fera malgré tout un compagnon fidèle et à l’aise dans toutes les circonstances. Un très bon objectif que je recommande chaudement en occasion aux alentours de 900/1000 euros selon l’état et les accessoires fournis.
Le Summicron 50 f/2,0 Version II dit « Rigid » (1956-1968) :
Voici un objectif intéressant. Très performant et esthétique, son rendu est effectivement celui d’un Summicron. Sa filiation à cette famille ne se renie pas à partir de f/4,0. Aux plus grandes ouvertures, il permettra d’obtenir des images douces et détaillées, plus proche de celles d’un Summilux.
Avec son look vintage des années soixante, il se présente sous version chromée avec une petite gâchette spécifique et une bague cannelée du plus bel effet. Particularité, cette gâchette se bloque sur la position « infini » et doit être déverrouillée pour refaire la mise au point sur des distances plus rapprochées. Cette particularité agace souvent les propriétaires de cet objectif.
Pour une optique de cet âge, le rendu sur boitier numérique est assez incroyable. Le piqué est excellent mais devra être un peu punché aux plus grandes ouvertures pour celui qui aime les images très nettes. De la même manière, les micro-contrastes devront être un peu plus poussés pour rendre à l’image tout son potentiel. Mais une fois quelque peu musclées, les images obtenues avec ce Rigid sont excellentes, à mi-chemin entre le Summicron et le Summilux pour le rendu. Caractéristique des optiques de cette époque, il allie douceur et netteté de très haut niveau.
Très surprenant en termes de performances sur les boitiers numériques, cet objectif qui se trouve en occasion aux alentours de 800 euros donnera à son utilisateur entière satisfaction pour celui qui aime les objectifs avec un rendu plus caractéristique de l’ère argentique. Excellent objectif et prix réduit, un must…
Le Summilux 50mm f/1,4 Asphérique (version actuelle) :
C’est pour moi est sans conteste le meilleur rapport qualité/prix des optiques Leica, toutes focales confondues. Ses performances sont excellentes quelle que soit l’ouverture choisie et si il donne la sensation d’être moins droit et piqué que le Summicron, il a à mon sens un rendu plus créatif par sa capacité plus grande à isoler le sujet principal de la composition. A l’instar du 35 mm de la même famille, il dispose du système de lentilles à éléments flottants et de toutes les technologies modernes associées ; lentilles asphériques, verres à indice de réfraction élevé…
On pourra lui reprocher un manque de compacité dans la gamme 50mm mais il reste néanmoins de dimension, d’encombrement et de poids plus que raisonnable pour un 50mm plein format.
J’ai possédé et beaucoup aimé cet objectif. Son rendu est excellent et sa capacité à restituer les scènes avec un effet 3D est reconnu unanimement, à juste titre. Aux grandes ouvertures, les coins auront tendance à filer un peu mais les photos faites entre f/1,4 ou f/2,0 ne souffrent pas forcément de ce défaut car isoler un sujet se réalise bien souvent au détriment de la qualité d’image sur les bords. Cela pourra par contre être un inconvénient si l’on souhaite décadrer l’image aux très grandes ouvertures car la perte sera parfois palpable. Dès que l’on ferme le diaphragme (à partir de f/4,0), les performances deviennent parfaites sur tout le champ. Cet objectif sera donc très polyvalent et permettra de s’essayer au paysage ou au portrait avec le même bonheur.
Lorsque je prétends que c’est le meilleur rapport qualité/prix des optiques Leica, c’est à mon sens une évidence car il permet d’accéder à un très haut niveau de performances pour un prix plus que correct dans la gamme Leica (3250 euros). En neuf, ce pourra être l’objectif de base d’un système M. En occasion, aux alentours de 2200 euros, c’est une affaire presque incontournable pour celui qui souhaite un 50mm de très haute tenue.
J’ai eu plutôt du mal à me séparer de cette optique attachante, performante. Imparfait mais au combien créatif, je le reprendrai sans hésitation (d’occasion) si le besoin s’en faisait sentir.
Le Voigtlander Nokton 50mm f/1,1 (version actuelle) :
Ce qui démarque cet objectif des autres est son ouverture extrême pour un prix considéré dérisoire face à la gamme Leica (900 euros environ). Vu sous cet aspect, il est évident que le rapport qualité/prix/performances/possibilités est intouchable et permettra de disposer d’un objectif performant. Son prix est en réalité plus de dix fois inférieur à celui d’un Noctilux f/0,95.
