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Longtemps, les objectifs de 50mm furent considérés comme les plus proches de celle de la vision humaine. En réalité, il serait plus juste de dire que c’est une focale de 43mm qui se rapprocherait le plus de celle de notre œil. Si pendant de longues décennies, le 50mm fut considéré comme l’objectif transtandard et référence des gammes optiques, le 35mm, par sa plus grande polyvalence, vient concurrencer de plus en plus le premier nommé, n’en déplaise aux nombreux admirateurs de Monsieur Henri Cartier-Bresson.
Faire le choix du 35mm :
Si ma focale de prédilection est et restera probablement le 50mm, j’avoue que pour réaliser un reportage photographique complet mélangeant tous les genres et disciplines, mon compagnon de voyage minutieusement choisi serait vraisemblablement un 35mm.
Lien du test des 50mm pour Leica M
Lien du Summicron 50mm APO Asphérique (AA)
Car si une focale peut véritablement permettre de tout photographier dans les contextes les plus divers, du portrait à l’architecture en passant par la photo de rue ou le paysage, c’est bien évidemment le 35mm. La plupart du temps très compact, léger et très agréable d’utilisation, sa grande polyvalence lui octroie une place de choix dans la besace de tous les photographes, des plus avertis aux débutants les plus néophytes.
Cette focale se place idéalement entre les grand-angles, plus exigeants en termes de cadrage ou de placement et les téléobjectifs qui nécessitent des vitesses plus élevées pour éviter les flous de bougé. Ce dernier point s’avérant encore plus décisif dans le monde Leica en l’absence d’Autofocus et de stabilisation des objectifs.
Dans l’art difficile de la photo de rue, le 35mm s’est peu à peu imposé face à son rival le 50mm car il fait étalage de qualités lui donnant des avantages certains :
- Cadrage plus naturel et facile à maîtriser.
- Plus proche du cœur de l’action.
- Extrêmement polyvalent car tout type de sujets.
- Moins de tassement des perspectives.
- Sujet moins isolé qu’avec un téléobjectif
- Compact, léger et très discret.
- Très peu de déformation.
- Prix abordable.
- …
Le 35mm, l’objectif du débutant :
Pour débuter, l’objectif de 35mm est sans conteste celui que je préconiserais car il s’agit d’une focale relativement permissive et facile à appréhender.
Au-delà de sa polyvalence très marquée, le 35mm s’apprivoise très vite avec des possibilités de cadrage multiples et adaptées à la plupart des sujets, il tolère aussi une certaine approximation de la mise au point et dernier point pour le moins important, il permet aussi de saisir des images à des vitesses plutôt basses (1/15ème de seconde). Des données à prendre invariablement en compte lors du choix fréquemment fait entre 35 et 50mm.
Pour celui qui démarre chez Leica, un 35mm Summarit monté sur un boitier M9 par exemple sera un excellent moyen de se faire la main avec un budget somme toute raisonnable. Plus anciens et très peu chers, les Summaron pourront aussi être aussi une alternative pour qui souhaite démarrer à moindre coût même si leur rendu porteront une signature plus ancienne bien évidemment.
Pour précision utile, sur un M8, de par la conversion de focale du capteur qui n’est pas un 24×36, c’est le 28mm qui sera préconisé pour obtenir un équivalent 35mm (37mm plus exactement).
Dernier point et non des moindres, économiquement, le 35mm présente l’avantage d’être courant et décliné en plusieurs versions avec une gamme de prix très large, des peu chers anciens Summaron, des prix moins abordables mais cohérents des Summarit ou Summicron jusqu’aux plus onéreux mais fantastiques objectifs que sont les Summilux.
La gamme Leica 35mm :
Pour celui qui voudra acquérir un 35mm de la gamme Leica, le 35mm choix sera large. Pas seulement en neuf bien évidemment car il est relativement aisé et sûr d’acquérir un modèle d’occasion en excellent aspect cosmétique et parfait état de fonctionnement.
Cette focale est courante et très présente et permet un choix large qui devra être dicté par la volonté d’obtenir le rendu qui plaira. Chacun des objectifs de la gamme, comme toutes les optiques Leica, aura ses propres caractéristiques et proposera une signature différente en fonction de l’ancienneté, de la modernité de la formule ou de la conception technique qui feront plus ou moins apprécier le rendu final.
Comme toujours, un test personnel en grandeur réelle devra toujours être le véritable juge de paix pour faire son choix car nous allons voir maintenant que chacun des 35mm Leica est différent et que le choix définititf sera parfois très difficile à faire précisément de par la diversité importante des modèles présentés.
Le Summaron-M 35mm f/3,5 :
Cet objectif légendaire apparût tout de suite après la guerre et ne sera remplacé par le summicron qu’au début des années 60. D’abord décliné en monture à vis, il sera produit ensuite avec une baïonnette M à l’apparition de celui-ci au milieu des années 50. Pour le M3, il existera aussi une version dédiée dotée d’une lunette (sans le cadre de 35mm). C’est d’ailleurs ce modèle que j’ai pu tester sur le Leica SL (2015) mais en démontant la lunette qui est amovible.
Au centre de l’image, dès la pleine ouverture, le piqué est de l’ordre de l’excellence. Les angles et bords extrêmes en net retrait et ce n’est qu’à f/5,6 que l’image deviendra homogène sur tout le champ. A partir de f/8,0, la netteté maximale sera atteinte sur l’ensemble de l’image. La distorsion bien apparente à pleine ouverture disparaît progressivement jusqu’à f/5,6 pour s’effacer totalement à f/8,0. La distorsion est parfaitement négligeable.
