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Souvent, on me pose la question de savoir pourquoi j’ai choisi le système M Leica. Cette question est facile et difficile à la fois. Facile car cela s’est imposé presque naturellement à moi au regard de mon parcours. Difficile car un choix est fait au travers d’un parcours, d’une sensibilité et d’une pratique qu’il est compliqué de transposer d’une personne à une autre. Je vais malgré tout essayer dans ces quelques lignes de vous expliquer ce qui a guidé mon choix avec les arguments qui sont les miens.
Le Leica M240 et le Summicron 50mm Rigid de 1960
Je précise que je ne cherche à convaincre personne. Chacun trouvera dans cet article ce qu’il souhaite y trouver, des conseils, des informations ou un point de vue mais en aucun cas une volonté de convertir qui que ce soit à acheter du matériel Leica. Comme il est dit très justement, le meilleur des matériels est celui dont on se sert. L’offre actuelle, dans toutes les marques, permet d’obtenir des résultats de très haut niveau. Il n’y a donc aucune raison objective de préférer une marque à une autre sur ce critère.
Il est évident que le côté historique, presque mythique de la marque Allemande amène beaucoup de personnes à se poser des questions sur le bien fondé des prix musclés pratiqués par Leica. Sont ils justifiés ? Le matériel Leica est il si excellent ? Autant de questions que je me suis posées moi-même et pour lesquelles j’aurai aimé disposer d’explications avisées autres que celles partisantes des vendeurs, aficionados ou détracteurs invétérés de la marque à la pastille rouge.
La démarche.
Adepte de la photo de rue, de photos posées et de grandes ouvertures, il me semblait que le système M de Leica était pour le moins très en phase avec mes aspirations. Les vecteurs plus de ce choix sont bien évidemment la compacité et le poids raisonnables de l’ensemble boitier et objectifs.

Il est clair que le fait de ne plus trainer 7 ou 8 kilos de matériels dans un grand sac à dos a été déterminant dans le choix de Leica. Bénéficier d’une plus grande mobilité tout en gardant un vrai système performant me permet d’augmenter significativement les séances de prise de vue car le gros reflex lourd et sa pléiade d’objectifs restaient le plus souvent au fond du sac bien au chaud à la maison.
Autre facteur important, la discrétion avérée du légendaire boitier M et de ses optiques de taille réduite. Un véritable avantage pour faire des images avec une plus grande liberté.
Une première approche du monde Leica.
La première chose à prendre en considération avant toute autre chose est le fait que le Système M de Leica repose sur le principe de la visée télémétrique et mise au point manuelle exclusivement. Il faut donc d’emblée accepter l’augure d’absence d’Autofocus et de toutes les aides associées.
Pour certains, il semble que ce principe de visée est rédhibitoire, que ce soit par rejet immédiat d’absence d’Autofocus ou par l’appréhension de l’impossibilité de réussir des images avec le télémètre. Loin de moi l’idée de porter un jugement quelconque sur cet état de fait. Je préconise par contre à celui qui est attiré malgré tout par le concept Leica de faire un essai grandeur nature avec un boitier à visée télémétrique pour évaluer sa propre aptitude et l’efficacité du système de visée qui certes est véritablement particulier.
Petite anecdote au passage. Dans le petit monde Leica, il se dit que c’est Leica qui inventa l’autofocus et qui le céda à Minolta en disant fièrement : Nos clients n’ont pas besoin de l’autofocus, ils savent faire la mise au point… Bien qu’amusante au demeurant, je n’ai pas la certitude que cette histoire soit exacte.
Pour ma part, la première expérience s’est soldée par un demi-échec. Mon premier achat Leica fut l’acquisition, il y a 4 ans, d’un boitier Leica M8 et d’un objectif 35mm f/2,5. Si la visée télémétrique ne me posa aucun problème particulier, je n’ai pas vraiment accroché d’emblée au concept et ai revendu l’ensemble du matériel quelques semaines plus tard. Il semble qu’à cette époque, l’éventualité pour moi de quitter le monde du reflex n’était pas encore envisageable.
Le jargon Leica.
Avant d’aller plus loin, je vais donner quelques indications sur le vocabulaire et autres précisions Leicaïstes qui permettront de mieux appréhender l’article et se familiariser avec l’univers Leica.
Les boitiers suivants sont des boitiers argentiques. N’en n’ayant jamais possédé personnellement, ils ne feront l’objet d’aucunes remarques dans cet article. Dans l’ordre d’apparition :
Leica M3, MP, M2, M1, MD, MDA, M4, M5, CL, MD2, M4-2, M4-P, M6, M6J, M6 TTL, M7, MP. Seuls les Leica M7 et MP sont encore produits par Leica à ce jour.
Depuis 2006, les boitiers Leica sont devenus numériques, en voici la liste dans l’ordre de sortie.
Leica M8 ; capteur APS-H (18mm x 27mm) 10 mpx CCD Kodak, facteur de conversion de 1.33 par rapport au 24×36.
Leica M8.2 ; capteur APS-H (18mm x 27mm) 10 mpx CCD Kodak, facteur de conversion de 1.33 par rapport au 24×36. Changement d’obturateur plus discret. Remplacement de l’écran arrière par un verre cristal Saphir anti-rayure et antireflets. Changement du gainage cuir.
Leica M9 ; capteur 24mm x 36mm 18 mpx CCD Kodak. Le premier M plein format.
Leica M9-P ; identique au M9. Remplacement de l’écran arrière par un verre cristal Saphir anti-rayure et antireflets. Changement du gainage cuir.
Leica M9 Monochrome ; capteur 24mm x 36mm 18 mpx CCD Kodak conçu sur la base d’un boitier M9. Ce boitier est unique au monde à ce jour car c’est le seul qui est doté d’un capteur exclusivement dédié à la photo en Noir et blanc.
Leica M-E ; capteur 24mm x 36mm 18 mpx CCD Kodak. Rigoureusement identique au M9, il se distingue uniquement par sa couleur gris anthracite.
Leica M (Type 240) ; capteur 24mm x 36mm 24 mpx CMOS. Ecran arrière changé, mode vidéo, Live-view, batterie plus puissante, déclenchement discret… La rupture avec le boitier du M9 jusque là utilisé sur tous les M numériques (M8, M8.2, M9, M9-P, MM) est consommée. Place à un boitier résolument plus moderne.
Pour les objectifs, Leica a attribué des noms aux objectifs qui permettent d’emblée de connaître leur ouverture, voici ces noms (focales données pour la gamme actuellement commercialisée) :
Elmar et Super-Elmar ; Ouverture à f/3,4, f/3.8 ou f4.0. Focales existantes 18mm, 21mm, 24mm, 90mm macro.
Tri-Elmar ; Ouverture à f/4. Objectif à triple focale 16-18-21mm.
Elmarit : Ouverture à f/2.8. Focale existante 28mm.
Summaron : Ouverture à f/5.6. Focale existante 28mm.
Summarit : Ouverture à f/2.5. Focales existantes 35mm, 50mm, 75mm, 90mm.
Summicron : Ouverture à f/2.0. Focales existantes 28mm, 35mm, 50mm & 50mm APO, 75mm APO, 90mm APO.
Summilux ; Ouverture à f/1.4. Focales existantes 21mm, 24mm, 28mm, 35mm, 50mm.
Noctilux ; Ouverture à f/0.95. Focale existante 50mm.
APO-Telyt ; Ouverture à f/3.4. Focale existante 135mm.
Une particularité très significative du Système M Leica est que la baïonnette n’a pas changée depuis 1954, date de création du boitier M sous sa forme actuelle. Ceci implique que les objectifs les plus anciens peuvent être montés sur un boitier actuel sans aucun problème. Les objectifs de conceptions antérieures à 1954, souvent à vis, peuvent être eux aussi montés sur un boitier M numériques ou argentique récents à l’aide de bagues d’adaptions (nommées LTM) sans difficulté. Tout ceci permet à l’utilisateur Leica de disposer d’un parc d’objectifs très étendu.
L’entrée dans le monde Leica.
2 ou 3 ans après avoir écarté un premier Leica M8 et après avoir touché de l’Olympus et du Fujifilm, je me suis de nouveau intéressé au Système M Leica. L’élément déclencheur a été l’achat d’un Fuji X100 en complément de mon reflex (Nikon D3s à ce moment). Ce petit boitier compact, très attendu par de nombreux photographes amateurs, au look rétro m’a (re)donné goût au concept de l’appareil photo léger à objectif fixe mais à l’excellente qualité d’image. Le plaisir a été tel que le reflex s’est soudainement vu abandonné dans son sac à la maison.
J’ai donc ensuite pris la difficile décision de me séparer de mon système reflex. Je dis bien difficile car bien que persuadé ne plus avoir besoin du dit système, de longues années d’habitude ne s’abandonnent pas aussi aisément. Tout en conservant le Fuji X100, j’ai donc pris l’option de me doter en complément d’un système hybride à objectifs interchangeables afin d’avoir une gamme de focal plus étendue que le simple 35mm du Fuji.
Le fait d’avoir eu en main (et surtout dans le sac) des boitiers et objectifs hybrides de bonne facture (Olympus OM-D EM-5, Fujifilm X-Pro 1…) m’a véritablement convaincu que le reflex ne m’était plus indispensable. La solution qualitative ultime du Leica M devenait donc presque une évidence. Voilà un Système complet, qualitatif au combien, compact et solide.
J’ai donc, et c’est le conseil que je donnerai facilement à celui qui veut tester un Leica M, acheté de nouveau un M8 avec un Summicron 40mm f/2.0. Cet ensemble n’est pas cher au regard du système Leica. A ce moment, j’ai payé le M8 1500 euros (très bon état avec garantie de 6 mois) et l’objectif 350 euros. Cette fois, la mayonnaise a tout de suite pris. J’ai immédiatement ressenti le plaisir de la prise de vue en toute simplicité…
Et donc, un Leica M, pourquoi ?
Je vais m’attacher à être le plus clair et le plus objectif possible.
Tout d’abord et pour répondre d’emblée à une question qui m’est posée fréquemment, je dirais que le système Leica M a ses limites. Si vos domaines de prédilection sont la macro, la photo de sport ou animalière notamment, vous pouvez passer votre chemin. Le système reflex conserve pour ces activités un avantage incontestable. Leur système autofocus ultra performant ainsi que des focales longues et qualitatives confère au reflex un règne sans partage dans le domaine de la photo de sport ou plus exactement des disciplines de mouvements rapides .
Ces mêmes télé-objectifs et zooms excellent aussi pour la photo animalière. Car si l’on ajoute à cela une montée en isos très efficace, on comprendra aisément que se passer d’un reflex pour cette activité n’est pas un choix très rationnel. Il en va de même pour la macro-photographie pour laquelle les systèmes reflex sont très complets et garants d’excellents résultats.
Attention, je ne dis pas que ces trois domaines sont totalement fermés aux utilisateurs des matériels Leica. Simplement, le reflex est nettement plus performant de par sa rapidité, les matériels et accessoires proposés.
En clair, si on désire continuer à pratiquer ces activités, il faudra envisager le Système Leica M comme un complément et non un remplaçant au Système reflex. En ce qui me concerne, ne pratiquant aucune des trois disciplines, le reflex n’était véritablement plus indispensable.