Pour avoir testé cet objectif plusieurs semaines, le constat que je ferais serait plutôt positif. La construction est bonne sans être au niveau d’un Leica. Relativement compact et discret, c’est un objectif de très bon niveau avec un rendu différent de celui des Leica. Moins contrasté que les Noctilux, notamment aux très grandes ouvertures, il atteint un excellent niveau à partir de f/2,8. Les ouvertures extrêmes seront plus dévolues à une volonté créative ou au portrait pour un rendu très doux.
J’aurais tendance à lui préférer les Noctilux car je suis plus à la recherche d’optiques au contraste plus prononcés. Aux très grandes ouvertures, ce Nokton délivre des images très douces, avec un léger effet de nimbé qui séduira sans doute les amateurs de portraits. Asphérique, donc adapté au numérique, il aura un rendu plus classique qu’un Noctilux f/1,0 mais il sera moins magique que ce dernier. Pourtant il souffrira moins de vignettage et son rendu global sur l’ensemble du champ sera plus homogène.
Au final, un objectif très attachant aussi, très performant à partir de f/2,8, il pourra être le 50mm à tout faire même si sa compacité le dessert par rapport à un Summilux nettement plus performant à toutes les ouvertures. Simplement, sa propension aux très faibles luminosités et son prix hors catégories peuvent en faire un excellent choix de 50mm, y compris pour un choix de 50mm unique.
Le Summicron 50mm f/2,0 APO Asphérique (version actuelle) :
Il y a quelques mois, j’ai écris un article complet sur cet objectif…
https://fae59.com/2014/07/02/50mm-apo
Ce 50mm est à mon sens hors catégorie et pour plusieurs raisons.
La première, c’est son prix. 6550 euros pour un 50mm qui ouvre à f/2,0. Beaucoup crient à la folie, à la démesure et considèrent cette optique comme un non sens ou un caprice de Leicaiste intégriste. En toute honnêteté, j’ai moi-même tenu plus ou moins ce discours avant de l’avoir testé. Et puis, à la découverte des images, on mesure immédiatement ce qui différencie une excellente optique d’un objectif exceptionnel.
Sans vouloir réécrire ce que j’ai développé dans l’article, cet objectif est véritablement exceptionnel. Et là, plus de recherche de rationalité sur le rapport qualité/prix. Le choix de ce 50mm ne se fera que sur le critère de la qualité de restitution. Et sur ce point, zéro défaut…
La deuxième raison qui rend cet objectif hors catégorie, ce sont ses performances. Bien évidemment, un 50mm qui ouvre à f/2,0 et à ce prix, on est en droit d’attendre des performances encore jamais atteintes. Et bien rassurez vous, c’est bien le cas. A pleine ouverture et sur tout le champ de l’image, quelle qu’elle soit, le piqué est présent. Et quel piqué ! Pas celui des optiques que je qualifierais de numérisé avec des transitions coupées à la serpe. Une netteté naturelle avec une transition des plans progressive et veloutée, un modèle de subtilité et de raffinement. Un vrai régal des yeux quel que soit le sujet, la distance ou l’ouverture choisie. Son rendu fait souvent penser aux images issues des matériels moyen-formats. L’effet 3D plus caractéristique des Noctilux est bien présent malgré son ouverture minimale nettement plus modeste.
La troisième raison sera son extrême polyvalence. Plus compact et discret encore qu’un Summilux, il permettra d’exceller dans tous les domaines de la photographie au 50mm. Portrait doux et piqué à la fois aux grandes ouvertures, photos de rue ou de paysages en fermant un peu, cet objectif sera toujours et en toutes circonstances au sommet de ce que l’on attend d’un objectif. Il permettra notamment de décadrer sans contrainte de choix d’ouvertures et sans perte de qualité.
Le mot qui me vient à l’esprit pour cet objectif, c’est transparence. Les images réalisées avec ce Summicron semblent transpercées par la lumière. Ce 50mm a la capacité de capter la lumière de façon unique pour un rendu d’une luminosité pour moi sans égal.
Le Noctilux 50mm f/0,95 (version actuelle) :
Fleuron de la gamme optique Leica, cet objectif est une véritable performance technologique car il s’agit de l’optique la plus lumineuse du monde en plein format. Son prix est aussi stratosphérique (9300 euros) mais comme pour le Summicron 50mm APO, cet objectif est exceptionnel dans sa capacité à restituer les images en très faible lumière.