Excellent petit 35mm compact très bien construit, cet objectif ne décevra jamais celui qui recherche une image à la signature plus ancienne, avec des bords d’image « incertains » aux plus grandes ouvertures et à qui confine à l’excellence dès que l’on tourne le diaphragme (à partir de f/5,6). Le rendu global sera plutôt chaud avec des couleurs qui font penser d’emblée à celles délivrées par la célèbre Kodachrome.
Ce petit Summaron peut-être une belle affaire car son prix est très doux, aux alentours de 300/400€ pour un objectif en très bon état. A noter qu’il existe une version ouvrant à f/2,8 par forcément plus chère car pas intrinsèquement meilleure que la version à f/3,5. L’acquisition de ce petit Summaron f/3,5 en numérique peut-être un vrai choix rationnel notamment pour le paysagiste qui pourra exploiter son excellent potentiel aux petites ouvertures (de f/5,6 à f/11) pour d’excellents résultats et un investissement pour le moins raisonnable.
Le Summarit-M 35mm f/2,5 (jusque 2014) :
Issu de la gamme Summarit conçue en 2006 avec l’arrivée du numérique et le toujours vaillant M8, ce 35mm est rarement un premier choix car cette gamme Summarit est plutôt mésestimée. Pourtant, tous les objectifs de cette gamme (35, 50, 75 & 90mm) sont d’excellents objectifs qui ont toute leur place dans la gamme Leica.
Ce 35mm ne déroge pas à la règle avec un rendement qui frise l’excellence dès la pleine ouverture, seuls les bords extrêmes demanderont de fermer à partir de f/4,0 pour une homogénéité totale de l’image. La définition et les micro-contrastes sont de très haut niveau à toutes les ouvertures. La distorsion et le vignettage sont négligeables et l’objectif peu sujet au flare (moins qu’un Summicron 35). On pourra malgré tout lui reprocher sa distance minimale de mise au point qui se situe à 0,80m. Moins nerveux et tranchant qu’un Summicron Asphérique, le principal grief qui pourra être retenu contre cet objectif sera son rendu qui pourra être ressenti comme très numérique si les curseurs sont trop poussés lors de la phase de post-traitement, erreur logicielle assez couramment produite qui ôtera à cette optique son rendu très naturel lorsqu’il est laissé brut de décoffrage.
Dans sa présentation, l’objectif est très compact et la construction sans reproche. La course de la bague de mise au point est réduite et permet donc une rapidité d’exécution et une précision très appréciable. Dans cette première version du Summarit, le pare-soleil n’est pas fourni et il sera nécessaire de l’acquérir en option. Un détail à prendre en considération en cas d‘achat en occasion. Un autre détail qui à son importance pour certains, il n’est pas fourni avec le traditionnel étui en cuir noir mais avec un petit sac en suédine moins prestigieux mais très pratique pour emporter l’objectif bien protégé.
Vous l’aurez compris, ce Summarit est un excellent objectif, particulièrement intéressant en occasion (puisqu’il a été remplacé par la version f/2,4) car accessible pour un prix qui se situera aux alentours de 800/1000€ selon l’état et la présence ou non des accessoires d’origine et du pare-soleil (optionnel).
Le Summarit-M 35mm f/2,4 (nouvelle version 2015) :
Si l’insignifiante différence d’ouverture entre les deux modèles Summarit pourrait laisser penser que le nouveau venu n’est qu’une simple mise à jour mineure de l’objectif, il conviendra malgré tout de prendre en compte qu’il s’agît bien d’une refonte complète de ce déjà très réussi 35mm.
En réalité, nous avons affaire à une très belle et nouvelle optique revue complètement. Le diamètre de l’optique est passé de 39 à 46mm. Le pare-soleil est désormais fourni est parfaitement intégré à l’objectif. De plus, la mention Asphérique apparaît en frontale de l’objectif. Nouveauté importante pour ce Summarit, il se décline désormais en deux coloris, à savoir anodisé noir ou argent. Comme les ainés de la gamme, il désormais fourni avec l’étui en cuir noir pour assurer le transport de l’objectif seul.
La prise en main de ce 35mm est conforme à celle de son prédécesseur. Course de mise en point restreinte qui permet une très grande réactivité et une excellente précision. La construction globale est somme toute meilleure que celle proposée par la première version.
Alors qu’apporte cette nouvelle version lorsqu’il s’agit de comparer les deux modèles de Summarit. Disons le tout de suite, les différences seront plutôt subtiles. On retrouvera bien heureusement les qualités du premier opus dans cette nouvelle mouture. Définition, micro-contrastes sont d’excellence et comme pour la version à f/2,5, il conviendra de fermer un peu le diaphragme à f/4,0 voire f/5,6 pour une image impeccable sur tout le champ de l’image. La seule différence qui m’est apparut et qui peut être parfaitement subjective, c’est une douceur plus prononcée sur le nouveau modèle, notamment dans les bokeh. La formule optique semblant être rigoureusement la même, il est possible que la volonté de Leica épouse la tendance actuelle de retour à une certaine modération dans la recherche du piqué extrême pour proposer des images plus naturelles, plus proche de celles des images produites dans les seventies.