Le choix de Leica, c’est de disposer d’un ensemble compact de très haute qualité en plein format (boitier et objectifs). A l’époque de mon achat du M8 (de transition pour évoluer très vite vers le M9), seul Leica savait remplir ces conditions. Certains rétorquerons, à juste titre d’ailleurs, que Sony propose depuis peu un boitier compact plein format. Je suis d’accord mais il y a un domaine ou Leica garde à ce jour un avantage considérable par rapport à Sony, c’est le parc d’objectifs à disposition. Ce autant sur le plan de la quantité que de la qualité.
Une petite parenthèse d’ailleurs en ce qui concerne l’offre Sony à ce jour. Je fais cette parenthèse car la comparaison entre les systèmes Sony et Leica est très souvent mise en avant. Je ne conteste en rien la qualité des matériels Sony et les boitiers A7 et A7r sont à n’en pas douter de très bons boitiers. Il y a cependant deux choses essentielles qui me gênent au plus au point chez ce constructeur.
La première est l’absence chronique d’objectifs proposés par la marque à la hauteur des deux appareils. Il faut se rabattre sur des marques tierces, voire sur des optiques Leica pour obtenir des résultats intéressants. Le tout en intégrant des bagues de conversion avec des résultats pour le moins aléatoires en fonction des objectifs et des marques. A l’inverse de beaucoup de personnes que je croise sur les forums, je ne prétendrais pas détenir une quelconque vérité sur la qualité ou non de tel ou tel objectif. Simplement, je pense de manière très pragmatique que lorsque des objectifs sont conçus par une marque, ils le sont par rapport à une technologie embarquée et connue par la dite marque. Les meilleurs résultats, hors cas d’exception, seront vraisemblablement obtenus en tenant compte de ces contraintes techniques que seul le constructeur du boitier connaît et maîtrise. J’ai donc du mal à comprendre la démarche qui consiste à acheter un boitier Sony, une bague d’une autre marque bien souvent et un objectif d’une troisième. Cela ne veut pas dire que cela ne marchera jamais et ne permettra pas d’obtenir de bons résultats. Je suis par contre sûr que jamais une optique Leica ne sera meilleure sur un Sony A7 ou A7r que sur un Leica M.
La seconde est le fait que le nombre de directions technologiques différentes prises par Sony depuis son entrée dans le monde de la photo n’est pas vraiment rassurant pour ceux qui cherchent à pérenniser un système photographique. Quid des reflex plein formats 850 et 900 dont le SAV n’est plus assuré ? Quid de l’avenir des Nex (au regard de la sortie des A7 et A7r) dont la pérennité semble pour le moins incertaine ? Quid des compacts très cher très haut de gamme qui se succèdent à une vitesse effrénée ? Quid de l’absence incompréhensible d’une gamme d’objectifs qualitative ? Cela donne l’impression d’une marque qui cherche encore les siennes au sein d’un secteur de la photographie ou les deux mastodontes Japonais ne laissent que des miettes… Il me semble qu’à l’inverse, Fuji l’a parfaitement compris en se démarquant radicalement par la sortie d’une gamme produit hybride cohérente, annoncée par une road-map précise et tenue qui annonce clairement à ses potentiels clients la pérennité du système dans les années à venir.
Revenons-en à Leica. Après donc un court passage avec un M8 et son excellent 40 Summicron, j’ai franchi le pas du plein format avec l’arrivée du M9 et d’un Summicron 50mm f/2.0 d’occasion. Pour moi, le choix de Leica c’est d’abord les optiques. Les objectifs Leica sont vraiment excellents, ce dès la pleine ouverture.
Pour moi qui venais de l’univers du reflex, c’est véritablement nouveau dans le sens ou bien peu d’optiques reflex donnent le meilleur aux très grandes ouvertures. Ceci s’explique visiblement par un tirage optique réduit chez Leica. Je n’entrerais pas dans les détails techniques, je n’en ai pas la compétence et ce n’est pas l’objet de cet article. Ce qui est clair, c’est que les objectifs Leica sont excellents sur toute la plage d’ouvertures. Vous me direz, au vu du prix, c’est la moindre des choses.
Certes mais ceux qui considèrent le prix des matériels Leica comme délirants, je dirais qu’il faut mettre le prix affiché en face du produit qui est vendu. Les objectifs Leica sont très compacts, les plus compacts et de très loin sur le marché des plein formats. Ils sont fabriqués en verre et en métal véritables et non en verres composites et divers alliages bas de gamme. Cela n’empêche pas les objectifs Leica d’apparaitre en force dans les top-objectifs lors des différents tests comparatifs réalisés. De plus, leur valeur marchande reste très stable dans le temps. Un objectif Leica acheté d’occasion au bon prix par exemple sera revendu plusieurs années plus tard au même prix voire plus cher au vu des augmentations annuelles. Le Summicron 50mm que j’ai acheté avec le M9, je l’ai payé 900 euros. Cet objectif date de 1995 et est en parfait état malgré une utilisation régulière. Il est évident que je pourrai le revendre sensiblement le même prix si je devais m’en séparer. L’absence de moteur interne et de toute forme d’électronique (stabilisation) permet une longévité sans équivalence. Je viens d’acheter un Summicron 50mm dit Rigid en parfait état qui date de 1960.
Malgré tout et comme d’autres, je trouve que certains prix chez Leica sont pour le moins exagérés. A commencer par les prix des boitiers qui frisent l’indécence. Ils sont robustes et bien construits soit mais 5000 ou plus de 6000 euros dans un boitier, ce prix est il justifié ? A mon sens pas vraiment mais c’est malheureusement le prix à payer pour bénéficier des fantastiques optiques proposées par la marque. Les accessoires nombreux sont aussi à des prix parfois qui peuvent sembler fantaisistes. Un bouchon d’objectif à 40 euros, une loupe grossissante à 280 euros ou encore un viseur électronique à 400 euros, il semble qu’une marque prestigieuse pratique des marges que l’on va considérer comme confortables…
Bon mais la photo dans tout cela me direz vous ? Et bien je crois que je vais reprendre une phrase célèbre qui dit que le prix s‘oublie, la qualité reste. C’est exactement le sentiment qui prévaut à l’utilisation de l’ensemble Leica. Le plaisir ressenti avec un boitier et une optique Leica est difficile à traduire tant il est intense pour celui qui aime.
Dans mon cas, j’ai le sentiment profond de faire corps avec l’ensemble boitier/optique. Quel que soit l’objectif et la focale utilisée, il se produit une osmose assez magique avec l’appareil. C’est bien le véritable paradoxe de tout cela, on en arrive à ne plus penser au matériel pour ne se concentrer que sur la prise de vue. On entre littéralement dans l’image, les déplacements deviennent d’un seul coup naturels et l’absence d’un zoom pour les inconditionnels (dont j’étais) n’est plus un problème en soi. Au point qu’on ne pense plus la photo que par une focale fixe. Mon objectif de prédilection à ce jour est le Summilux 50mm f/1.4 qui est un objectif incroyable. Au delà d’un excellent piqué, c’est un objectif qui sait faire preuve de subtilité par des transitions net/flous magiques, avec un bokeh tendu esthétiquement magnifique et un modelé d’une finesse exceptionnelle. En réalité, ce n’est peut être pas un l’objectif parfait mais le mot qui me vient à l’esprit est artistique, cet objectif est véritablement artistique…
A ce jour, je possède cinq optiques Leica. Les focales sont les suivantes : Elmarit 24mm f/2.8 Asphérique, Summicron 35mm f/2.0 version IV (surnommée king of bokeh), Summicron 50mm f/2.0 dit Rigid, Summilux 50mm f/1.4 & Summarit 90mm f/2.5. Le point commun de ces objectifs est un rendu assez doux, sans l’agressivité plutôt marquée des objectifs Asphériques récents. Il apparaît d’ailleurs que mes goûts sont plutôt vers cette douceur relative car des essais d’un certain nombre d’objectifs m’ont invariablement ramenés vers des optiques plus anciennes. C’est d’ailleurs une vraie opportunité chez Leica, à savoir de pouvoir acquérir des objectifs avec des rendus qui peuvent être très différents en fonction de la focale, de la génération et du modèle choisi. Les deux 50mm que je possède sont par exemple très différents dans leur rendu. Je me suis exprimé sur le 50 Summilux, le 50 Summicron Rigid est lui plus doux encore avec un bokeh tournant très différent mais très agréable également.

Les 5 objectifs que je possède, de gauche à droite : Elmarit 24mm, Summicron 35mm Version IV (King of bokeh de 1986), Summicron 50mm Rigid (1960), Summilux 50mm & Summarit 90mm.
Vous constaterez donc que la gamme d’objectifs est très vaste et que les possibilités sont multiples, pour le plus grand bonheur des utilisateurs de la marque. Le marché de l’occasion très actif est un moyen parfait de se monter une batterie d’objectifs en fonction de ses goûts pour un coût plus maîtrisé.
Le choix du boitier :
Je me suis longuement exprimé sur le choix du boitier entre le Leica M (type240) et le M Monochrome. Entre ces deux appareils, pas de mauvais choix possible, les deux frisent l’excellence. Le choix sera guidé par la nécessité ou non de faire de la couleur et de posséder un boitier résolument moderne ou pas. Si le choix est de faire noir & blanc et qu’un boitier plus rustique en pose pas de problème, le choix du Monochrome est évident… Il faut cependant prendre en compte qu’il est tout à fait possible de faire de très bons Noir & Blanc avec un M240. Les images devront être un peu plus travaillées pour arriver à un résultat très proche de celui du Monochrome. Ce dernier est un cran au dessus pour le noir & blanc sans aucun doute, il offre une subtilité supérieure avec une montée en isos impressionnante. Les prix respectifs des boitiers sont de 6200 euros pour le M240 et 6800 euros pour le Leica M Monochrome. Mon rêve pour les temps à venir ; le capteur du M Monochrome dans le boitier du M240.

Le Leica M240
Le M8 ou M8.2. Ces deux boitiers sont excellents, le capteur CCD Kodak est très bon et il est possible de faire d’excellentes images avec cet appareil. Il permet en outre une plus grande tolérance aux flous de bouger de par sa résolution inférieure et son capteur plus petit. Les longues focales sont donc à privilégier pour ces boitiers. Un 35mm devient un équivalent 47mm, un 21 devient un 28mm… Ce peut être un avantage dans certains cas mais pour beaucoup, le M8 est synonyme de focales bâtardes et ceux ci ont attendu le M plein format avant de basculer en numérique, à savoir le M9. En Noir & Blanc, il sera possible de monter à 1600 isos. En couleur, selon les conditions, 800 isos me semblent être le maximum pour un résultat qualitatif. En occasion, le M8.2 sera à mon sens à privilégier. Sa conception plus récente lui donne une meilleure robustesse électronique et le risque de panne sera vraisemblablement inférieur celui du M8. Les prix en occasion (selon l’état, la garantie ou non, les accessoires…) seront sensiblement de 1100 euros en moyenne pour un M et 1500 euros pour un M8.2. Attention, il faut prendre en considération que les M8 et M8.2 ne sont plus réparables par Leica au niveau des capteurs et des écrans par manque de pièces de rechanges.

Le Leica M8 & un Elmarit 28mm Asphérique.