Pour parler immédiatement des contraintes de cet objectif (au delà du prix), il est lourd, encombrant et bien moins discret qu’un Summicron ou un Summilux. Pour celui qui a choisi le Système M Leica pour sa compacité et le poids réduit, ce Noctilux n’est plus véritablement dans cette philosophie.
Au rayon des avantages, la première remarque sera bien sûr la très grande luminosité et sa capacité à faire des images dans des conditions de lumière très dégradées. La bague de mise au point a une course nettement plus réduite que le Noctilux f1,0. Je ne trouve pas que cela est spécifiquement un avantage car les Noxtilux demandent une précision importante et à mon sens de par leur profondeur de champ très réduite, un course de bague plus courte augmente les risques d’erreur de mise au point. C’est en tout cas ce qu’il ressort des tests que j’ai réalisés.
En portrait et à pleine ouverture, ce Noctilux permettra des effets inégalés. Mais attention, ces effets doivent êtres maîtrisés car la très faible profondeur de champ peu facilement conduire à des rendus inesthétiques. Pour dompter un Noctilux, il faut un peu de temps. En photo de rue, l’effet 3D se reconnait presque immédiatement. Le détachement de la zone de netteté est impressionnant et est tellement caractéristique qu’une photo réalisée au Noctilux et à pleine ouverture s’identifie bien souvent au premier coup d’œil.
La construction est impressionnante de qualité. Affublé de toutes les améliorations nécessaires pour une version plus numérique, il dispose d’élément flottants et de verres Asphériques notamment. Ceci a permis notamment de gommer le vignettage important à pleine ouverture constaté sur la version précédente.
Personnellement, je trouve ce Noctilux excellent bien sûr mais moins magique que la version précédente, le Noctilux f/1,0. Ce dernier a sans conteste plus de défauts que le petit nouveau mais le rendu créatif du f/1,0 est à mon sens plus élevé. Pour faire un parallèle avec le monde de la moto, le Noctilux f/0,95 serait une Triumph puissante et sûre. Le Noctilux f/1,0 serait plus proche d’une Harley-Davidson, plus inconfortable et moins sécurisante mais qui procure des sensations uniques pour avaler la route.
Le Noctilux 50mm f/1,0 (1976-2008) :
Le plus magique et créatif à mon sens. Avec son rendu parfois psychédélique, ce Noctilux est excellent pour celui qui aime les objectifs un peu plus fou. Le rendu est magnifique car il allie un piqué naturel mais bien présent à un effet 3D très beau et réel.
Plus compact que la version actuelle, la construction est sans défaut et d’une robustesse sans concession. Il est aussi plus léger que la version f/0,95. Avec une très faible profondeur de champ, il permet lui aussi de détacher nettement les plans et de créer des effets 3D magnifiques. Il faudra par contre surveiller les rendus dans le bokeh qui peuvent être parfois disgracieux. Le vignettage à pleine ouverture est bien présent et parfois gênant. La bague de mise au point avec sa course longue parfois critiquée et corrigée sur la dernière version permet néanmoins une grande précision que j’apprécie vraiment sur une optique aussi pointue.
Bien évidemment, pour trouver cet objectif, c’est vers le marché de l’occasion qui faudra se tourner. Son prix variera, selon son état et les accessoires fournis entre 3200 et 4600 euros. Il existe 4 versions de ce Noctilux f/1,0 qui l’on différenciera dans un premier temps par le diamètre de l’optique, la première version étant en 58mm, les suivantes en 60mm ou dans un deuxième temps par les pare-soleils à baïonnette ou clipser ou encore comme pour la dernière version dont le pare-soleil est amovible et intégré à l’optique.
Ci-dessous, un tableau de toutes les versions de Noctilux. A noter la première version avec une ouverture maximale à f/1,2.
En conclusion :
Bien évidemment, il ne s’agissait pas pour moi de faire une revue exhaustive de tous les 50mm existants pour Leica sur le marché. Il existe vraisemblablement d’autres modèles très intéressants qui auraient eu toute leur place dans cet article. Je pense notamment aux optiques Zeiss ou autres modèles de Voigtlander. Il y a aussi le 50mm Summarit (gamme largement sous-estimée à mon avis) qui vient d’être mis à jour par la marque allemande et qui peut être une excellente alternative notamment lors d’un premier achat Leica.
En réalité, je me suis attaché à ne présenter que mes impressions par rapport à des objectifs que j’ai possédés ou testés suffisamment pour émettre un avis et un véritable ressenti cohérent.