Et c’est ce qui ressortira de ces deux Summarit, une image très équilibrée entre piqué de haut niveau et douceur relative pour des images naturelles en toutes circonstances. Deux très bons objectifs qu’il ne faudra pas ignorer à l’heure du choix pour celui qui achètera en neuf car effectivement, et c’est un argument en faveur de ceux qui préfèreront se tourner vers les Summicrons d’occasion, un Summarit neuf coutera parfois toujours cher qu’un Summicron d’occasion. Malgré tout, j’ai croisé à plusieurs reprises des personnes qui préféraient le rendu global plus naturel du Summarit face au Summicron plus tranchant. Donc, à moins d’avoir un besoin absolu de l’ouverture plus grande du Summicron, le Summarit pourra devenir un vrai choix assumé après un véritable test terrain.
Proposé à 1850€, cet objectif est considéré comme la version économique du 35mm Leica.
Summicron-M 35 mm V1 (8 éléments) :
Apparut à la fin des années cinquante (1958 très exactement), ce petit objectif fut le premier d’une livrée devenue mythique chez Leica, à savoir la gamme Summicron 35mm. Sa grande compacité, son prix intéressant, son ouverture intermédiaire de f/2,0 et ses excellentes performances ont rapidement propulsé cette lignée d’objectifs au rang de référence.
Son ergonomie pourra surprendre car comme nombre d’optiques de cette époque, il faudra déverrouiller un petit ergot situé dans la gâchette de mise au point pour pouvoir quitter ou atteindre la position correspondant à l’infini. Ceci dit, l’objectif est très agréable à la prise en main de par sa petite taille et son poids très contenu aux alentours de 160 grammes. A noter que cette optique existe aussi avec des lunettes de visée destinées au Leica M3.
Bonne surprise avec une mise au point minimale située à 0,7 mètres, c’est toujours un bon point pour un 35mm. Les performances sont de très bonne facture pour un objectif qui accuse près de six décennies. Tout d’abord par le piqué qui, s’il est juste à f/2,0, devient proprement exceptionnel au centre de l’image dès f/2,8. Il faudra fermer à f/4,0 pour obtenir une image homogène sur tout le champ, rien de rédhibitoire en soi sur ce type d’optique, d’autant qu’à partir de cette valeur, on atteint clairement des sommets. Il est toujours surprenant de constater combien les anciennes optiques de la marque peuvent s’adapter sans difficulté au monde numérique.
Ensuite, les aberrations chromatiques et la distorsion sont pratiquement absents, deux autres bons points pour ce 35mm qui décidemment affiche des qualités indéniables et se place comme un concurrent très sérieux à l’heure du choix. Reste le vignettage qui lui est particulièrement notable puisqu’il sera présent bien évidemment aux grandes ouvertures mais de surcroit, continuera d’être présent jusque f/5,6 voire f/8,0. Heureusement, les corrections logicielles pourront venir pallier ce problème facilement.
Son rendu sera très doux de f/2,0 à f/2,8 avec ce léger effet brumeux constaté sur la plupart des objectifs de cette époque pour disparaitre pratiquement complètement à partir de f/4,0. Le modelé et la restitution des micro-contrastes sont en revanche exceptionnels et marque la grande subtilité de cette optique (la filiation avec le 50mm dit Rigid est manifeste). En Noir et Blanc notamment, les images obtenues sont proprement magnifiques.
Au final, voici un objectif aux qualités multiples. Compacité, performances feront de cette optique un choix judicieux pour un 35mm de la marque Allemande. Côté prix, comme nombre d’objectifs de cette époque, une relative fluctuation est de mise. Cette variation est liée clairement à un phénomène de mode qui fait que telle ou telle optique est dans l’air du temps ou non. Comptez malgré tout un prix situé dans une fourchette de 1700 à 2500 euros selon l’état et la présentation de l’objectif.
Summicron-M 35mm Version IV (King of Bokeh) :
Un des objectifs mythiques de la gamme Leica. A l’instar du Summilux –M 75mm f/1,4 ou du Noctilux-M 50mm f/1,0, cet objectif a été conçu par le très célèbre Walter Mandler. Cet objectif porte donc clairement la signature de son créateur, à savoir un rendu aux couleurs plutôt chaudes que l’on pourrait comparer à la non moins célèbre pellicule Kodachrome. Souvent désigné comme le « King of Bokeh » que l’on pourrait traduire par « roi des flous d’arrière-plan », je dois avouer que si je trouve cet objectif très attachant avec une vraie personnalité, ce n’est pas ce point précis qui m’a le plus séduit. Pour tout dire, j’ai même un peu de mal à comprendre la véritable raison de ce surnom.
L’objectif est très bien construit, très compact et discret, sans doute le plus réduit en taille des 35mm Leica. Le duo qu’il formera avec un Leica M sera très agréable de par son faible encombrement et son équilibre parfait. A noter qu’il existe des versions fabriquées en Allemagne et d’autres au Canada (puisque Leica avait une unité de production en Amérique du Nord dans les années 60-70-80). Malgré de nombreux débats et spéculations diverses, il est très difficile de savoir si il existe des différences notables de fabrication et de résultats selon la provenance des objectifs. Il n’y a pas forcément de règles sur ce point car pour avoir testé très sérieusement un exemplaire de chaque, aucun des deux ne présentait incontestablement de meilleurs résultats.