Le M9, M9-P, M-E. Capteur plein format, écran d’un autre temps (insupportable) , robustesse avérée, le M9 fut le premier boitier numérique plein format de Leica. Il a réconcilié les utilisateurs argentiques de la marque par le retour des focales 24×36. Le 50mm est redevenu un 50mm, les grands angles ont repris leur ouvertures de champ d’avant… Utilisable en couleur jusque 1250 isos, les 2500 isos seront atteints sans trop de problème en Noir & Blanc. Comme pour le M8.2, le M9-P sera préféré par sa conception plus récente avec un écran Saphir (pas meilleure mais plus solide) et un aspect plus discret (plus d’écriture sur la façade du boitier). Les prix en occasion seront respectivement de 2500 euros pour le M9 et 3000 euros pour le M9-P. Ces prix annoncés sont bien évidemment à relativiser en fonction de l’offre du vendeur. Le M-E sera à part dans le sens ou il est encore commercialisé.

Le M240 à gauche et le M9 à droite
Alors que faire, quel choix de boitier ? Si votre budget le permet, le M240 ou le M Monochrome est forcément à considérer car il s’agit de boitiers d’exception qui vous permettront de tirer la quintessence des objectif Leica, quels que soient les formules choisies, récentes ou plus anciennes.
Pour un démarrage en douceur, la solution du M8 ou M8.2 est à étudier même si il existe un risque potentiel et réel de panne non réparable. Malgré tout c’est un très bon boitier pas trop cher en occasion qui peut permettre de goûter au mode Leica sans se ruiner. Un boitier qui sera facile à revendre au prix acheté (si le prix d’achat est conforme au marché).
Pour un budget intermédiaire, le M9 est un excellent choix. Plein format, performant, solide et éprouvé, il donne d’excellents résultats. Même si il souffre de quelques défauts (écran arrière, batterie un peu petite…), il rendra heureux son propriétaire par sa haute qualité d’image et sa facilité de mise en oeuvre.
Pour conclure :
Après plus d’un an de pratique du matériel Leica, est-ce que je regrette mon choix et l’investissement important consenti pour acquérir un boitier et les optiques voulues ?
Bien évidemment non, le plaisir procuré par ce matériel est à la hauteur de ce que j’espérais. Le souhait de base était bien de disposer d’un système le plus compact possible mais aussi à la qualité d’image sans concession. Le pari est tenu et les images que je fais aujourd’hui m’apportent une vraie satisfaction.
Si je devais donner conseil à qui souhaiterait tenter l’aventure Leica, ce serait de trouver l’ensemble boitier/objectif dans son budget en équilibrant la dépense pour privilégier le choix des optiques. Il ne faut pas oublier que les objectifs resteront quand le boitier sera changé. Cela ne veut pas dire que le choix du boitier n’est pas à prendre sérieusement en considération lors de l’achat mais il ne doit pas forcément primer. Chacun devra choisir sa ou ses focales de prédilection selon sa pratique et l’offre Leica est suffisamment étoffée en neuf et occasion pour se doter du matériel souhaité.
De mon côté, lorsque je reprends en main un ensemble reflex, je dois dire que le poids et l’ encombrement m’impressionnent. Je me demande vraiment comment j’ai pu faire deux jours photo à Londres avec le couple D3s & zoom 24-70 f/2.8 qui me semble aujourd’hui monstrueusement gros et lourd. Bien évidemment, je ne parle pas de la qualité d’image car à ce niveau aucun problème. Simplement, il me paraît inconcevable de reprendre un jour de tels matériels quand l’offre permet aujourd’hui de faire au moins aussi bien avec beaucoup plus de compacité. Et pas uniquement avec l’offre Leica…
La galerie qui suit montre des images réalisées au cours des mois précédents avec les différents boitiers et objectifs Leica que j’ai pu tester. Vous y retrouverez le M240, M Monochrome, Le M8, le M9, le X2, et toutes sortes de Summilux, Summicron, Summarit et même des objectifs Voigtländer…
Cliquez sur la première image pour voir la galerie…

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Best regards,
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Une très belle analyse du chemin vers Leica, avec l’objectivité nécessaire pour éviter de froisser qui que ce soit.
J’ai moi-même goûté au M8 avec son 35 f/2, un couple diabolique, jusqu’à ce que l’obturateur du M8 me fasse défaut.
Néanmoins convaincu de la compacité hors reflex, c’est le Fuji XE1 qui est devenu complément de mon regard.
Mais, comme dit, il n’y a ni bon ni mauvais matériel, il y a surtout la façon de s’en servir et de capter l’émotion.
Gilles.
Merci pour ce commentaire, je suis satisfait si j’ai su resté objectif, c’était le but.
Très bon choix que Fuji avec ce XE-1 que j’ai eu et apprécié avant les Leica.
Bonne continuation.
Bonjour! J’envisage d’acheter un M8 d’occasion,ayant du leica l’image d’un appareil quasi inusable… du coup ton obturateur qui lache,ca me refroidit un peu. Tu étais un utilisateur tres intensif? Tu t’es renseigné sur le cout de la réparation?
Felicitation pour cet excellent article, tout en finesse !
On ressent toute votre passion pour la photographie et j’ai enfin découvert l’univers Leica (qui quoi qu’on en dise fait rêver bon nombres de photographes) d’une facon claire et objective !
Encore merci !!!
Merci beaucoup pour ce commentaire qui me fait espérer avoir atteint mon objectif initial de faire découvrir un peu cette marque prestigieuse au travers de mon parcours.
À bientôt…
On lit dans votre article l’amour que vous portez à votre système. Et c’est le plus important.
Je viens de Nikon en passant par différentes marques. J’ai eu un M7 et un M9-P, tous deux d’excellents boitiers même si je trouve que le M9 ne supportait pas bien la montée en iso… comme le film en fait.
Le M (240), il faudra que je fasse des tests afin de me décider.
J’utilisais un Zeiss 35mm sur le M9, et je trouve que le rendu était incroyable par rapport aux autres systèmes.
Pour en revenir au prix, acheter un Leica, oui c’est cher et ça ne donne pas des photos « techniquement meilleures » mais est-ce qu’une montre Piaget donne l’heure plus justement qu’une Seiko à quartz?
Les réglages que j’effectue sur un M me donne une expérience que j’aime, que la photo soit réussie ou non.
Merci encore pour votre article
Merci à vous pour vos encouragements.
Le système M est très attachant, très (trop) cher mais très attachant…
Au point de procurer un plaisir que je n’ai connu qu’avec très peu de système.
Bravo pour votre article clair, documenté et pertinent . Je le relirai le jour ou j’investirai dans un Leica, dont j’adore le rendu.
Merci beaucoup pour ces encouragements…
La plupart des optiques Leitz d’occasion disponibles sur le marché n’ont pas été conçues non plus pour les boîtiers Leica numériques. Lex résultats , à la lecture des comptes rendus, semblent assez divers. Compte tenu des prix de Leitz en occasion, c’est quand même un souci.Un Leitz médiocre reste cher.
Il en est de même pour toutes les optiques anciennes.
Je teste actuellement mon « parc » sur un A7. Je fais mon tri.Les A7 et A7r sont les premiers APN qui permettent d’adapter pratiquement tout ce qui existe en matière d’optique. Il permettent même de s’affranchir des problèmes liés à l’imprécision des télémètres qui caractérise les Leica ,Contax, Bessa en fonction des objectifs montés.
Par contre, il faut faire le tri. Mais les résultats sont là.
Merci pour ces précisions.
Excellent article de fond sur la famille Leica. Clair et limpide. Facile à lire pour ceux qui veulent découvrir cette marque prestigieuse. Rare de nos jours, très rare !
Comme vous, je ne supporte plus les gros reflex qui pèsent 3 tonnes. J’ai besoin d’un boitier robuste, fiable, léger et discret.
Pas encore Leicaïste car il me faut le budget. Le M 240* me tente diablement avec un 28mm car je suis plus photographe de scènes de rues et petites fêtes un peu comme Jean Gaumy.
C’est la robustesse d’un tel boitier dans la durée qui me pose problème. Costaud ou pas le M 240 ? Pourquoi ? Parce que j’ai un ami photographe pro qui a un Leica M6 depuis 40 ans.. Une petite révision tous les 3 ans et puis c’est tout !
* On parle déjà d’un nouveau M courant 2014 ?
Rectificatif ! Il s’agit du Leica M5 (1972).. Pas une ride et fonctionne comme au premier jour.
M6 ou M5, ce sont de fantastiques boitiers…
Bonjour,
Merci pour le retour sur l’article, c’est très sympa.
Concernant la robustesse des boitiers numériques, elle sera forcément moindre que les appareils argentiques qui n’étaient fait que de mécaniques. Les pièces numériques en nombre dans un boitier numérique augmentent à mon sens les risques de panne. Simplement, c’est le prix à payer pour bénéficier de la modernité et de la facilité de la chaine prise de vue/traitement/impression qu’offre la chaine numérique. Et puis, beaucoup de M8 et de M9 sont encore en activité, preuve que ce sont malgré tout des boitiers fiables… 😉
Concernant la sortie d’un nouveau M en 2014, c’est un pur fantasme. De source sûre, il ne sortira rien en gamme M cette année. Le M240 est un vrai succès et il n’est pas question de son remplacement dans les deux ans qui viennent.
Belle analyse, pertinente, par une personne qui a du recul sur la photographie et le sens de l’outil. Sans nul doute, voici un article qui aidera plus d’un photographe se posant des questions sur le matériel, et le Leica en particulier.
Belles images !
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce commentaire.
Aider les indécis ou ceux qui méconnaissent les produits Leica était le but principal de cet article, réussir dans cette entreprise serait une véritable réussite pour moi.
Merci aussi pour les images…
Bonsoir,
Je trouve votre texte très élaboré, pas pompeux du tout.
J’ai suivi un parcours similaire au votre.
J’utilisais essentiellement des réflexes, photo de concert en pénombre et un peu de sport.
Un jour, j’ai trouvé le sac, plus de 12 kilos, bien trop lourd.
J’ai tout revendu.
Plus tard, passage au X100, le côté rétro et petit me plaisait. Les 2 ou 3 secondes d’attentes entre les photos m’ont conduit vers autre chose.
Je passe donc chez Leica pour un M7. Ça me permet l’argentique, c’est fun, et une première prise de contact avec un télémètre.
Plus tard, je le cède à un ami et fait de même du X100 qui m’agaçait.
Entre deux, j’avais repris un réflexe pour un projet…
… lors de mon dernier grand voyage, j’ai préféré laisser le réflexe à la maison que de le prendre avec moi.
C’en était trop. Avoir un appareil qui ne me suit pas ne me sert donc à rien.
Hier, j’ai saisi une opportunité et ai pris un M9-P d’occasion, aujourd’hui, je lui ai déposé un Zeiss 35 ƒ2.0 Optique similaire qualitativement à un Leica mais offrant un autre genre d’image.
Du coup, j’ai en poche un set complet qui pèse moins de 700 grammes et que j’emmène partout avec moi.
Le mois prochain, je songerai au 50 ƒ2 aussi car c’est ma focale préférée.
Bonjour,
Merci pour ce commentaire intéressant.
J’ai eu aussi longtemps un X100 qui est un excellent appareil.