Le point commun de tous ces 50mm est leur grande qualité. Sur ce point, je dirais que n’importe lequel de ces objectifs sera forcément un bon choix. Ce sont les qualités et défauts qui feront la différence lors du choix. Un choix qui devra se faire sur la priorité donnée à tel ou tel critère.
Il est parfaitement impossible de choisir une optique pour quelqu’un, tout juste est il possible de faire partager son expérience pour essayer de guider les autres dans leurs hésitations. C’est ce que j’ai voulu faire dans cet article.
Alors pour conclure et m’engager malgré tout car je n’entends pas me défiler, voici mes suggestions…
Sans considération de prix, le Summicron APO 50mm est sans contestation possible le meilleur choix car le plus qualitatif, le plus compact et le plus polyvalent. Son côté discret sans en avoir l’air cache des qualités optiques qui sont de l’ordre de la perfection. Aucun doute possible, c’est le meilleur 50mm jamais produit.
Pour le côté spectaculaire et toujours sans connotation de prix, le Noctilux 50mm f/0,95 avec son effet 3D est très spectaculaire et ses performances de très haut niveau raviront son propriétaire. Je suis plus réservé sur son côté plus droit et ses dimensions et poids.
Le Summilux 50mm est un incontournable. Condensé des qualités des autres (Noctilux, Summicron), il est une synthèse intéressante et son prix en occasion en font un rapport qualité/prix difficilement égalable. Ses quelques défauts (moins compact, bords en retrait à pleine ouverture) ne seront que de petites contraintes au regard des énormes qualités de cet objectif.
Pour les petits budgets ou pour démarrer en douceur, le Nokton et les Summicron Version II ou version actuelle sont de formidables outils à prix tout doux. Déjà très qualitatifs, ils seront à l’aise en toutes circonstances et ne décevront jamais leurs utilisateurs.
Reste le Noctilux f/1,0 qui pour moi est un peu une énigme. De conception des années 70, il a le pouvoir de captiver par sa restitution. Radicalement différent de ce que j’avais pu voir jusque là, cet objectif vit une carrière atypique dans le monde du numérique. Sa cote remonte car les résultats constatés avec cette optique (malgré des défauts indéniables) sont proprement magiques pour celui qui aime ce rendu parfois féerique…
Pour finir et illustrer mon propos, voici une galerie d’images réalisées avec les 50mm évoqués ci-dessus. Images prises avec Leica M240, Leica M9, Leica M Monochrome, Ricoh GXR…
Cliquez sur la première image voir voir la galerie…
Cet article tombe à pic, hier je discutais avec une amie blogueuse WP sur mon envie d’acheter une focale fixe, 50 ou 35 ! Mon choix s’orientait vers le 50 ! Merci pour tous ces détails, et ces superbes photos.
Merci pour le commentaire et le retour sur les photos, heureux de pouvoir vous aider à faire un choix judicieux…
C’est très complet ! Moi je possède aussi une focale 50 mm et je ne m’en lasse pas. c’est le Nikon Nikkor AF 50 mm f/1.8D , un peu plus modeste que tous ces objectics, mais pour une entrée de gamme je trouve très bien
Bonjour,
J’ai possédé cet objectif lors de mon époque Nikon.
Un excellent choix à un prix défiant toute concurrence.
Je le préférais à la version f/1,4…
Merci pour le commentaire.
Merci Gilles pour ce résumé « intelligent » car, en soulignant qualités et défauts de chaque 50, tu fais bien passer le message qu’il n’existe pas d’optique idéale, c’est à chacun et suivant son budget de faire son choix, choix que tu facilites malgré tout par ton retour d’expérience qui peut permettre d’éviter des erreurs lourdes de conséquences sur le plan financier.
Je t’en prie, c’est toujours un plaisir d’écrire et de faire partager son expérience…
Belle revue, bien illustrée, comme d’habitude. Personnellement, j’ai également une nette préférence pour le 50mm.
Au sujet des 50 Leica, as-tu également noté des différences dans le rendu des couleurs?
Merci Alain pour le commentaire.
Non, pas fondamentalement. Des petites différences mais rien de notable si ce n’est le 50mm APO qui me semble plus transparent que les autres avec des couleurs plus claquantes et subtiles mais très agréables à l’oeil.
Salut tout le monde !
Après les 50mm, les 28mm ? J’ai un gros faible pour cette focale..
Comme toujours, 20/20 sur le sujet et les photos..
Salut,
Et pourquoi pas même si ce sera plutôt le 35mm qui viendra un peu avant…
Merci pour le commentaire.