Pour ce qui est du rendu de cet objectif, pas de surprise pour une optique à l’ADN Mandler. Un rendu aux couleurs plutôt chaudes avec un bokeh agréable, crémeux à souhait. Faible sur les angles jusque f/4,0, cet objectif est souvent recherché par sa douceur mais aussi pour ses effets limite psychédéliques pour les images réalisées aux grandes ouvertures. A partir de f/5,6, le rendu devient optimal sur l’ensemble de l’image avec une excellente clarté des plus fins détails. Le vignettage marqué, très caractéristique des objectifs de cette génération est très présent aux grandes ouvertures pour disparaître pratiquement à f/4,0. La distorsion est quant à elle quasiment imperceptible.
Au final, un excellent petit objectif à la flatteuse réputation et qui survit pleinement dans la nouvelle ère numérique car il est souvent préféré aux Summicron Asphériques à l’image plus tranchante. Très recherché mais aussi relativement courant en occasion, il est assez facile de s’en procurer un mais il faudra être attentif à son état global avant achat. Le prix actuel se situe dans une fourchette de 900 à 1300€ selon l’état et les accessoires fournis.
Summicron-M 35mm Asphérique Version 1 (de 1997 jusque 2014) :
Il a succédé au Summicron V4 en 1997 en intégrant une lentille asphérique pour une amélioration sensible de la formule optique. Si il est moins compact que son prédécesseur, il faut noter que sa construction est exemplaire. L’objectif existera principalement en trois finitions ; noir, argent et black chrome edition (2015). Cet objectif est une grande réussite et se présente comme un des fers de lance de la gamme Leica en offrant un rapport qualité/prix/performance de très haute volée. La prise en main est excellente avec une bague de mise au point fluide et précise, une compacité et une légèreté appréciables.
Le rendu de ce Summicron est superlatif. Le contraste et la définition de très haut niveau dès la pleine ouverture avec une capacité évidente à restituer les plus fins détails sans faille, ce sur tout le champ de l’image. Le bokeh est tendu avec une élégance qui ne se discute pas. Si le vignettage est présent aux grandes ouvertures, il disparaît classiquement et complètement à partir de f/4,0. Plus gênante sera la distorsion qui selon les scènes photographiées pourra se faire sentir et une correction logicielle (aisée) sera nécessaire.
Ce Summicron est sans conteste une valeur sûre qui ravira son acquéreur par sa qualité d’image, sa construction sans reproche et sa compacité évidente. Mais si il fait tout très bien, il sera souvent reproché à cet objectif un relatif manque de personnalité. Comme un bon élève qui est très bon dans toutes les matières mais qui n’atteint jamais l’excellence dans un domaine particulier pour lui permettre de se démarquer clairement aux yeux de tous. Certains lui reprocheront aussi un piqué considéré comme excessif et lui préfèreront le Summicron Version IV présenté précédemment ou un Summarit pour un rendu plus naturel et doux.
Le prix de cet objectif est de 1500€ environ en occasion puisqu’il n’est plus au catalogue depuis l’arrivée de son successeur en 2015. A préciser que cette optique sera plus particulièrement appréciée et conseillée en argentique pour compenser le manque de piqué du film, à juste titre et pour d’excellents résultats effectivement .
Summicron-M 35mm Asphérique Version 2 (2015) :
Après plus de quinze ans de bons et loyaux services, le Summicron Asphérique, dans sa première livrée, a donc été remplacé par une nouvelle mouture en 2015. Il sera possible de l’acquérir en anodisé noir ou argent en standard.
En ce qui concerne la présentation générale de l’objectif, pas de changement notable à relever. L’objectif reste très compact et particulièrement agréable à manipuler. Seul le pare-soleil qui était en plastique dans la version précédente est devenu un modèle en métal rectangulaire, verrouillable et ajouré sur un angle pour faciliter la visée.
Soucieux de renouveler un objectif de référence en conservant une qualité optimale, Leica a dû innover en améliorant son objectif tout en suivant la tendance actuelle qui consiste à adoucir le rendu global des formules optiques. Les performances globales de cet objectif resteront globalement les mêmes que celles de la version précédente en termes de définition, piqué, vignettage ou distorsion.
Alors, vous me direz, quel intérêt pour Leica de renouveler une optique pour de si ténus changements. En fait, la réelle nouveauté de cet objectif réside dans l’évolution opérée au niveau de la conception technique du diaphragme. L’ancienne formule comportait huit lamelles. La nouvelle en dénombre onze, ceci pour des bokeh voulus plus harmonieux. Dans les faits, il en résulte effectivement des bokeh plus doux, ce qui confère à cette optique un rendu global qui semble un peu plus subtil. Attention, nous sommes dans des considérations d’excellence qui ne permettent pas de différencier et départager les deux versions de manière définitive et incontestable. Comme pour les Summarit précédemment évoqués, chacun pourra afficher une préférence pour la nouvelle ou ancienne mouture selon que l’on recherche un objectif plus ou moins tranchant.
Le prix de cet objectif est de 2900€ en neuf et aux alentours de 2000€ en occasion.
Summilux-M 35mm f/1,4 :
Pendant plus de trente ans, cet objectif est resté le haut de gamme de gamme Leica pour la focale de 35mm. Il fut en son temps (1961), le premier 35mm f/1,4 au monde, Leica démontrant une fois de plus à cette occasion ses capacités à innover dans le secteur de l’optique de très haut niveau.