Le choix du M9-P est excellent, le 35 Zeiss est très réputé et considéré comme un des meilleurs 35mm même si je préfère nettement les optiques Leica (ce n’est que mon avis).
Le 50mm est ma focale de prédilection. Si vous pouvez, je vous conseille sans réserve le 50mm Summilux qui est fantastique, le meilleur rapport qualité/prix chez Leica.
A bientôt.
Bonjour, Formidable article!
Compte tenu du sujet, votre très léger manque d’objectivité (je ne plaisante pas), passe aisément tellement les côtés positifs sont montrés, c’est le cas de le dire, avec professionnalisme et enthousiasme. Cela incite à franchir le pas après cinq années avec un M8 en bandoulière.
Merci
Bonjour,
Merci pour le compliment.
Etre totalement objectif est forcément compliqué lorsque l’on est à ce point enchanté du matériel Leica.
Malgré tout, j’ai essayé de me cantonner à rester factuel le plus possible tout en étant le plus explicatif possible sur mon ressenti.
Le M240 est un formidable boitier, très abouti avec ce je ne sais quoi Leica qui rend l’appareil plus qu’attachant.
Merci à vous et bonnes photos.
Très bon article sur le sujet. Une écriture claire et agréable ce qui ne gâche rien. Un vrai travail d’amateur, au sens noble du terme. Pour moi qui ai adopté le Leica depuis une vingtaine d’années, il reflète bien la « philosophie » de la marque ou, tout au moins, de ses adeptes. En fait, une évidence une fois qu’on y a goûté. « Last but not the least » : les images sont superbes. En plus en noir et blanc, domaine de prédilection du leicaïste que je suis. Une question : à part celle prises au Monochrome, est-ce de la couleur désaturée ou des fichiers JPEG n & b ? Merci
Bonjour,
Merci pour les compliments que j’apprécient vraiment.
Pour répondre à la question, Je ne travaille qu’avec les fichiers RAW dans Lightroom 5.
Bonnes photos.
une petite erreur sur les objectifs, le summilux existe aussi en 75mm et le Noctilux a d’abord existé avec une ouverture à 1:…
SInon, un cheminement connu… qui rappelle des souvenirs..
Bonjour,
Je ne parle que des optiques encore commercialisées et non de toutes les optiques ayant existé.
Le 75 Summilux n’apparaît plus au catalogue Leica en neuf. Cet objectif est en discontinuité depuis 2007.
Autre précision, la première version du Noctilux n’est pas celui ouvrant à 1.0 (1975-2008) mais celle à 1.2 d’ouverture (1966-1975).
merci pour votre analyse que je partage sur le matériel que je compte acheter dans les prochaines semaines.
Merci Jean-Pierre pour le commentaire et bon choix pour vos prochains achats.
Bonsoir,
Merci pour ce bel article. Juste une question: est-ce que les images que vous montrez dans l’article sont retouchées avec un logiciel ? ou est-ce que ce sont les photos brutes ?
C’est probablement un question naïve voir idiote mais bon comme je ne suis pas un expert de la photo, j’ose poser la question …
Merci.
Fabrice
Bonsoir,
Merci pour le commentaire.
Toutes les images sont traitées avec Lightroom 5 et parfois avec Silver Efex Pro.
A bientôt…
Bonjour,
Merci pour cet article qui dit les choses comme elles sont.
Pour ma part c’est ma femme qui m’a fait basculé de Nikon (D2X il y a longtemps) au M8.
Une amie à moi m’a prêté un jour son Leica M2 et un vieux 50 mm. Je suis parti avec ça et 40 bobines pour trois semaines au Chili.
Au retour, ma femme m’a dit qu’elle n’avait jamais été aussi tranquille durant un voyage. Elle m’a fait remarqué que je ne passais pas mon temps à ouvrir mon sac, chercher un objectif, le monter sur le D2X, essayer, changer encore d’optique….et me me plaindre en fin de journée d’avoir mal au dos.
Elle m’a trouvé, lors de ce voyage en Leica (et en bus), souriant, détendu, et plus photographe que manutentionnaire.
J’avais retrouvé le plaisir de photographier. J’ai donc un M8 depuis.
Je ne suis pas un fan absolu de Leica et si je comprends la politique commercial de cette marque cela ne m’empêche pas de détester cordialement le directeur commercial de cette dernière (le beurre et l’argent du beurre).
J’ajouterais que pour avoir baladé ce M8 et un 28 asph durant tout une année en Amérique du sud, ce matériel est robuste mais particulièrement compliqué à entretenir. Il prend la poussière, l’écran arrière est pitoyable, la montée en iso est à pleurer, nettoyer le capteur soi même est un mythe.
Bref, Leica c’est exigeant, chiant, insupportable parfois, une vielle maitresse en somme.
Mais voilà, quand la magie opère, quand la lumière est là…pas moyen de la rater.
Après des années de sac à dos avec réflexe et tout le barda, cette année de voyage avec ce Leica là reste un moment photographique inoubliable.
Plus de questionnement avant de sortir (je le prends ou je le prends pas…avec le flash ? Et quelle optique ?). De retour en France, j’en suis à aller faire le marché avec mon Leica à l’épaule. Comme une femme avec son sac à main favori…une évidence !
Je prends la liberté d’ajouter ce lien juste pour prouver en image mon propos (si c’est inapproprié, suppriez le commentaire :p)
https://plus.google.com/+JoselitoTirados/photos
Bonjour,
Merci pour l’intérêt porté à l’article et pour ce témoignage intéressant du rapport à la photo en général et au matériel Leica en particulier. Je partage en partie votre avis sur les plus et les moins du mariage avec Leica. Pour le nettoyage, je le fais toujours moi même avec une poire d’air, sans aucun souci. Jamais de produit sur le capteur… 😉
J’ai lu et apprécié les arguments déployés de façon talentueuse pour nous convaincre d’une certaine façon d’essayer, voire d’adopter le légendaire « LEICA ».
Merci.
Possesseur d’un D800E, avec un 58mm noctilux F1,2, d’un 200mm F2 et d’un 24mm F1,4, optiques de Nikon excellentes, je serai effectivement tenté de posséder un jour l’un de ces boîtiers prestigieux.
Néanmoins, ce qui me fait reculer est la difficulté de la visée télémétrique.
Passe encore si l’on choisit un diaph autour de F8 , mais quid de travailler autour de la pleine ouverture ?
A ce titre je m’interroge toujours pour savoir comment le grand HCB a fait pour certains de ses clichés sur « l’instant décisif ».
Car, il me semble que l’intérêt essentiel pour ces optiques Leitz serait bien de les exploiter à juste titre à pleine ouverture par rapport à la concurrence, et là je considère que la MAP tient du miracle (sf à faire poser le sujet).
Je le dis d’autant plus que j’ai eu en son temps un nikon FM qui m’a laissé des résultats exceptionnels avec une mise au point manuelle.
Actuellement j’utilise ce 58mm qui a 34 ans, et qui me signale par un petit voyant que la MAP est juste…
Voici bien ce qui semble manquer à Leitz pour pouvoir profiter pleinement de la qualité de ses optiques pour une photographie sur le vif.
Bien à vous.
Francis Delorge.
Votre article est un bel hommage au M, juste et qui reflète parfaitement comment on devient « accro » à ces appareils! après un minolta cle, un contax g1 et ses optiques je suis tombé sous le charme du M8, 2 ans temps après sa sortie et le passage au numérique. Le rendu du capteur ccd même si il est inutilisable en haut iso est fantastique comparé à un cmos (je possède le gxr et 3 gr 1, 3 et le dernier en complément). contrairement à de nombreux utilisateurs j’apprécie le facteur de conversion et laisse mon cron de 35 mm à demeure dessus. (un elmar 24 complète le système) et retrouve en numérique les focales du G1. les objectifs sont fantastiques et quel bonheur de faire la mise au point manuellement et de choisir son diaph au bout des doigts et non sur une roue codeuse!
Malgré tout quelques regrets:
– le capteur n’est plus réparable (et le mien commence à donner des signes de faiblesse) C’est dommage pour un boitier à 4500 euros à la date de sa sortie alors qu’un m3 est toujours réparable (le M ne dure plus toute une vie! sniff!)
– le M aime les poussières même si on garde un objectif à demeure. Il est vrai que le nettoyage du capteur est aisé.
– Le déclencheur n’est pas d’une discrétion hors norme comme les m plus récents (ou argentiques)
et je redoute le moment où il va falloir le changer et investir dans un boitier qui demeure cher.
merci encore pour cet article et bonnes photos
Merci pour ce commentaire détaillé.
Le M a effectivement ses défauts mais le plaisir à photographier avec permet des les oublier aisément.
Bonne continuation et grand plaisir avec votre M8…
Bonjour merci de nous avoir fait partager votre parcours sur la technique rien à ajouter
j’ai un M attendu 9 mois et oui, j’ai aussi un M6 dont je me servais plus avec 3 objectifs 28 ,50, 90
quel bonheur de découvrir le M dans son coffret
au risque de ne pas être compris je voudrai ajouter le plaisir de toucher de viser de cadrer de rechercher l’angle avec un M n’a rien de comparable et ça dans les différents articles lus personne ne l’évoque pourtant je doit pas être le seul à ressentir ce plaisir et j’aimerai avoir votre sentiment
je suis allé début du mois à Wetzlar visiter l’usine Leica a voir pour les amoureux du M
amicalement françois
Bonsoir,
Merci pour votre commentaire.
Le plaisir de partager est pour moi…
A fae59
C’est tout à fait légitime de répondre au dernier compliment de Monsieur Doradoux, sauf que vous évitez de répondre à ma propre objection émise le 17 juillet ?
Bien à vous.
Francis Delorge.
Bonjour,
C’est vrai et acceptez toutes mes excuses. J’ai de nombreuses sollicitations et j’ai effectivement omis de vous répondre mais sans volonté d’éluder votre interrogation.
Votre demande une réponse développée et réfléchie, je n’avais pas véritablement l’opportunité de vous répondre ces jours ci.
Je pense que votre problématique est liée à la mise au point télémétrique et il vous semble difficile voire impossible de faire une mise au point correcte avec le système Leica aux grandes ouvertures.
Il est évident que le dit système ne peut remplacer un système autofocus rapide avec les objectifs associés pour les sujets en mouvements rapides.
Mais la pratique régulière du système télémétrique permet néanmoins de combler une bonne partie du handicap.
Le fait de pratiquer au quotidien le télémètre fait acquérir des réflexes qui amènent à être beaucoup plus rapide avec un M et ses objectifs à gâchette si particuliers.
Je fais de la photo de rue et n’éprouve pas de difficultés insurmontables à partir du moment ou les sujets ne sont pas excessivement mobiles.
On apprend à faire un certains nombre de mises au point par anticipation. Notamment pas prise de repères avant la prise de vue réelle. J’ai même pu réaliser des prise de vue sportives avec cette technique.
Lorsque le sujet est très mobile et sans possibilité d’anticipation, je pratique la technique de l’hyperfocale…
Maintenant, je sais que certains photographes n’arrivent pas à se faire au télémètre, comme je l’ai dit dans quasiment tous les articles écrits pour Leica,
seul un test grandeur réel pourra révéler la capacité ou non d’utiliser ce système. Certaines de mes connaissances ont essayé, en vain et à leur grand désespoir tant le système Leica les attiraient…
En espérant avoir répondu à votre interrogation.