Je me suis jamais poser cette question pourtant je suis un vieux de la vielle.
bonjour,
Excellent, j’apprécie votre travail ainsi que vos commentaires: personne sensible.
Merci beaucoup.
Merci pour cette analyse détaillée. Hier, j’ ai commandé le 50mm Apo-Summicron.
Excellent choix Roger, une merveilleuse optique.
Faire la différence entre tous ces objectifs de rêve est super intéressant. Merci de tous ces détails. Je m’ en souviendrai quand j’ achèterai mon premier Leica.
Merci et heureux d’avoir suscité votre intérêt.
Aujourd’hui, je ai été autorisé à prendre l’Apo-Summicron 50mm à recevoir ce petit miracle …
Le meilleur 50mm au monde…
J’ai apprécié votre analyse concernant les différents 50 mm. Bravo
Merci beaucoup pour cette appréciation.
J’ai relu cet article avec plaisir, car je n’ai (désormais) qu’un seul objectif, l’équivalent 35 f/2 de mon X100, et j’aime cette unicité de regard, qui est aussi un encouragement à composer dès la prise de vue. Mais j’avoue que traine dans ma besace un TCL-X100 équivalent 50 f/2, au cas où…
28, 35, 50 ou autres, le choix d’une optique unique est gage de recherche et de richesse photographique.
Bonjour et félicitations pour la qualité de votre travail (clichés & textes ici).
Je m’interroge au sujet de mon 1,4/50 de dernière génération.
En effet, celui-ci n’évite pas un léger voile blanc si contre-jour en haut, de face.
Attention, pas de rayons lumineux perceptibles dans le viseur colimaté, mais résultat laiteux sur le fichier qqsoit le diaph. & même si protection de la main devant l’objectif…
J’avais parlé de ce phénomène à JMS (les initiés comprendront) qui ne m’a pas démenti, mais bien confirmé cela effectivement. Cet objectif nimbe dans ce cas précis.
Avez-vous rencontré ce phénomène ?
J’ai pas de solution pour y remédier, sauf à changer pour un ancien 2/50 ?
Quel conseil avisé ?
Merci de m’avoir lu.
Bonjour,
Tout d’abord merci beaucoup pour les compliments.
A la lecture de votre problème avec le 50mm, j’avoue ne pas avoir d’explication rationnelle à vous donner.
J’ai eu cet objectif pendant presque deux et n’ai rien constaté de semblable avec mon exemplaire.
Mon conseil serait de vous rendre dans un Centre Leica dédié et montrer vos résultats qui ne vous conviennent pas pour faire constater le problème en image. Ils seront je pense à même de vous donner les explications si il y en a.
Dans le cas où votre objectif aurait un problème, ils pourront l’expédier à Wetzlar pour contrôle et réparation éventuelle.
En espérant avoir répondu à votre question.
Pingback: L’heure du choix, Leica M ou Leica Q ? | Fae Photographies
Bonsoir, après avoir pris beaucoup de plaisir à lire et regarder votre dossier sur ces fameux 50mm, grâce à vous je viens de porter mon dévolu sur ce fameux 50mm RIGID, qui fournit un mixte de douceur et de contrats très intéressant, encore merci pour le plaisir que vous partagez.
Jeffdelille.
Merci pour l’intérêt pour cet article.
Le 50 Rigid est un excellent objectif aux qualités multiples.
Très heureux d’avoir pu participer quelque peu pour faire votre choix.
C’est le but avoué de ce site et c’est toujours un grand plaisir d’y parvenir.
Très bonnes photos…
Bonjour Gilles,
suite logique de mon précédent message : je suis aujourd’hui l’heureux propriétaire d’un Summicron Rigide grâce toi et au partage que tu fais. donc rigide acheté à un summiluxien très sympa, de 1957, et d’un filtre UV acheté au LS de lille.
il me reste à choisir entre un MM et un M6, ou les deux je verrais demain.
encore un grand merci à toi, et un grand respect pour ton travail altruiste.
Bonsoir Jean-François,
Excellent choix que ce 50 Rigid qui est un formidable objectif très attachant.
Le filtre UV est indispensable car la lentille avant est plutôt fragile.
Reste effectivement le choix du boitier.
Si c’est possible, il est fortement conseiller de prendre les deux.
Le M6 sera un excellent complément du MM.
Je viens de me remettre à l’argentique avec un M6 noir que j’adore.
Cet appareil est un mythe et lorsque l’on tombe sur un bel exemplaire, il faut le prendre.
Pour le MM, il s’agit de pouvoir exploiter l’énorme potentiel de ce boitier.
