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En 2015, Leica nous offrait un compact très haut de gamme baptisé Leica Q. Véritable boitier à tout faire avec son objectif 28mm Summilux de très haut niveau, son excellent viseur (à l’époque) et une ergonomie à la Leica, le succès fut au rendez-vous et aujourd’hui encore, presque quatre années plus tard, le Q reste un boitier de très haut niveau extrêmement polyvalent, permettant de réaliser de superbes images.

Mais l’heure est venue pour la marque allemande de renouveler et d’améliorer la première livrée en nous proposant une nouvelle version baptisée naturellement Q2.

Il est temps de faire le tour du propriétaire pour évaluer l’étendue des nouveautés en présence.

Présentation :

Ce n’est pas une révolution cosmétique que ce Q2, de prime abord, il ressemble étrangement à son prédécesseur et il faudra un examen relativement attentif pour déceler les différences. La forme et les proportions initiales restent les mêmes et la prise en main identique avec une bonne préhension facilitée par une saignée dévolue au pouce, un revêtement très agréable et efficace. Pas de différence de poids ressentie et un très bon équilibre général malgré l’embonpoint de l’optique 28mm qui n’a pas subit de transformation. 

Une fois cette première approche terminée, le jeu des sept différences avec le Q fait apparaître les points suivants :

  • La surface de l’écran est plus grande sans que l’écran (3 pouces) soit lui-même plus grand.
  • Le boitier est un assemblage en trois parties au lieu de quatre pour le Q, une manière de renforcer l’étanchéité.
  • Les boutons de la face arrière sont au nombre de trois comme pour le M10.
  • Le bouton de mise sous tension est aussi issu de celui du M10 avec simplement deux positions (on/off).
  • La molette de sélection du pouce a été légèrement déplacée et est désormais dotée d’un bouton central programmable.
  • Le correcteur dioptrique est détaché du viseur et fonctionne par extraction pour réglage, s’enfonce pour éviter le dérèglement accidentel.
  • On notera un changement de la forme du viseur destiné à offrir un dégagement oculaire amélioré.
  • Plus de trappe latérale pour les connectiques qui ne sont plus présentes sur le Q2.
  • Système de batterie interchangeable identique à celle du SL (changement rapide).
  • Une trappe indépendante sous le boitier pour le logement de carte mémoire.
  • La bague pour le dispositif macro a été élargie.
  • De même que la gâchette de l’objectif élargie elle aussi. 
                                                Le Q2 et le Q-P

Le boitier, désormais en magnésium (le Q était en aluminium), donne une impression de plus grande rigidité. La conception du boitier elle même a été entièrement revue, volonté affichée de renforcer clairement l’étanchéité globale de l’appareil. Le corps du Q2 central est d’un seul tenant contre deux plus une trappe sur le Q. La semelle n’est plus rapportée comme sur son ainé mais, à l’image de celle du SL, vissée et jointée dans le corps de l’appareil. 

Au final, le Leica Q2 peut se targuer de détenir la norme IP52 (inscrite sous le boitier). Cette norme classe le niveau de protection qu’offre un matériel donné aux intrusions de corps solides et liquides. 

Selon ce tableau, nous pouvons donc constater que le Q2 nous assure une protection efficace contre les poussières et contre les chutes d’eau jusqu’à 15° de la verticale.

Il n’est donc pas question d’un produit submersible et nous garantissant une étanchéité totale. Ceci dit, le progrès est sensible et l’attachement de Leica à adopter cette norme confirme leur volonté de nous proposer un progrès sensible sur ce point par rapport au Q.  

Prise en main :

La légère prise de poids du Q2 (de l’ordre de 70 grammes) ne se ressent finalement pas outre mesure. Si le boitier semble plus solide, l’équilibre global semble un peu plus homogène encore. En réalité, pas de problème de ce côté là même si on pourra toujours regretter que le 28mm ne soit pas un peu plus compact pour des raisons d’encombrement. 

Sur la face arrière, comme pour le M10, c’est le concept du M10 qui est repris avec seulement trois boutons de commande (Play, Fn et Menu). C’est bien vu car non seulement cela contribue à une simplification des commandes mais cela permettra aussi à ceux qui possèdent le dernier né de la gamme M de trouver ses marques immédiatement.