Cordialement.
Merci pour votre intervention.
J’ai bien saisi qu’il soit nécessaire de prendre l’habitude d’une visée télémétrique.
Bien cordialement.
Francis Delorge.
Bonjour je tombe sur votre article par hasard. Pour moi c’est le Leica MP, et je n’en changerai jamais. La photo c’est juste ça un MP + Summicron 35 ou apo 90 une Tri X exposée à 160 iso
Bonjour,
C’est votre choix et il se respecte.
Le MP est un fantastique boitier pour qui veut faire de l’argentique.
La photo peut être cela effectivement pour certains mais peut être autre chose aussi pour d’autres. Tout est question de choix, personne ne détient la vérité…
Bonnes photos avec votre MP.
Un exercice de vulgarisation rondement mené. Un grand bravo pour vos explications de ce monde méconnu pour la plupart d’entre nous.
Etant moi-même à la lisière du changement (Nikoniste dans l’âme avec 12 kgs sur le dos), je recherche également cette complicité entre qualité et légèreté.
Quant au rendu des photos, elle m’émerveille jour après jour…
Je pensais peut-être commencer avec un X2 (question de budget) .
Qu’en pensez-vous ?
Bonsoir Michael,
Merci beaucoup pour le commentaire.
Le X2 est un très bon choix, un excellent compact avec un très bon capteur. Un retour à l’essentiel avec un appareil léger que l’on peut emmener partout.
Une autre alternative dans les mêmes budget est un M8 avec une optique type 28mm. Moins à l’aise en hautes sensibilités mais la légende du M et du télémétrique.
Ne pas hésiter à me contacter par mail sur le site pour développer l’argumentation sur les deux alternatives…
Bonjour,
Merci pour ces explications claires et argumentées.
Je viens moi-même de revendre mon gros reflex canon 5D mark 3 et toutes ses optiques (excellent matériel tout de même) pour acquérir un Fuji XT1 avec 3 optiques fixes équivalent 21mm, 35mm et 85mm. Et, bien que ce fut une décision très difficile, je ne la regrette pas.
Je pensais avoir été un peu fou de faire çà, mais je vois que je ne suis pas le seul.
En effet, pour moi, le meilleur appareil est celui qui ne reste pas au placard.
Par ailleurs, les photos de cet article sont superbes.
Bonne journée.
Bonjour,
Merci pour ce commentaire et témoignage qui prouve encore une fois que photo et reflex ne vont pas systématiquement de paire. Les hybrides et notamment les Leica et Fuji peuvent avantageusement les remplacer.
Merci aussi pour les photos…
c’est pas la fin des sony nex c’est juste que Sony a renommé cette catégorie en ALPHA –> le nex-7 a évolué est de venu un plein format A7 le nex-5 —> A5000 etc …
Je trouve que le tort de Sony est de renouveler/renommer ses séries d’appareils trop rapidement.
Cela ne conforte pas les gens en quête de stabilité et de pérennité de leur matériel photo.
Je pense que Sony à un degré de volonté plus prononcé que les autres acteurs de la photographie.
Simplement, ce qui a cours dans d’autres secteurs (téléphonie, video, jeux vidéo…) n’est pas forcément valable dans le milieu de la photo.
Beaucoup de gens que je connais dans ce milieu ont du mal à prendre Sony au sérieux à cause de ces changements intempestifs…
Mais quel bonheur…
Depuis un bout de temps, je me disais qu’il fallait que ça change… et puis je suis tombé sur votre article il y a 3 semaines! Ce fut le déclic!
Adieu Canon et ses pesants objectifs, sans regrets
Et alors, le bonheur d’avoir en main ce M avec un 50 summilux, et depuis ce we, un 35 summicron.
J’ai de nouveau du plaisir à l’emmenner partout avec moi, chercher le bon angle, jouer avec la profondeur de champ…un peu comme avec ce vieux Canon F1 de mes 18 ans!
Merci de m’avoir décidé avec votre bel article.
Bien à vous
Bonjour,
Merci beaucoup à vous, le plus beau compliment que l’on puisse me faire sur un de mes articles est qu’il ait donné l’envie à quelqu’un d’aller faire des images.
Le choix du matériel Leica est un choix passion, on lit dans vos mots cette passion retrouvée, c’est effectivement du bonheur.
Je vous souhaite beaucoup de joie avec votre nouveau matériel (un très choix) et de bien belles photos à faire partager.
Amicalement.
Bonjour,
Superbe article, la réflexion qui vous a amené à sauter le pas pour le système Leica M m’intéresse étant moi-même un peu en phase de questionnements.
Je suis un jeune passionné de photo. Je photographie beaucoup en argentique comme en numérique.
J’ai acheté et revendu beaucoup de matériel, de différents systèmes, dans différents formats, mais jamais de Leica. Pourtant ce n’est pas faute de m’y intéresser ! Cela fait un moment que ce système me fait de l’œil, je fais parfois mine de ne pas le voir, mais au fond je le sais. Votre article me rappelle à cette vérité. Il faudra donc que j’essaye pour être fixé.
Ce qui me rebute c’est surtout le prix, pour quelque chose d’assez restrictif que je connais mal et pour lequel je ne suis pas sûr à 100% d’adhérer.
Une fois j’ai mis l’œil dans le télémètre d’un M7, première fois que j’avais un télémétrique dans les mains, résultat assez déroutant. Ca a duré quelques minutes chez un photographe pro, et je ne pourrais pas dire que j’ai apprécié, tant cela était différent pour moi qui n’avais utilisé que des réflexes auparavant.
J’hésite, peut-être ne suis-je pas encore prêt.
Certaines choses me séduisent dans le M, comme la taille, la possibilité de l’emmener partout avec moi, le côté minimaliste et centré sur l’essentiel, la map manuelle et l’hyperfocale, la qualité des optiques, … J’utilise surtout des focales entre 20mm et 50mm en 24×36, rarement des téléobjectifs.
Cependant comme je suis gaucher, quand je vise c’est de l’œil gauche, donc nez collé à la roue de réglage de la sensibilité sur le m7 (ou sur l’écran dans le cas d’un m8 ou m9), l’œil droit contre mon pouce sur le levier d’armement. Donc loin de la fameuse visée « deux yeux ouverts » que vantent souvent les aficionados du M, pour ça il faut viser de l’œil droit.
J’ai en tête quelques manières de faire connaissance avec le monde des télémétriques ;
Soit par le numérique, mon matos actuel (Nikon D300+optiques) commence à vieillir, je pourrais le remplacer par un X-Pro1 par exemple, le M8 me fait un peu peur en raison de son âge pour un numérique (sorti en 2006), et de tout ce que cela implique.
Soit par l’argentique, j’ai plusieurs boitiers, dont certains restes souvent à la maison, donc en me séparant de quelques-uns pour me payer un beau M2 ou M3, ils sont magnifiques et le télémètre du M3 est réputé pour être un chef d’œuvre et l’un des meilleurs de toute la série M. En occaz et en bon état on les trouve pour moins cher qu’un M6 ou M7. Ce genre d’appareils, en achetant bien je peux les revendre au prix d’achat, même quelques années après.
Qu’en pensez-vous ? Avez-vous des conseils à me donner ? Des trucs à éviter ?
En tout cas votre article apporte une pierre à l’édifice dans ma réflexion vers le M
Bonjour,
Merci pour les compliments sur l’article.
Le réel conseil que je donnerai est de tester réellement le système télémétrique sur pièce.
Soit de se rendre dans un Leica Store ou un revendeur Leica et de demander de tester le système avec sa propre carte et de développer ses images sur son propre système. Pour ce qui est de l’argentique, l’avantage d’un M2 ou M3 est qu’ils permettent de tester à un coût somme toute modeste.
Ce sont de super appareils mais une toute autre démarche que le numérique.
Pour ma part, je pense qu’un M8 avec peu de déclenchements et un Summarit 35mm d’occasion permet de s’équiper en Leica à un prix raisonnable et en cas de problème d’adaptation, de revendre le matériel très sensiblement au prix acheté car ce sont des matériels qui ne bougent plus en terme de prix d’occasion.
C’est de cette manière que j’ai commencé et ce fut une très bonne démarche dans mon cas.
Bonnes photos…
Merci de cette réponse.
Oui il faut que je teste de manière plus approfondie.
Le vendeur pro chez qui j’avais essayer le M7 proposait sur tout le matériel Leica, de le louer pour xx €/jour, et ensuite en cas d’achat, déduire la somme payée en location du prix de l’appareil. J’ai cru comprendre que c’était pratique courante pour du matériel Leica. Essayer un appareil sur 1 ou 2 jours, en weekend par exemple me semble plus probant qu’un essai en magasin, pour ce faire une idée.
Sinon j’ai une question de pure béotien qui me trotte dans la tête, tant pis si je passe pour un idiot, donc je la pose
Comment fonctionne le système de cadres ? Je n’ai pas tout compris.
Sur le M7 que j’ai eu dans les mains il m’a semblé voir deux cadres assez larges et le rectangle pour faire la mise au point. Il y a plusieurs cadres dans les anciens M, genre 35 et 50, est-ce le cas aussi pour les moins anciens ?
Est-ce que dans un M moderne avec une optique codée il y aura qu’un seul cadre, celui de l’optique ? Si l’optique n’est pas codée, faut-il renseigner le boitier ?
J’ai remarqué que beaucoup d’UGA disposent d’un viseur additionnel à mettre dans la griffe de flash, du coup peut-on encore faire la mise au point au télémètre ?
Amicalement,
Comme tout ce que je pense devient limpide en vous lisant.
Un bien bel article. Heureux propriétaire d un M9 et d un cron 35, j envisage, je rêve d un M 240.
Expatrié en Chine depuis Mars 2014, je m étais reconstruit un Kit de survie « photographique ». J ai racheté tout le matériel que j avais revendu pour passer au M9.
Nikon D3, 35, 50, 70-200 et un 20-35.
L arme fatale étant le couple D3 70-200 et M9 35mm. Les rues chinoises étant très mal éclairées, le capteur du M9 atteint trés vite ses limites. En pratique, avec 7 mois de recul, le système Leica s impose tous les jours comme une évidence.
Mon petit blog : http://beijilexpat.blogspot.fr/
Bonnes photos tout le monde…
Merci pour le compliment.
Pour moi, Leica est aussi pour moi devenu une évidence, une autre manière de vivre la photographie.
Bonne continuation…
Excellent article..
Je rajouterai 2 avantages pour le M8
En complément de la fiabilité (ça demeure tres fiable 50 000 declenchements pour le mien et no gros pb) juste petite revision des vis du declencheur) il faut nettoyer av attention le capteur)
1- avantage 1 le format permet de doubler son parc optique pour peut que l’on ait un M argentique) mon 35 sur mon M6 est un 50 sur mon M8
2-Pas de filtre IR donc on a la possibilité de faire de la photo IR le seul boitier chez Leica numérique.. En NetB les modelés sont superbes
A bientôt peut être et bonnes photos
Merci pour le compliment.
Parfaitement exact pour le M8. J’en ai eu un et prix beaucoup de plaisir avec.
Pour entrer dans le monde Leica actuellement, avec un Summarit, c’est une excellente entrée en matière à coût raisonnable et le matériel se revendra au même prix si on souhaite évoluer.