Complément car il permettra de faire tout ce que le M6 ne peut faire et de travailler différemment avec des résultats époustouflants.
Evidemment, je ne prends pas en compte l’aspect financier qui a son importance bien évidemment mais si tu en as l’opportunité, le bon choix est de prendre ces deux boitiers différents mais excellents et tellement complémentaires.
Bon choix et bon achat.
Merci pour cette belle et rare synthèse,d’autant plus intéressante qu’elle est illustrée par des images dont la qualité rend difficile un arbitrage qui constituait l' »objectif » (mille excuses pour ce mauvais jeu de mots) de cette étude.
Manque à mon sens deux modèles à considérer :le Voitglander 50/1.5 et le Zeiss Sonnar 50/1.5.
Les connaissez-vous ? Et dans l’affirmative ,quelle est votre opinion ?
Bonjour,
Merci à vous pour ce commentaire.
Malheureusement, je ne connais pas ces deux objectifs même si j’en ai entendu parler et plutôt en bien.
Si j’en avais l’opportunité, je les testerais avec plaisir mais je n’en ai jamais eu l’occasion.
Je suis toujours avec beaucoup d’attention votre travail. Il est clair, simple dans le bon sens du terme et éclairant.
J’ai eu l’occasion de dire dans un précédent message sur d’autres sujets de votre blog mon récent retour au M (numérique cette fois).
J’ai commencé par l’équiper d’un Elmarit 28 et d’un 90 AA.
Et puis je me suis dit que je ne pouvais pas ignorer cette focale.
Le 50 qui n’avais jamais été ma tasse de thé est devenu petit à petit celle qui me semble la plus naturelle aujourd’hui, au point de me dire que si je ne devais avoir qu’un objectif à mettre sur mon boitier, ce serait certainement celle-ci.
J’ai donc fait l’acquisition d’un summicron V5 d’occasion, qui sera certainement à demeure sur le boitier.
Et pour tout dire, je garde en tête l’option à terme de changer 50 et 90 contre le 50 AA. Je garderai probablement le 28, petit, discret, et adapté aux paysages que j’aime tant.
Il est fort probable que les différentes lectures que j’ai pu faire sur les objectifs Leica et les adaptables ces dernières semaines m’aient incitées à repenser ma pratique.
Et parmi celles-ci, vos articles sont en bonne place.
Merci pour votre approche didactique, qui donne les moyens de se faire sa propre idée des choses.
Pingback: Leica, tarifs neufs et cote occasion… | Fae Photographies
Excellent travail et qu’en est il du 50/2,8 ? merci
Merci, de quel objectif parlons nous précisément ?
Pingback: Le 28mm, le grand angle dynamique… | Fae Photographies
Bravo pour vos analyses détaillées pleines de bon sens.
Lorsque je suis passé au Leica numérique (M240) j’ai craqué pour le Summilux de 50 mm dernière génération que j’ai trouvé bien et agréable à utiliser avec son pare-soleil intégré …… jusqu’à ce que je ressorte mon summicron de 50 mm (version chromée de 1993 utilisé principalement avec un M6) et la, grosse surprise, le Summicron s’avère beaucoup plus performant que le Summilux (piqué incomparable, rendu général et régularité en toutes situations …) ce qui me laisse perplexe par rapport à tous les tests que j’ai pu lire.
Il arrive souvent que des optiques plus anciennes soient plus subtiles que d’autres plus récentes.
Et puis, beaucoup préfèrent le rendu des Summicron (qui est unique) aux autres modèles de la gamme, y compris par rapport aux Summilux.
Tout étant une affaire de goût, les Summicron sont d’excellents objectifs qui font très souvent l’unanimité de leur propriétaires.
J’ai personnellement une préférence marquée pour les optiques plus anciennes car si je les trouve moins tranchantes que les versions récentes, je leur reconnais clairement une subtilité plus avérée.
Les tests de la presse ne sont bien souvent que des rapports techniques de laboratoire qui ne prennent pas en compte le rendu d’image réel à l’oeil.
Pour exemple, j’ai un Summicron 35mm V4 que j’aime beaucoup et que j’ai comparé au Summicron 35 Asphérique actuel.
Effectivement, le plus récent est plus rigoureux et dès la pleine ouverture, le piqué et le rendu des textures est bien plus précis que ma version.
Mais au final et une fois l’image devant les yeux, je ne retrouve le rendu subtil des matières et textures de « mon King of bokeh »…
Mais d’autres préféreront le rendu plus rigoureux et homogène de la version actuelle.