La présentation est plutôt étonnante pour un objectif qui offre une telle ouverture. En réalité, il est très exactement similaire au Summicron Version IV présenté plus haut. C’est à dire d’une compacité extrême et d’une excellente maniabilité qui feront que ce sera un véritable plaisir de l’utiliser au quotidien. Il faudra d’ailleurs apprécier cela comme sa plus grande qualité car il ne faudra pas attendre de cette optique de très grandes performances.
En effet, définition et contraste sont faibles aux grandes ouvertures avec un effet nimbé qui ne disparaît vraiment qu’à partir de f/5,6. Les plus fins détails seront largement estompés à ces ouvertures. Le vignettage est très présent et ne disparaitra vraiment qu’à f/8,0. Au centre il faudra fermer de deux crans pour obtenir une réelle netteté (équivalente à celle d’un Summicron). Au final, c’est à partir de f/4,0 que cet objectif permettra d’obtenir des images nettes sur tout le champ de la scène photographiée. Bon point à noter cependant avec la distorsion qui est parfaitement négligeable.
Très clairement, à l’utilisation de cet objectif, il m’est apparut que cette optique valait surtout pour son appréciable compacité. Son ouverture maximale n’étant que de l’ordre du dépannage en numérique, la qualité étant véritablement trop faible aux grandes ouvertures. Malgré tout, certains apprécient cette faiblesse pour une recherche d’une image vaporeuse qui a tendance à revenir au devant de la scène. C’est ce qui explique que la cote de cet objectif est remontée récemment, à la faveur de quelques exemples d’images réussies dans le genre.
En argentique, l’utilisation de films au grain plus présent feront que les faibles performances aux grandes ouvertures seront moins mis en évidence. Pour le paysagiste qui ne souhaite utiliser que les ouvertures de f/5,6 à f/16, cet objectif ultra compact sera un premier choix.
La cote fluctuante de cet objectif fait qu’après une longue période de désintérêt où il se négociait aux alentours de 1000€, son prix est désormais plutôt situé dans une fourchette de 1400 à 1800€.
Summilux-M 35mm f/1,4 Aspherical :
Il s’agit clairement d’un objectif de légende. Produit au début des années 90 (1989-1994), il ne fut distribué qu’à 4000 exemplaires environ. On peut donc légitimement parler d’un objectif relativement rare. Le but avoué de cette optique fut de remplacer le modèle présenté précédemment en intégrant deux surfaces asphériques pour une amélioration très sensible de la qualité d’image. Très cher à produire, il est à noter par exemple que ses lentilles étaient polies à la main.
Pour avoir eu cet objectif en main, il faut avouer que la construction est somptueuse. La densité est parfaitement palpable et la prise en main est un véritable grand moment pour un objet d’exception. Il est bien évidemment moins compact que les Summarit ou Summicron tout en gardant une relative compacité.
Au centre de l’image, dès la pleine ouverture, le piqué est à son plus haut niveau. Les bords bien évidemment en retrait mais c’est bien logique au vu de l’ouverture maximale. A f/2,0, il n’y aura bien que les bords extrêmes qui ne seront pas nets. A f/2,8, l’ensemble de l’image est au maximum. Le vignettage est bien présent aux grandes ouvertures et ne disparaitra vraiment qu’à f/8,0. La distorsion est négligeable. A noter que l’on parle d’un problème de focus shift (décalage de mise au point par rapport à la visée exercée à la prise de vue) pour cet objectif, problème que je n’ai pas constaté lors de mon test, ceci ne voulant bien sûr pas dire que le problème n’existe pas.
Bon, je vous le dis tout de suite, si je devais acheter un 35mm sans considération de prix, c’est vraisemblablement cet objectif que j’essaierais d’acquérir. J’ai été très impressionné par cette optique qui délivre des images magnifiques et qui témoigne de l’extraordinaire capacité qu’à Leica de produire des objets uniques, des pièces d’orfèvrerie que l’on désire posséder, au delà même de l’utilisation que l’on souhaite en faire.
Bien évidemment, cette excellence à un prix et la rareté de cet objectif font que la cote affichée rend la facture pour une telle acquisition très salée. Comptez 8000 à 10000€ pour un exemplaire en excellent état.
Summilux-M 35mm f/1,4 Asphérique (pré-FLE) :
La production de la version Aspherical étant excessivement onéreuse à produire, Leica a donc mis au point une version avec une seule unité asphérique. Cette mouture restera au catalogue de 1994 à 2010, seulement remplacée par la version à éléments flottants (FLE) qui permettra notamment la correction des performances lors des prises de vues à mise au point rapprochée.
Comme le modèle aspherical, la construction est impeccable, seul le pare-soleil est de qualité quelconque et devra faire l’objet d’une attention particulière à l’utilisation et à l’achat. L’objectif est relativement compact et léger pour un objectif proposant cette ouverture maximale, il sera néanmoins assez visible dans le viseur du M lorsqu’il est équipé de son pare-soleil. En cas d’achat d’occasion, il sera aussi opportun de vérifier l’état du diaphragme car des cas rares de fragilité à ce niveau ont été signalés.
Les performances optiques de ce modèle sont très similaires à celle de l’Asphérical même si le rendu sera légèrement différent avec, à mes yeux, une subtilité plus marquée sur la première version. Dès f/2,8, l’image est excellente sur l’ensemble du champ. Avant cela et à pleine ouverture, le centre est pratiquement au plus haut au centre et de très haut niveau sur les angles, seuls les bords extrêmes sont nettement en retrait. A f/2,0, L’image est presque parfaite avec seulement une faible perte en périphérie large du champ. L’effet 3D est très présent. Le bokeh est beau même si il fait parfois preuve d’une certaine nervosité.