Bonnes photos…
Je doits avouer que votre article a fini de me convaincre de faire le pas, j’y ai retrouvé toutes les raisons qui me titillaient pour justifier le passage.
Aujourd’hui, enfin de puis hier, j’ai donc investi et me suis offert le M-P avec l’objectif Summilux 35mm.
Et j’adore déjà, même si j’ai encore du mal à faire la mise au point suffisamment rapidement pour ne pas louper une action ou si avec la mesure central qu’on ne peut déplacer j’ai encore un peu de mal avec l’exposition de mes photos, mais c’est plus une question d’habitude (comme celle de vérifier si j’ai bien retirer le cache de l’objectif, que j’oublie encore du faite que dans le viseur on voit tout même avec le cache LOL).
J’aimerais me construire un set de voyage et pour ça mon prochain objectif sera probablement le 18mm et ensuite un 90mm probablement (sauf qu’il me semble avoir lu que la mise au point était assez difficile avec un 90mm et qu’il valait mieux se limiter à un 75mm).
Avec ces 3 focales je pense couvrir mon besoin naturel.
Encore merci pour ce superbe même si mon banquier ne vous remercie pas LOL.
Merci beaucoup pour le retour.
Vous avez fait un choix judicieux et je souhaite que vous soyez comblé par votre matériel.
J’ai un 90mm Summarit, il est excellent et je ne rencontre pas de problème particulier pour la MAP.
Un bon moyen de se faciliter l’existence avec ce type de focale est d’acquérir une loupe Leica 1,25 ou 1,4. A essayer en magasin avant achat.
Dans la mesure ou votre objectif principal est un 35mm, il est vrai que le 75mm est aussi un bon choix. Personnellement, je le trouve un peu court et trop proche de mon 50mm.
Bonne continuation et encore merci de votre intérêt pour cet article.
A reblogué ceci sur Moskitotöteret a ajouté:
Excellent article
Merci beaucoup…
Bonjour,
Comme déjà énoncé, je possédais un matériel Nikon de qualité (D800E/58mm F 1,2 Noct/200mm F2/24mmf1,4) et, j’ai toujours été sur cette marque depuis le F1.
Je viens de faire l’acquisition d’un M240 (version centenaire) et d’un 35mm summilux F 1,4.
Voici mes premières impressions :
Qualité incontestable sur le rapport piqué/douceur.
Balance des blancs parfaite offrant une couleur sans dominante, franche, qui me rappelle mes diapos argentiques développées par un labo pro.
Visée télémétrique à laquelle je m’habitue..
Viseur EVF2 acheté pour un petit télé.
Prise en main exceptionnelle si l’on ajoute la poignée.
Petit regret, l’obligation de dévisser le socle pour aller chercher la carte mémoire.
Manuel d’utilisation explicite environ 100 pages (contre 400 pour un D800E !?)
Aucun regret, même sur le prix, car lorsque l’on roule en Ferrari, vient très vite l’oubli du prix.
Un boîtier pour auteur photographe.
Merci, pour votre exposé réaliste.
Bien à vous.
Francis Delorge.
Bonjour,
Très heureux d’avoir un tant soit peu contribué à vous aider dans votre choix.
Le couple que vous avez choisi est extrêmement qualitatif et je pense que vous aurez beaucoup de plaisir à prendre des photos avec Leica.
Vous avez des choix d’accessoires judicieux et ils augmenteront votre plaisir à utiliser le matériel.
Très cordialement.
J’ ai commencé avec le Voïgt.. de ma grand-mère, puis le Pentax Spotmatic de ma mère, puis un Lumix LX3, puis le Nikon D90 de mon mari, puis Canon Eos 6D récemment… Mais je rêve d’ un Leica. Et je l’ aurai un jour. Mon coeur balance entre le M240 et le Monochrom. Votre article est fort intéressant, et n’a fait qu’ attiser mon désir!
Bonsoir,
Merci. Cet article est encore plus à lire pour vous : https://fae59.com/2013/03/25/leicamoumm
Bonne continuation et bonnes photos.
Hallo Gilles,
ich werde in den nächsten Tagen hoffentlich die Leica Monochrom in Händen halten, meine erste Leica. Nachdem ich mit Minolta, Hasselblad, Nikon und Canon im Laufe meines Lebens fotografiert habe, ist die Leica die Krönung meines fotografischen Lebens. Ich habe bereits SW-Filme entwickelt, da ging ich noch nicht zur Schule. Deshalb ist die SW-Fotografie meine große Leidenschaft.
Als ich auf Ihre Seite stieß, so glaube ich, habe ich einen Seelenverwandten gefunden. Ich habe Ihre Texte verschlungen und ganz wichtig: Sie haben mich inspiriert, eine Website aufzubauen, die sich nur um die Schwarz-Weiß-Fotografie dreht. Zu meiner Leica Monochrom habe ich ein 18mm-Objektiv, ein Summarit 35mm (neue Ausführung) und ein Apo-Summicron 90mm. Mein großes Ziel wird sein, ein 50mm-Objektiv!
Ich weiß noch nicht, welches 50mm-Objektiv ich mir kaufen werde, alle 50mm von Leica haben ihre Besonderheiten und Vorzüge.
Ich werde Sie informieren, wenn ich meine Website « MONOCHROM » fertig habe, und hoffe auf viele Kommentare (!!!) von Ihnen.
Bis dahin wünsche ich Ihnen alles Gute und viele Grüße,
Ihr Roger Schäfer.
Merci beaucoup pour cet article.
Très bien écrit, et très utile!!
Et avec des photos illustrations vraiment jolies, bravo.
J’aimerais me lancer dans la photo (en amateur, je n’en ai jamais fait). Et les avantages du Leica que vous décrivez me parlent beaucoup.
Ce serait vraiment sympa de me donner, si vous avez le temps, quelques liens vers des forums de photo sérieux avec des comparatifs d’objectifs, peut-être…
Cet univers est très flou, je n’y connais rien, mais ça donne vraiment envie.
Pour l’instant je n’ai qu’Instagram: http://instagram.com/bloglaurel
(Vrai photographe, vous devez hurler à la pensée de toutes ces retouches numériques, désolée… ^^)
Merci encore à vous.
Laurel
Merci pour les compliments et l’intérêt porté à l’article.
Sans être adepte de la retouche, voire même assez désintéressé par cette pratique car elle ne correspond pas à ma vision de la photographie (je l’assimile plus à de l’imagerie), je reconnais le talent de certains dans le domaine.
Ce qui est important, c’est de s’accomplir dans ce que l’on fait. Alors continuez, éclatez vous quelle votre discipline et la pratique que vous en faite.
Le Forum référence pour Leica est http://www.summilux.net
Pour la photo plus généralement, il y a http://www.chassimages.com/forum ou http://www.pixelistes.com/forum.
Bonne continuation.
Bonjour, et merci pour votre article d’une pédagogie lumineuse…
Je viens d’une famille de lecaïstes (mon pere et ses 3 cousins), et j’espère devenir la cinquième…
C’est pourquoi je me renseigne, pour le jour où j’aurai la possibilité de sauter le pas, d’autant que j’ai herite de plusieurs objectifs allant avec un boitier M4. J’avais envisagé d’acheter un boitier numerique M « lambda » et de monter dessus les objectifs du M4. Mais ma difficulté principale est la visée telemetrique : je suis astigmate, et faire se superposer 2 lignes est pour moi plutot aleatoire, meme avec lunettes… Donc, si vous avez une astuce concernant la visee telemetrique, je suis preneuse. Merci beaucoup pour vos avis, commentaires ou suggestions.
PS : En attendant, je continue de photographier avec le Panasonic FZ150, developpé en partenariat avec Leica (boitier Panasonic et optique Leica). Je fais beaucoup de photo de rue et de de voyage, et c’est un bridge tres pratique dans ces conditions, que j’ai remarque dans les mains de beaucoup de randonneurs et de baroudeurs. Mais voila, c’est un peu comme une certaine boisson gazeuse : ça a le goût de Leica, la couleur de Leica (ou presque)… mais ce n’est pas du Leica !
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Bonsoir,
Merci. La solution passe peut-être par un M240 avec son viseur électronique et le système de focus-peaking.
C’est à mon sens le seul remède possible pour qui ne peut utiliser le télémètre.
De cette manière, le monde Leica devient ouvert avec toutes ses merveilleuses optiques.
Merci beaucoup pour cette nouvelle piste à explorer.
Au plaisir de lire vos prochains articles. Bien cordialement.
Au plaisir, vraiment…
Très bel article pour les connaisseurs du Léica M. J’avoue m’être laisser tenter par l’acquisition de ce beau boitier, mais le manque de pratique et mon ignorance sur le mode manuel font que cet appareil n’est pas du tout pour moi et pour l’usage que je voulais en faire (photographie culinaire) ayant hésité longuement avec un canon Mark III. Mais vu le rendu des photos sur les forums et chez Léica, et ayant voulu la perfection, je n’ai fait que craqué sur cet achat.
Aujourd’hui, et après quelques balbutiements je suis très déçue et regrette cet achat. Ce magnifique « joujou » restera dans sa boite …..
Merci pour l’article.
Comme quoi, Leica n’est pas pour tous malheureusement et il est très préférable de pouvoir tester le matériel réellement.
Désolé pour vous.
faites une proposition de prix pour la revente; article excellent de la part de l’auteur; j’ai été personnellement un pratiquant de la photographie macro avec objectifs sur rails avec un objectif leica; incomparable; le manque d’objectivité de votre article reste aussi frêle que les défauts de Leica; materiel réservé aux pro et peut-être experts très bien expérimentés.( à l’intention de crystal)
Merci beaucoup…
Merci pour très bel article ! Je ne connaissais pas bien la gamme Leica et votre article est très clair et très agréable à lire, j’ai beaucoup aimé. Je sais pas si je rêverai d’en posséder un mais j’aimerais bien en essayer un sur le terrain pour me faire une idée, cela arrivera surement. Je photographie avec un X100s depuis un an et demi et je l’adore, je me sens en phase avec lui et c’est un vrai régal de déclencher. J’imagine que le plaisir du Leica doit être similaire. En tout cas c’est une toute autre philosophie que le monde du Reflex !
Merci beaucoup pour ce commentaire.
Le Fuji X100s est un excellent appareil, très proche de l’esprit Leica.
C’est par l’achat et l’utilisation d’un X100 que j’ai décroché du Reflex et basculé vers le Leica.
Et j’ai toujours mon vieux X100…
C’est avec intérêt que j’ai lu l’article et les commentaires.
J’ai un M6 depuis 25 ans avec un Summilux 35/1.4 et un Summicron 50/2. Inutile de vous dire le plaisir que j’ai eu avec cet appareil.
J’ai aussi un canon numérique avec lequel je mitraille aussi mais avec le M6 je fais de la photographie.
Mon seul soucis : le posemètre du M6 est tombé en panne il y a quelques jours et LEICA n’assure plus le service après vente des appareils argentiques ???? Voilà ma déception.
Pour l’instant je cherche un réparateur sur ma région l’Auvergne.
Merci et bon courage pour trouver une solution à votre problème de posemètre.
Your weblog is 1 of a kind, i really like the way you organize the topics.