Bonjour et félicitations pour vos sublimes images. Elles font toutes rêver!
Comme vous je suis addict du 50 qui pour moi fait ressortir le sujet bien plus qu’un 35 tout en étant une focale de rue et de portrait. En complément j’ai un 28mm f2 pour les paysages et surtout quand je manque de recul en intérieur par exemple. Il faut faire aussi des photos familiales!
Je viens d’acheter d’occasion(!) un Nokton 50mm f1.1 en remplacement de mon Summarit 50mm f2.5. Et en faisant les 1ers essais je m’aperçois que sur les clichés à pleine ouverture, de 1.1 à 1.8, j’ai un halo sur les détails du sujet principal surtout quand il est blanc ou clair. Ce halo est à dominante bleu/pourpre. Je suis inquiet. Qu’en pensez vous? C’est peut-être normal à cette ouverture puisque dès que j’arrive à f2, et en comparaison avec mon Voïgtlander 28mmf2 je n’ai plus ce défaut. Mon boitier est unM9P.
Merci de votre réponse.
Bonjour,
Tout d’abord merci pour le retour sur les images du site.
Effectivement, le Nokton est un objectif plutôt bon marché mais il fait apparaitre quelques défauts notamment aux très grandes ouvertures avec un manque de précision et ce halo.
Heureusement, je pense qu’il est tout à fait possible d’atténuer grandement avec un logiciel de post-traitement.
Cet objectif est un excellent rapport qualité/prix mais ne peut rivaliser avec la version Leica (Noctilux)qui est presque dix fois plus chère.
Ce défaut mis en évidence est à mon sens encotre plus sensible avec les capteurs CCD qui équipent les M8 et M9.
Pour avoir eu cet objectif sur le M240, ce défaut est beaucoup moins palpable.
Je vous remercie de votre réponse rapide. Vous me rassurez. Le défaut est surtout visible quand on agrandit l’image sur Lightroom. En mode jpeg sur l’écran cela ne se voit pratiquement pas et comme je l’ai dit c’est sur les contrastes violents que cette anomalie apparaît. Je ne regrette pas mon achat, j’ai pu faire des clichés en ville malgré la faible luminosité et je suis très satisfait. Par contre pour les portraits la MAP est un peu plus pointue à réaliser. Je me sers donc pour ça de ma loupe X1.4.
Encore merci à vous et votre blog où les commentaires sont très enrichissant.
J’aurais une question sur les différentes versions du Noctilux 50 mm 1:1. A votre avis, y a-t-il des versions préférables aux autres? Le 11822 est-il à préférer aux 11821 ? On se perd un peu dans toutes ces versions …
Merci.
Je vous renverrai vers l’article que j’ai consacré aux 50mm Leica notamment avec un focus un peu particulier sur les Noctilux.
Je n’ai qu’un seul objectif, un 50mm…
A mon sens, les différences de rendu seront imperceptibles pour toutes les références de Noctilux F/1.0.
Si je devais en acquérir un aujourd’hui, je prendrais sans hésiter la toute dernière version (11822) car c’est le seul dont le pare-soleil est intégré sur l’optique. Il n’est pas meilleur que les autres mais c’est un avantage indéniable car cela permet d’avoir toujours cet accessoire sur l’optique, évitant par là même de le perdre ou de ne pas l’avoir au moment opportun.
Bonjour,
Je voudrais vous demander un avis personnel.
Je pense que je vais m’acheter un Noctilux, mais j’hésite entre le 50mm (vous avez réussi à me faire envie du vieux modèle) et le 75mm. Si vous aviez ce choix (sachant que j’ai déjà un Summicron 50mm APO As), et sans considération de prix, lequel prendriez vous ?
Je sais que c’est une question un peu bête, mais j’aimerais bien connaître votre sentiment.
Armand
Bonjour Armand,
Concernant l’acquisition d’un Noctilux, effectivement, je peux comprendre que le choix est un vrai dilemme.
Il s’agit, dans un cas comme dans l’autre, d’optiques d’exception avec un rendu très particulier qui peuvent parfois pousser à essayer d’obtenir coute que coute un effet spectaculaire.
Il faut être conscient que cet effet ne suffira pas à rendre l’image intéressante.
Je dis cela car bien souvent, les possesseurs de ces objectifs se cantonnent à utiliser voire sur-utiliser les caractéristiques extrêmes des Noctilux pour obtenir des images qui sortent de l’ordinaire.