Le viseur a bénéficié lui aussi de changements notables.  Plus de correcteur dioptrique attaché à celui-ci (nous y reviendrons) et une forme différente.  Le viseur est plus grand, c’est indéniable. Il passe de 12x10mm à 17x11mm, c’est à dire une progression de l’ordre de 30%. Cela va faciliter l’utilisation du Q2 pour les porteurs de lunettes avec un recul annoncé de 20mm contre aucun pour le Q première livrée. C’est désormais un viseur OLED (LCD pour le Q) bénéficiant d’une augmentation du contraste et de la colorimétrie. De plus, il sera possible de changer cette dernière en accédant au menu dévolu à cet effet. Chacun pourra donc régler l’image du viseur à son œil, un vrai confort.

Le viseur, critiqué à juste titre dans sa première version, a donc fait l’objet d’une grande attention de la part de Leica. C’est particulièrement évident  lorsque l’on compare les deux versions. Sans avoir fait évolué la définition (3,68 Mpx), l’amélioration du viseur sur tous les autres plans est très sensible avec en plus une meilleure couverture de l’ensemble du champ de l’image. Attendu car les viseurs électroniques sont réellement dans une phase de progression évidente, le Q2 ne déroge pas à la règle avec une réelle transformation par rapport au Q. 

Le correcteur dioptrique à lui aussi été revu et corrigé. Celui du Q était attaché au viseur et lors de manipulations, pouvait facilement et involontairement être déréglé. Ce fut une critique justifié par les utilisateurs que Leica a finalement corrigé sur le Q2. Sur ce dernier, c’est désormais un bouton poussoir sur lequel on appuie pour le libérer et qui, après réglage, sera enfoncé pour ne plus bouger. La contrainte de dérèglement étant de sorte écartée.

La molette de sélection du pouce a été elle aussi revue en la déplaçant un peu plus sur l’extérieur du boitier. Cela devrait permettre de faciliter les réglages lors de la prise de vue. De plus, elle est désormais affublée d’un bouton central programmable qui donnera la possibilité d’accéder directement à une commande rapide. Par défaut, c’est le changement de valeur de la sensibilité qui est attaché à ce dispositif. Un autre bon point qui facilitera l’accès aux commandes lors de la prise de vue.

Le bouton d’allumage et de déclenchement est désormais celui du M10 (déjà apparu sur le M10-P). Encore une simplification des commandes car il ne reste que deux positions (on/off) et le déclencheur se retrouve au centre d’une coupelle permettant une meilleure sensibilité au déclenchement. Pour le mode rafale, il faudra donc se rendre dans les menus. Chacun jugera de la pertinence de ce changement. Personnellement, ne faisant jamais de rafales, je dirais que c’est plutôt un avantage, d’autres pesteront sans doute de ce changement qui les obligera à des manipulations supplémentaires.

Au rayon des autres changements, on notera la disparition de la trappe latérale du Q qui abritait les connectiques USB notamment. Cette trappe a disparue car Leica a voulu améliorer l’étanchéité globale du boitier. En même temps, ces prises ne sont que très peu utilisées (voire jamais), et le Q2 bénéficie de possibilité de connexions en Wifi bien évidemment mais aussi de l’arrivée de la Bluetooth.

La semelle de l’appareil a aussi fait l’objet de changements notables. A savoir que le logement de la carte est désormais indépendant (et semble mieux protégée contre les poussières et l’eau). Je conseille d’ors et déjà aux acquéreurs potentiels du Q2 de ne pas lésiner sur le choix de la carte qui accompagnera le boitier en terme de vitesse. Il est évident que pour un appareil de cette trempe, il faudra se doter d’une carte très rapide (1000x minimum, 2000x conseillé) sous peine de freiner réellement la vélocité de l’ensemble.     