Thanks a lot John…
Thanks a lot…
Je me joins au concert de louanges: article tres bien ficelé, agréable à lire et très éclairant! Je vais surement franchir le pas avec un M8 d’occasion (si j’en trouve un qui n’a pas trop de km au compteur!)
Merci beaucoup.
Le M8 est un excellent choix pour démarrer dans le monde Leica.
J’ai eu un M8 qui avait plus de 100 000 déclenchement et qui tournait comme une horloge.
Salut !
Je viens de lire ton article et de prendre connaissance de ton parcours « matériel ». Pareil pour moi : argentique en labo sur un Minolta SRT101 avec mon papa, puis mon propre Canon 3000v puis 350D puis 40D et maintenant 5D2. Avec de bons objos (24-70L, 70-200L, et 50mm 1.8 v1). Et finalement, depuis 1 an maintenant, je n’utilise QUE mon 50mm… et le tout en full manuel et mesure spot (seul l’AF est… auto). D’où la question : devrais-je passer au Leica (M9+50mm f2) ? J’ai essayé le boitier à midi. Je ne veux pas comparer les specs techniques (pas intéressants). Mais philosophie différente. On fait plus de la photo et moins de shooting. Pourtant, le 5D2 a un super capteur et fait de belles photos lumineuses et colorées. J’ai l’mpression que Leica est plus… photoreportage posé. bref. j’hésite. Avec les enfants, ca passe ? On a le temps de faire la map :p ? J’ai regardé les commentaires ici, et sur 4 « ex canonistes », seul 1 est très déçu…. bref. Prise de tête.
Bonjour,
La photographie au Leica n’a que peu de choses à voir avec les reflex.
Ton parcours uniquement au reflex fait que tu as acquis des automatismes et une logique qui n’est pas forcément simple de lâcher.
Je te conseillerais donc d’acheter un Leica d’occasion (M8, M9…) avec une seule focale en fonction de tes moyens, visiblement ce serait le 50mm pour toi (un 35mm si tu prends un M8).
Le but serait dans un premier temps de te faire la main et de voir si le Leica te correspond. La map est une vraie habitude à prendre et on peut être très rapide avec un Leica M.
Tu gardes ton reflex pour l’instant et et de voir si tu te prends au jeu pour le Leica. Si c’est le cas, tu revends ce qui ne t’intéresse plus. Sinon, tu revends le Leica vraisemblablement au prix que tu as acheté. C’est ce que j’ai fait au départ avec l’achat d’un Leica M8 et d’un Summarit 35mm. Je l’ai revendu une fois sûr de mon fait pour passer au M9 puis au M240. L’avantage est que tu te fera une vraie idée sur la durée (2 mois pour moi).
L’expérience des autres peut être intéressante à consulter mais ne te dira jamais si cela peut fonctionner pour toi.
En restant à ta disposition si tu souhaite des conseils complémentaires.
Tiens, j’ai moi aussi un Eos 5D Mk2 Damien, avec un 16-35, un 70-200 et un 50mm F1.2L (!).
Mon parcours photo a été émaillé de boitiers un peu atypiques : apprentissage sur le Pentax ME super de ma frangine, au 50mm. Minolta 7000 revendu après un mois, dégoûté par l’AF, puis Nikon FM2 et F3 avec la volée d’objectifs qui va avec. A cette époque, j’ai acheté un MINOLTA CLE, un petit témétrique compact à objectifs interchangeables en monture Leica M. Révélation, je ne sortais plus les Nikon, qui sont restés au placard pendant 2 ou 3 ans, j’ai fait des centaines de bobines avec ce CLE. Je suis passé au Leica M6 fin des années 90, je l’emportais partout, j’ai revendu tout le reste. Après ça, Canon Eos 5D Mk2, et là, stop, après l’engouement des premiers mois où effectivement il a bien servi, je me suis aperçu que je ne faisais tout simplement plus de photo. Pas envie, pas motivé. Je pense que la cause est à trouver dans la combinaison d’une série de facteurs : poids et encombrement du matériel, look « pro » qui donne l’impression de tomber comme un cheveu dans la soupe quand on sort ce monstre, de « casser l’ambiance », côté asseptisé du boitier tout automatisé et tout plastique … Il y a peu, j’ai eu l’occasion de racheter un Leica M type 240 et un 50 summilux Asph, les deux à l’état neuf, encore sous garantie et avec à peine 200 ou 300 déclenchements. Une aubaine, pour 60% du prix neuf (mais même comme ça ça reste cher). Et là çà y est, ils ne me quittent plus, j’ai retrouvé le plaisir de la photographie, en espérant que ça durera.
Tu te pose la question de savoir si ça le fait pour photographier les enfants … là je dis OUIIIIIII !!! Tu peux diificilement trouver mieux. Avec un M et son 35 ou 50mm, tu seras plus discret, moins intrusif. Tu devrais gagner en spontanéité. Et pour ce qui est de la mise au point, un 35mm réglé sur l’hyperfocale en extérieur sera toujours plus rapide que le meilleur autofocus … puisque tu ne dois pas faire la MAP. Au 50mm ouvert à 1.4 ou F2, c’est clair que là il faut être soigneux et que la MAP manuelle peut poser problème quand on en a pas l’habitude.
Comme le dit si bien Fae59, garde ton Canon dans un premier temps trouves-toi un M8 et un 35 ou 50mm bon marché, essayes les quelques mois (il faut prendre le temps d’apprivoiser la bête), puis tu verras bien. Si ça ne te plait pas, tu revendras ton Leica avec une perte très limitée, voire peut-être même au même prix.
Tiens-nous au courant.
Bravo pour les mots et les images !
Je viens également de sauter le pas pour un 240 M-P à la suite d’un X100. Classique apparemment !
Après m’être armé d’un summicron 1:2/50 mm et d’un elmarit 2,8/21 mm, j’hésite pour un 135 mm plutôt d’occasion. Auriez-vous un conseil ?
Grand merci !
Jacques
Bonjour,
Merci pour les compliments.
Pour le 135mm, le viseur électronique est quasiment obligatoire car la visée avec ce type de focale est plutôt ardue sur le système M.
Le Tele-Elmar 135 f/4 est très bon et son prix est modique, il est semble t’il meilleur que le f/2,8.
Sinon il y a l’actuel APO-Telyt-M f/3,4 qui est excellent mais bien plus cher.
Pour une utilisation occasionnelle avec un budget plus limité, le Tele-Elmar 135 f/4 est un excellent choix. Sinon, sans considération de prix, l’APO-Telyt-M f/3,4 avec viseur sera un cran au dessus d’un point de vue qualitatif.
En espérant avoir pu vous aider.
Gilles.
Merci,
Enfin un forum où l’on a pas très vite l’impression d’être totalement nul et de pouvoir montrer qu’on est un débutant.
Merci encore pour votre réponse.
Bonjour, merci pour votre article.
Intéressé par le grand saut j’ai découvert des M9 d’occasion pour env 2500€ et … Ho surprise : des M240 récents pour le même prix mais aussi pour moins cher’ jusqu’à 2’000€ :(?!
Pouvez vous me dire pourquoi le M240 tient moins les prix et se retrouve déjà à 1/3 du prix en à peine deux ans?
Merci pour vos explications.
Bonjour,
Un M240 à 2000 euros est sans aucun doute une arnaque. Un M240 d’occasion se négocie aujourd’hui autour de 4000 euros.
2000/2500 euros, c’est sensiblement le prix d’un M9 d’occasion.
Attention aux offres trop alléchantes, un M240 ne peut être que plus cher qu’un M9, ce n’est pas concevable autrement que pour berner l’acheteur.
Bon choix.
Bel article, mais avec FAE 59 on n’est jamais déçu de l’expression .
J’ai depuis peu un M-P upgradé en remplacement de mon M9.
Je fonctionne par précaution en DNG non compressé.
Question : Est-ce bien utile ? Ou faut-il privilégier le DNG compressé sans perte ?
Je ne me pose pas le problème du poids du fichier, j’ai pas fait d’étude comparative, mais je trouve que les divers intervenants du Net ne sont pas très convaincants sur le choix du « compressé sans perte » ou « non compressé »…
Qu’en pense FAE 59 ?
Merci de m’avoir lu.
Pour ma part, je fonctionne en DNG non compressé.
Je n’ai pas fait d’étude comparative mais je ne prends pas le risque d’une perte quelconque.
Je ne suis pas sûr que le mode non compressé soit réellement qualitatif mais dans le doute, je préfère garder le fichier DNG au top…
Qui peut le plus peut le moins.
Pingback: L’heure du choix, Leica M ou Leica Q ? | Fae Photographies
j’ai eu plaisir a vous lire il est vrai qu’un leica M quel qu’il soit pour moi demeure un must un plaisir physique a utiliser sans parler de optiques summicron de préférence mais sur mon 240 j’ai eu de multiples taches de graisses….de lassitude je l’ai revendu j’attends que le prochain ai un capteur avec un nettoyage ultrsonique j’ai passé un excellent moment a vous lire cordialement af
Merci pour le commentaire.
Aucun problème de cette sorte avec mon M240. Pas de chance visiblement.
En ce qui me concerne, quelques coups de poire soufflante de temps en temps et pas de problème de poussière sur le capteur.
Bonnes photos à tous.
Bonjour, cher Monsieur et grand merci pour votre article clair et si respectueux du choix de chacun(e).
J’ai pour la première fois, il y a une semaine, eu en main un Leica M (c’est dire mon « néophytisme » !!) : c’était au salon de la photographie à Paris. J’ai glissé ma carte dans un M 240 et dans un M monochrome, et j’ai pu faire quelques clichés. Le contact avec cet appareil est vraiment incroyable. Le télémètre ne me semble pas du tout hors de portée. Et la qualité des photos !! Ce piqué, ce bokeh : vraiment bluffant.
Une part raisonnable de moi me disait que j’étais déjà suffisamment équipé avec mon Canon 6D FF, mon Canon 7D et un parc d’objectifs de grande qualité. Je pensais que le poids et l’encombrement allaient fatalement de paire avec la qualité. Sans doute est-ce ce qui m’a fait supporter mes 8 kilos de matériel sur les chemins de randonnées du Parc de la Vanoise, cet été, sans compter une ceinture spéciale pour garder les deux boîtiers à portée, et un pied conséquent pour supporter ces boîtiers et ces volumineux objectifs… A y repenser, je me retrouve un peu comme l’heureux propriétaire d’un camping car gigantesque avec remorque en sus, moto et petite voiture, et qui prétendrait ainsi vivre la liberté… ;o))
Je vais donc évaluer mon matériel actuel et me diriger vers ce monde Leica (que, avant d’en avoir vraiment eu un en main et avant d’avoir lu votre article je considérais comme un monde snob pour gens fortunés qui voulaient être vus arborant la célèbre pastille rouge…).
Encore un tout grand merci, donc, ainsi qu’à tant de photographes qui ont ici témoigné.
Je voulais vous poser 2 questions :
1° Comment vendre au mieux mon matériel actuel ? Je vis en Belgique. Y a-t-il des sites sérieux ? Ai-je intérêt à passer par un magasin où j’achèterais mon nouveau matériel (un peu comme on le fait pour une voiture) ?