Il faut prendre en compte cet état de fait et être conscient qu’un Noctilux, comme toute optique, se doit d’être utilisé sur toute son étendue d’ouvertures.
Ceci me faisant dire que le Noctilux 50mm est bien le plus polyvalent de tous les 50mm Leica car il permet de faire tous ce que les autres permettent avec l’effet Noctilux en plus.
Ceci dit, si je devais faire un choix, je prendrais sans doute le 50mm.
Simplement parce que c’est une optique plus universelle qui se sortira de toutes les situations haut la main, avec aisance et toujours une qualité d’images sans concession.
Le 75mm sera plutôt choisi si on souhaite privilégier les portraits ou toute autre pratique qui nécessite une focale aussi spécifique que peut l’être un tel objectif.
Le poids et l’encombrement sont aussi des éléments à prendre en compte et sur ces points précis, le 50mm garde un avantage relatif.
Au delà de cela, dans la mesure ou vous avez un 50mm APO, il faut prendre en compte que le Noctilux a un rendu qui n’a pas grand rapport avec votre objectif avec un accès aux très grandes ouvertures qui en font une optique radicalement différente.
Autre point en faveur du 50mm, la mise au point aux ouvertures extrêmes sera bien plus aisée avec le télémètre. Elle reste possible avec le 75mm mais avec un taux de déchet bien plus important. Pour des séances où l’on souhaitera titiller les plus grandes ouvertures, le viseur électronique sera plus que recommandé. Avec un Leica SL, aucune interrogation sur ce point, le viseur est à ce point royal qu’il se sort de toutes les situations sans aucune difficulté.
Après, selon moi, resterait le choix entre le modèle 50mm actuel (f/0,95) ou l’ancien modèle (f/1,0).
Il s’agit donc de faire un choix entre le côté plus rigoureux et de meilleure définition (jusqu’à f/2,8) du premier nommé ou à l’inverse, l’option plus aventureuse des modèles plus anciens dont le charme des résultats (plus aléatoire) n’est plus à prouver.
Si le choix se portait sur la première version (f/1,0), je privilégierais sans aucun doute le tout dernier modèle de la série avec le pare-soleil intégré (11822 / 1994-2008). Cela permet d’avoir toujours cet accessoire avec soit et évite les manipulations sur le terrain. Cette version serait en outre sans doute plus complémentaire par rapport à votre 50mm APO avec un rendu bien différent.
Le choix entre les deux 50mm sera très personnel et idéalement, il serait souhaitable de faire un test réel pour valider l’achat de l’une ou l’autre référence.
Pour avoir possédé les deux (0,95 et 1,0), il est très difficile de donner une indication définitive en faveur de l’un ou de l’autre tant les différences pourront orienter chacun vers telle ou telle version de ces objectifs.
Ce qui est certain et pour avoir échangé avec de nombreux observateurs, les goûts sont très partagés.
Malgré tout, il faut vous dire que quelque soit votre décision finale, vous lorgnez vers des objectifs d’exception qui, bien utilisés, vous combleront véritablement.
Voilà, en espérant, par cet avis parfaitement subjectif, avoir pu vous donner des indications qui vous permettront de vous guider quelque peu dans votre choix.
Bonne continuation et bon choix.
Bonjour,
Belle analyse pour cette focale de base dont il est difficile de se passer. Il manque cependant une optique à l’appel, qui est le Summarit 50 que vous citez. Hyper compacte, pas très chère (enfin, nous restons chez Leica), cette optique est remarquable et n’a pas à pâlir devant le Summicron type V qu’elle remplace dorénavant dans mon petit sac.
Philippe.
Bonjour,
Malheureusement, je n’ai jamais eu cet objectif en test.
Simplement et comme énoncé à plusieurs reprises dans les articles, il ne faut évidemment pas sous estimé la gamme Summarit qui est économique (au regard du reste de la gamme) et très performante.
Pour avoir testé longuement les 35 et 90mm Summarit, je confirme que ce sont d’excellents objectifs.
Bonjour,
J’ai vu que l’APO Summicron asph. existe en deux finitions (en chromé et en anodisé). SI l’on met à part les considérations esthétiques et de coût, pensez-vous que l’une ou l’autre est préférable? Prend-on un risque en choisissant la version chromée, sachant que c’est la version anodisée qui a fait ses preuves?
Bonjour,
Il n’y a bien évidemment aucune différence entre les deux versions.
Votre choix ne se fera que sur un critère esthétique.
Noire ou chromée, aucun risque pour cette optique fabuleuse.