Le vignettage est assez présent aux grandes ouvertures et devra faire l’objet d’une correction logicielle pour celui qui n’apprécie pas cette caractéristique. Il se manifestera jusqu’à f/5,6 pour disparaître quasiment aux ouvertures suivantes. La distorsion est elle quasiment imperceptible. Les performances de cet objectif sont véritablement d’excellent niveau et pourtant, il est très souvent critiqué pour une problématique controversée de focus shift qui se matérialise par un décalage de mise au point par rapport au télémètre. En réalité, je n’ai pas constaté ce défaut de manière formelle sur l’ensemble des images faites avec les deux modèles utilisés. Je pense réellement que, sans bien présent, ce problème de focus shift est mineur et ne se manifestera que dans des conditions bien particulières et plutôt de manière pour le moins épisodique.
Au final, nous sommes en présence d’un objectif de très haut niveau. L’ouverture maximale parfaitement exploitable avec un modelé exceptionnel font de cette optique une vraie opportunité en occasion puisqu’il propose une vraie alternative au modèle actuel (FLE) pour un prix radicalement inférieur. La valeur en occasion se situera aux alentours de 2000/2200€ pour un modèle en excellent état. Une vraie bonne affaire car il s’agit d’un objectif d’excellence pour un prix malgré tout très raisonnable.
Summilux-M 35mm f/1,4 Asphérique (FLE) :
C’est le modèle actuel. La référence des 35mm chez Leica. Cet objectif intègre la technologie d’éléments flottants pour une amélioration des performances et l’adaptation aux exigences plus grandes du numérique. C’est en particulier pour ne plus avoir a déplorer de focus shift que Leica a introduit ce dispositif directement récupéré sur celui équipant le Summilux-M 50mm depuis 2004.
La présentation est exemplaire, l’objectif est un peu plus compact que son prédécesseur avec un pare-soleil mieux étudié qui sera malgré tout toujours visible dans le viseur. Il sera possible de l’acquérir en anodisé noir ou argent.
Les performances sont exceptionnelles, ce dès la plus grande ouverture. La restitution des plus fins détails et contrastes est exceptionnelle. Sans révolutionner les résultats obtenus par rapport au modèle pré-FLE, il est un petit peu meilleur partout, et ce n’est pas peu dire au regard de la qualité d’image déjà superlative de son ainé. Sa grande transparence et sa capacité à prendre la lumière est impressionnante. Les images restituées par cette optique font penser à un rendu de type cinématographique avec un effet 3D qui se rapproche très clairement de l’effet obtenu avec un Noctilux. Les bokeh, cependant, demanderont une attention particulière au post-traitement car la tendance est plutôt à la nervosité et toute amplification de la clarté ou de la structure pourra rendre le résultat caricatural. Il est très peu sujet au flare.
Même si je lui ai préféré le modèle Aspherical plus subtil à mon goût (très subjectif), il s’agit sans conteste du meilleur techniquement de tous les 35mm de la gamme Leica. Au regard de ses performances d’une incroyable homogénéité, son prix catalogue de 4550€ apparaitra comme justifié. En occasion, il faudra débourser 3000€ environ pour s’offrir un exemplaire en excellent état.
En bonus :
Le Summicron-C 40mm :
Plus proche de la focale considérée comme idéale (pour mémoire 43mm), ce tout petit objectif a été construit par Leica pour l’ensemble formé du Leica CL (boitier), ce 40mm donc et l’Elmar-C 90mm. Il est très compact et léger, très agréable à utiliser. Malgré sa vocation économique renforcé par un prix d’occasion très cohérent, cet objectif est très bien construit et sera une brillante alternative pour celui qui recherche une focale intermédiaire entre le 35 et le 50mm.
Les performances sont véritablement très bonnes et il n’y a guère qu’à la pleine ouverture que l’on pourra noter une perte sensible de définition sur les angles et bord. A partir de f/2,8 et plus encore à f/4,0, l’homogénéité devient plus que satisfaisante avec des micro-contrastes bien présents et une définition d’excellent niveau. Le vignettage sera présent au grandes ouvertures mais disparaitra quasiment totalement à partir de f/4,0. La distorsion est imperceptible. Le bokeh est beau avec une douceur très agréable aux plus grandes ouvertures.
En occasion, il sera nécessaire de bien vérifier la fluidité réelle et le crantage des bagues car il est assez fréquent de rencontrer des problèmes de gommage ou de jeu sur cet objectif. Le pare soleil fourni est un modèle en caoutchouc qu’il faudra contrôler car il a tendance à se couper. Il sera possible de lui adjoindre un pare-soleil rond en métal mais en adaptant une bague. Pour le choix de cette bague d’adaptation en 39mm, attention au pas du filetage de l’objectif puisqu’il s’agit d’un pas spécifique (S 5,5).
Malgré tout, ce petit objectif s’avère robuste et fiable. Comme d’autres avant lui, il fait l’objet de fluctuations en terme de prix. Les prix s’étalonnent entre 350 et 500€ selon l’état et les accessoires fournis.