2° Je commence à faire un peu de photo de rue, mais mon activité principale est la photographie de paysage et de nature en général (pas la chasse photo) et de la photo nature rapprochée (pas de la forte macro). J’ai découvert récemment ce merveilleux photographe islandais : Ragnar Axelsson (Rax). C’est un utilisateur de Leica. Et vous, pensez-vous que le Leica convienne à ce type de photographie que j’affectionne ? Et si oui, quel(s) objetif(s) me conseilleriez-vous ?
Merci d’avance pour votre réponse.
Philippe M
Bonsoir Philippe,
Tout d’abord merci pour les retours sur le site et les articles, j’apprécie. En outre, désolé pour la réponse tardive mais je disposais de bien peu de temps ces derniers jours.
1 – Pour vendre votre matériel Canon qui est réputé, rien de bien difficile. En premier lieu les sites d’annonces entre particuliers seront de bons endroits pour cela. Sinon, effectivement, le matériel ou vous achetez votre Leica sera preneur si il s’agit d’un magasin multi-marques comme PCH à Bruxelles qui est un très bon magasin. Ce sera moins intéressant financièrement mais plus confortable en terme de temps passé.
2 – La photo de rue, de paysage et de nature ne pose aucun problème avec un Leica M, le télémètre est a l’aise dans ces domaines généralistes. En ce qui concerne la proxi-photo, il faudra bien choisir le ou les objectifs pour pouvoir la pratiquer. Sur ce plan, un Leica M n’est pas aussi à l’aise qu’un reflex et le choix de la distance de mise au point minimale de l’objectif sera décisive. Il existe un 90mm macro qui sera très à l’aise dans cet exercice.
3 – Pour démarrer et apprécier d’emblée le Leica M, je vous orienterais sur un 35 ou 50mm. Après, tout est affaire de budget. Si vous pouvez vous offrir un Summilux à ouverture f/1,4, n’hésitez pas, ce sont de fabuleux objectifs, sans restriction. Mais si vous devez vous contenter d’un Summicron (f/2,0) ou Summarit (f/2,5), pas de souci non plus, il n’y a pas de mauvais objectifs Leica, ils sont tous excellents…
Voilà, en espérant avoir pu vous aider dans votre démarche.
Grand merci pour votre réponse, sa précision et le temps que vous avez bien voulu y consacrer. Cela m’éclaire tout à fait, avec une pointe d’encouragement. Je ne sais pourquoi, il me faut un certain courage pour passer le pas, laisser ces reflex et objectifs de qualité qui me donnent satisfaction si ce n’est l’encombrement ! C’est d’ailleurs, outre le haut niveau de qualité et une certaine idée de la photo, un grande source de motivation : je me vois avec un petit sac en bandoulière, un appareil et son objectif de taille réduite…
Au plaisir de vous lire.
Bonjour,
Juste pour rebondir sur le petit bout de phrase à propos de l’anecdote de l’autofocus Leica qui aurait été cédé à Minolta :
Ayant vendu du matériel photo-ciné il y a très longtemps, le premier autofocus qui est arrivé sur le marché venait de la marque Sankyo qui vendait une caméra Super 8 équipée de ça dans les années 74-75, il me semble que le système était signé Honeywell, mais attention il pleut quelquefois sur ma mémoire … puis juste après nous avons vu arriver un appareil photo compact 24×36 Konica puis le Rolleimat … Pour le réflex 24×36 je me souviens avoir vendu des zooms de la marque Pentax équipés d’un autofocus intégré juste à l’objectif et non au boitier, Canon avait montré un système identique mais je ne l’ai jamais vendu. J’ai connu un monstre Nikon : le F3 AF, dans un premier temps présenté comme un bijou … puis soldé en magasin pour s’en débarrasser car personne n’en voulait ! C’était la période bizarre juste avant le Minolta 7000 !
Bonnes photos à tous et à toutes.
Rémy
Merci beaucoup pour ces précisions savoureuses. Cette petite phrase fait partie de la légende, rien ne dit qu’elle soit vraie…
Bonsoir,
Il y a quelques jours nous avons échangé au sujet de votre article « Leica Q ou Leica M ».
Je vous disais ma difficulté à continuer ma « relation » avec Leica depuis l’arrivée du numérique compte tenu des tarifs pratiqués et de l’obsolescence des boitiers notamment.
En fait depuis plusieurs mois je lorgne en direction du Xpro2, aujourd’hui bien réel, et les optiques Fuji qui sont de grande qualité tant au niveau de la fabrication que de la performance optique.
Je me suis interrogé 1000 fois sur les optiques qui seraient les mieux adaptées à ma pratique et j’arrivais à la trilogie 16mm f: 1,4 / 23mm f: 2 (à venir) / 56mm f: 1,2. Soit en équivalent 35mm : 24 / 35 / 85.
En fait l’ensemble revient, neuf, à environ 4000€, Xpro2 compris. Soit le prix du seul Leica Q. Honnêtement, c’est un bon plan.
Mais… (car il y a toujours un mais…)
Comme vous l’avez vu, j’aime les optiques lumineuses.
Or, le viseur optique du Xpro2 ne sait pas comment les gérer : ces cailloux là obstruent un bon quart de la visée. Inconcevable.
Et s’il s’agit de passer sur un viseur numérique, le Xpro2 n’est pour le coup pas le meilleur choix. Autant attendre le XT2.
Mais moi, mon plaisir, c’est le style Xpro2, pas celui d’un ersatz de reflex.
Conséquence, j’avoue m’interroger à nouveau très sérieusement sur le M dont je connais les limites pour avoir eu un M6.
Mais avant de franchir le pas il me faut encore accepter 2 choses :
– Le divorce d’avec mon reflex actuel (A850 + son zoom 24/70 2,8 et son 135 1,8 Zeiss)
– Investir à nouveau dans cette marque que j’ai appris à « désaimer » quand ils ont lâchement abandonné les possesseurs de R à leur triste sort (j’avais aussi un R7 et un R8).
Mais quel autre choix si je veux garder le gabarit de ces appareils, leur façon de photographier si particulière et une visée optique libre de toute entrave ?
Etrangement, je me rends compte que l’on peut aussi envisager Leica par raison et non par passion.
Le choix d’un M, c’est également tourner le dos à la course à l’armement et prendre le temps de faire non pas « de la photo », mais « une (belle ?) image ». Et cette idée me plait.
Je reviendrai donc peut-être échanger avec vous sur cette décision qui n’est pas encore prise mais qui pourrait me grignoter subrepticement !
Avec une orientation M240 + 35 f:2, voire 1,4 (le tout en occasion toute belle) pour commencer.
Bonne soirée et belles images,
Chorus
Bonjour,
Effectivement, un M240 et un 35mm, nécessaire et suffisant pour faire de très belles images avec du caractère…
L’idéal serait sans doute de faire un vrai test en réel.
A disposition et au plaisir pour échanger sur le sujet.
Bonsoir,
Je viens de me livrer à un petit test :
J’ai regardé à quelle focale j’ai pris les 500 dernières photos que j’ai conservées.
J’ai éliminé du tri les photos prises au 135 et je regardé celles prises au 24/70.
Mais surprise a été de constater que la focale que j’ai le plus utilisée a été…
le 50. Moi qui était persuadé que cette focale ne me convenait pas !
Cela m’a fait penser à votre passion pour cette focale souvent mal aimée.
Ensuite à égalité le 70 et le 24.
Conclusions :
Le 35 n’est pas ma focale de prédilection. Je le découvre.
Le 50 aurait pu convenir à plus de 50% de mes clichés (car le 70 n’est jamais qu’un recadrage du 50.
Le 24 est ma 2ème focale la plus utile.
Le tout à été pris majoritairement à 2,8. Mais je me suis trouvé en limite de lumière à quelques reprises en intérieur.
Conclusion de la conclusion :
Un très bon 50 devrait être mon 1er choix. Je vais probablement racheter quelque chose comme le 50 f: 1,4 que j’avais sur le M6.
Un très bon 24 devrait être le 2nd achat. Là, le M est réellement mal équipé. Rajouter un viseur quand on veut sortir son grand angle n’est pas ce qu’il y a plus simple.
Je ne cesse d’hésiter. Mais vu l’investissement (et le plaisir de réfléchir à tout cela, j’avoue) prendre son temps me semble indispensable.
De votre côté, avec un Leica M comment gérez vous les situations où un grand angle de type 24mm est indispensable ?
Bonne soirée.
Pingback: Leica M monochrome ou Kodak TMAX ? | Histoires de photos
Etant de plus en plus intéressé par cette marque, je vous remercie de la qualité de vos articles et de vos conseils avisés et objectifs, articles si rares sur le net.
Mon choix n’est pas encore arrêté sur le couple boîtier objectif, je dois encore essayer, réfléchir et surtout continuer d’économiser pour rénunir le budget nécessaire.
Un détail qui me chagrine, vu le prix, sur les boîtiers M: d’après la notice que je me suis procurée sur le net, le revêtement du boîtier est en similicuir et non en cuir! Mesquinerie ou choix technique délibéré? Cela apporte un bémol dans la qualité de fabrication tant mise enavant pour Leica.
Bonsoir,
Ce qui fait la qualité d’un M ce n’est pas son revêtement que l’on peut par ailleurs choisir comme on l’entend en passant par la personnalisation… Ceci dit il est probablement plus résistant qu’un cuir dans certains environnements humides (tels que le pays où je vis actuellement).
En revanche, il me semble que les choix techniques de ce Leica (notamment l’absence d’autofocus et le viseur) sont des éléments à considérer plutôt 2 fois qu’une avant de s’équiper en M. Car c’est un peu comme revenir à la conduite sans direction ni freinage assistés. Ça ne convient pas à tout le monde, loin s’en faut.
Pour ma part j’aime prendre mon temps avant de photographier, même s’il y a des solutions pour photographier très rapidement avec ce boiter… J’ai donc fait ce choix de façon réfléchie (j’ai eu un M6 dans une vie antérieure et savais à quoi m’attendre).
Ah, au final j’ai opté pour un 28 f:2,8, un 50 et un 90 AA.
Et c’est le 50 f:2 qui reste le plus souvent sur mon boitier.
Bonne réflexion.
Le cuir n’est pas toujours la meilleure matière selon l’utilisation que l’on en fait.
Dans le cas d’un appareil photo, il n’est pas forcément judicieux que le revêtement soit en cuir.
Leica fait le choix de la meilleure solution pour équiper ces boitiers, la plus durable en tous cas.
Une harmonie parfaite entre des critères peu souvent réunis dans les articles sur les matériels, avec une haute qualité en : expérience, pratique, recul, écriture, photos en illustration.
Bref, un article 5 étoiles +++++, note maximale.
J’ai eu du Contax, du Blad, du Nikon, du Fuji, tous ces appareils sur de bonnes photos donnaient d’excellents résultats.
Aujourd’hui, j’ai un M7 et un Sony A7 Rii, pour continuer á faire de l’argentique avec le meilleur, répondre aux besoins digitaux avec de l’excellence, tout en partageant les optiques.
Du réflex je n’en veux plus ! Le Fuji XE 1 est un superbe petit boitier qui adore les optiques M, comme le Sony et qui fait des photos surprenantes. Une optique que je conseille, le Minolta Rokkor M 40/2.
Mais, Leica c’est d’abord un plaisir et une autre démarche que j’adore.
Merci pour cet article superbe.
Merci beaucoup.