En Conclusion :
Chez Leica, que ce soit pour des versions actuelles, d’occasions récentes ou plus anciennes, la focale de 35mm offre un choix large avec la possibilité d’obtenir des rendus bien différents et toujours très qualitatifs. De la tendance très douce qui revient très nettement au devant de la scène avec les Summaron et Summicron de premières générations, du rendu plus tranchant et très moderne des Summicron Asphériques, des qualités plus naturelles qu’offrent les Summarit jusqu’à la grande subtilité des différents modèles de Summilux, la gamme 35mm Leica permet à chacun de trouver son bonheur quel que soit le budget engagé pour l’acquérir.
La concurrence est bien évidemment présente sur ce secteur des 35mm avec des modèles vraisemblablement dignes d’intérêt chez Zeiss, Voigtländer ou MS-Optics. Il y a sans aucun doute de très bonnes optiques dans ces gammes mais n’ayant pas la possibilité de les tester, je me garderais bien de porter un jugement de valeur sur ces objectifs. Maintenant, si j’en avais l’opportunité, je me ferai un plaisir de compléter cet article. Si le cœur vous en dit ou si vous souhaitez voir apparaître dans ce test un objectif que vous possédez, merci de me contacter pour organiser un prêt sur le court terme.
Mise à jour : Le test du MS Optics Apoqualia-G 35mm f/1.4
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Superbe article !
Au plaisir du prochain…
Merci beaucoup Jean-Yves.
Et superbe artiste en plus
article tres interessant,les photos sont tout simplement somptueuses
Merci beaucoup Bernard.
superbe article
et superbes photos!!!!!!
Merci beaucoup Bernard.
J’ai le même point de vue : je préfère une focale de 50mm, mais 35mm reste la focale la plus polyvalente. Quand je n’ai qu’un seul objectif avec moi, c’est un 35.
De très belles photos !
Merci beaucoup Pierre.
J’aurais choisi une autre photo titre pour illustrer la pertinence du 35mm . Elle est recadrée . Du coup la référence à HCB est étrange .
Cette photo n’est pas recadrée du tout.
Il ne faut pas confondre recadrage et changement de format.
J’ai juste passé cette image en format carré et le choix de ce cliché tient au fait qu’elle a été réalisée au Summarit 35mm, considéré injustement comme une optique mineure chez Leica.
Et puis, la galerie d’images est suffisamment conséquente je pense pour illustrer mon propos sur les 35mm.
Un peu dommage je pense de ne retenir que cela de l’article.
Bonne continuation.
Du bon travail, on sent la passion, ces optiques sont entre de bonnes mains ! Merci pour ces images qui donnent envie de photographier.
Merci beaucoup.
Bonjour,
d’abord, merci pour vos articles tout à la fois intéressant et très bien réalisés.
Je possède un 35 summicron IV fabriqué en Allemagne que j’ai pu comparer au même, fabriqué au Canada, possédé par mon meilleur ami. Résultat : aucune différence de fabrication ni de rendu (pour info, nous sommes tous deux sur M6).
J’aime beaucoup le couple 35/75 pour une sortie photographique. J’utilise un 75/1.5 summarit récent. Je ne peux que le conseiller.
Bien cordialement.
Bonjour et merci beaucoup pour le compliment.
Je suis en phase sur le 35 Summicron IV, Allemand ou Canadien, ils sont rigoureusement du même niveau.
Le 75 Summarit, comme tous les objectifs de cette gamme, est excellent avec un rendu moderne et très précis. Un must bien trop souvent sous-estimé.
Oui, ce 75 est formidable, aussi bien dans l’absolu que pour son prix. Je vous le conseille particulièrement sur les sphères (grappes de raisin, etc…). Rendu incroyable en diapos. Je ne le connais pas en numérique.
Bien cordialement.
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Bonjour, quitte à me répéter, superbe reportage, la subtilité chez toi est de savoir mettre en valeur un objectif ou un boitier en révèlent simplement ses qualités, ou ses capacités. Ce qui est précieux pour tous ceux qui lisent avec attention et grand intérêt tes articles. Effectivement pour moi tes communications sont une aide remarquable au choix ou orientation. Bonne continuation , et un grand merci.
Un grand merci pour ce retour très sympa…
Bonjour,
merci de cet excellent article. Paradoxe, je suis fan du 35 et j’ai un summicron 28 et 50 !! a terme je remplacerai mon 28 par un 35
une question un peu intéressée, je cherche à terme, donc sans etre pressé, a compléter mon « parc » par un petit télé. L’idéal serait le 75, mais hors de prix (summarit, j’ai un doute, donc il reste summicron tres cher), donc que pensez vous du summicron 90 F2 sur un monochrome 246. Il est si peu cher en occasion que je me pose des questions . et n’ai pas trouvé de réponse sur summilux.net
et le 90 n’est t il pas limite avec un telemetrique.
Bref a quand un article de FAE sur les 75 & 90 !!!
bien à vous
Bonjour,
Tous les 75mm sont excellents, différents mais excellents.
Le Summarit 75mm (même éléments pour le Summarit 90mm) est un objectif d’excellent niveau et qui présente l’avantage d’être très compact. Dès la pleine ouverture, il offre des performances sans défaut, un must en terme de rapport qualité/prix/performances.
Le Summicron 90 APO est excellent lui aussi, de niveau supérieur bien évidemment mais bien plus encombrant. Sa capacité à isoler le sujet est impressionnante.
Le Summicron 90 ancien modèle que l’on trouve en occasion est très bon mais un net ton en dessous des autres.
Pour ma part, je viens d’acquérir un Elmarit 90mm pour un prix modique que je trouve particulièrement excellent, ce à toutes les ouvertures.
En ce qui concerne les tests, je travaille sur un article des 28mm Leica puis j’ai pour projet d’en réaliser un sur les focales longues (75, 90 et 135mm).
Bonjour,
Merci de votre réponse qui répond a bien des interrogations de ma part.
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Bonjour,
Tu ne parles pas des dérives colorées sur les bords, paraît-il fort présentes sur le Summicron 2/35 ASPH. Je sais que tu préfères le noir et blanc, mais pour qui fait surtout de la couleur c’est un vrai souci si elles sont présentes.
En as-tu remarquées, et si oui, également sur d’autres objectifs ? J’ai un Summilux 1.4/35 ASPH pré-FLE que je trouve excellent sur mon M6 (même si je suis plus 50 que 35) et je ne sais pas s’il est sensible à ce problème.
Merci
Bonjour,
Sur tous les tests que j’ai réalisé avec un M9, M240, MM, SL et même M10, je n’ai jamais eu ce problème de franges colorées avec tous les 35mm que j’ai pu tester (tous ceux du test) et pas plus sur les autres objectifs de la marque. Je n’ai rencontré ce souci qu’avec un Voigtlander 21mm f/4,0 sur un M9 et M240.
L’objectif que vous avez est excellent et pour l’avoir testé à deux reprises, je n’ai vraiment constaté aucun problème à ce niveau. C’est un must-objectif très proche du FLE en terme de performances, c’est dire le potentiel…
Merci !
Je l’ai fait caler et coder récemment. Il ne me reste donc plus qu’à me décider entre un M-P 240 et un M10… Encore que le Monochrom 2 m’attire aussi !
Mon budget n’est malheureusement pas extensible à l’infini.
C’est le dilemne chez Leica, pas de mauvais boitier mais un choix parfois très difficile…
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Quel Travail !! Bravo, passionnant à lire !
Très bon article. Pour info, l’angle de vision binoculaire d’un être humain est de 62 degrés. Soit 90 – 62 = 28. L’objectif qui se rapproche le plus de la vision humaine est le 28mm. L’idée du 50mm est une légende sauf pour le borgne qui a une vision minimum équivalente au 48 mm.
Merci pour cet article que j’ai dévoré (ainsi que vos superbes photos !).
35mm vs 50mm … je possède le Summicron C 40 (sur un M 240) ainsi qu’un Voigtlander 28mm F1,9 et je me pose parfois (souvent) la question d’une troisième optique complémentaire pour mes photos de rues qui sont mon terrain de jeu de prédilection … 50mm?
Bonjour,
Je découvre votre Blog avec un grand plaisir. j’aime beaucoup la manière dont vous présentez votre avis.
Je vous trouve cependant un peu dur avec le Summilux 35 Pré-ASPH. J’en ai possédé deux exemplaires (respectivement de 1984 et 1986). Il est vrai qu’à pleine ouverture il est quasiment inutilisable (même à l’époque de l’argentique !), cependant la version que je monte actuellement sur mon M9 donne des résultats meilleurs dès f/2 que mon ancien Summicron IV (dit « King of Bokeh »). Peut-être avez-vous testé un modèle un peu fatigué ?
En revanche, je vous rejoins complètement sur le 50mm. C’est de loin ma focale de préférée et les résultats du summicron de 1961 sur le M9 sont très beaux.
Cordialement,
Bonjour,
Tout d’abord merci beaucoup pour votre retour sur le site.
Concernant, le 35 pré-asphérique, le test a été fait au regard de références plus récentes et ayant fait l’objet de nombreuses modifications.
Il est donc logique que par rapport à ces modèles, ce 35mm soit moins rigoureux, notamment aux grandes ouvertures.
Mais il s’agit d’une optique qui a un charme tout particulier et il a pour lui une grande compacité.
Après, l’age des ces objectifs fait que bien souvent, ils ne sont plus aussi précis et clair que les optiques actuelles.
Celle que j’ai testée n’était effectivement peut-être pas au top de ce que peut proposer ce Summilux 35.
Mais lorsqu’elles ont été bien conservées, elles sont de très bon niveau malgré tout.
J’ai personnellement un Summicron 35 V4 en excellent état et qui me donne entière satisfaction sur le plan optique.
Bonjour, merci pour votre article très complet et passionnant sur les 35 mm. Je recherche un summicron-M 35mm V1, savez-vous s’il est compatible avec un M10 car il ne figure pas dans la liste des objectifs à configurer manuellement dans le menu ?
Merci !
Michel
Bonjour,
A mon sens, aucune contre-indication à monter un Summicron 35 V1 sur un M10.
C’est l’intérêt de la gamme Leica ancienne qui peut se coupler sans problème avec les boitiers les plus récents.
Avec des résultats vraiment remarquables la plupart du temps.
Très bel objectif qui fera sans doute des merveilles sur un tel boitier.
Merci.
Bonjour, merci infiniment pour cet article le plus complet que j’ai trouvé. Savez vous comment peut on trouver des infos sur un modele. J’ai une proposition d’une optique summilux mais je ne sais pas de quel modèle il s’agit. Votre article fait la liste de trois modèles. Merci beaucoup. Guilllaume
Si tu as l’occasion de tester un jour le summaron 35mm f/2.8… Une pépite sur m240. Et quelle construction !
Bonjour,
Je sais, il est magnifique cet objectif, pas eu encore l’occasion de le tester.
Mais je ne désespère pas.