Autre changement de taille sur le Q2, le système de batterie. Directement issu de celui adopté par le SL, il permet ; d’améliorer l’étanchéité du boitier par l’absence de trappe et l’apport d’un joint efficace, de permettre un changement plus rapide sur le terrain et enfin de doter le Q2 d’une progression toujours appréciable de l’autonomie de l’appareil (de l’ordre de 25 à 30%). C’est la batterie même du SL qui est celle du Q2 donc pas de difficulté d’approvisionnement en vue et son prix est de 135 euros. 

Si l’objectif (Summilux 28mm f/1,7) reste strictement le même, son ergonomie a été quelque peu revue avec une gâchette élargie pour améliorer la prise en main. La bague dévolue à la macrophotographie a elle aussi été modifiée en la rendant plus large, facilitant sa préhension lors des manipulations.

Pour ce qui n’a pas évolué par rapport au Q, je noterais :

  • La stabilisation du boitier inchangée.
  • Le bouton de changement des cadres.
  • La taille et la définition de l’écran arrière.
  • Ecran arrière tactile.
  • Le format global de l’appareil.
  • Le pad sur la face arrière de l’appareil.
  • Le pare-soleil.
  • La saignée de pouce.
  • Le silence de fonctionnement presque total.

Voilà donc pour la partie visible de l’appareil. Bien évidemment, d’autres changements sont à noter sur le Q2, en voici la liste :

  • Recradrage supplémentaire à 75 mm (7 Mpx)
  • La définition des recradrages à 35 et 50mm (respectivement 30 et 15 Mpx).
  • Nouveau processeur Maestro.
  • Dispositif électronique pour permettre d’atteindre 20 images/secondes en rafale.
  • Video 4K et C4K (Cinéma 4K).
  • Sensibilité native 50 à 50 000 isos.
  • Réglage indépendant de la luminosité et de la colorimétrie du viseur.
  • Réglage indépendant de la luminosité et de la colorimétrie de l’écran arrière.
  • Bluetooth (LTE).
  • Présence d’un intervalomètre.
  • Viseur réactif instantanément.
  • Obturateur électronique passant à 1/40000 secondes.
  • Bracketing passant à 5 images.

Au final et pour une vision globale des différences entre Q et Q2, voici un tableau récapitulatif des deux versions.

On évaluera aisément tous les changements et améliorations apportées sur le Q2. Leica a visiblement voulu frapper fort pour que la nouvelle version soit à la hauteur de la première livrée qui a connu un grand succès commercial.

Toutes ces belles promesses sur le papier sont évidemment alléchantes, reste à savoir si tout cela se concrétise en images. Le but clairement avoué du Q2 est de dépasser son prédécesseur, allons voir sur le terrain si l’essai est transformé.

Sur le terrain :

Le Q2 est prétendument protégé contre la pluie. Cela tombe bien, notre belle métropole Lilloise est bien arrosée aujourd’hui. Un petit tour plus loin et une visite au musée des beaux-arts de la ville et me voilà avec une série de photos pour illustrer l’article.

Bon, pas de grande surprise à l’utilisation si ce n’est la réactivité plus marquée du Q2 vis à vis de son prédécesseur. Il est évident que la nouvelle version a été travaillée sur ce point tant le Q2 est un plaisir à utiliser dans la rue. Effectivement, le viseur réagit immédiatement et la visée est bien meilleure à l’usage. Contraste plus marqué et pas d’effet de latence en mouvement. Sur ce point, il n’y a que dans des conditions de lumière dégradée et à haute sensibilité (au delà de 6400 isos) que le viseur numérique montre ses limites. Viseur, qui, effectivement, de par son dégagement oculaire, offrira un confort évident aux porteurs de lunettes.

L’optique est bien évidemment à la hauteur. Ce n’est pas une surprise mais si on pouvait (un peu) douter de sa capacité à tenir la montée en définition (de 24 à 47 Mpx), il n’en est rien et les images sont toujours aussi superbes. Au delà de ces considérations, je continuerai donc à regretter la distorsion à 28mm qui, si elle se corrige facilement à la post-production, nécessite une grande attention à la prise de vue pour ne pas perdre une partie des informations en bordure d’image. Maintenant, n’étant pas un hyper spécialiste de la focale de 28mm, il a fort à parier qu’il me faudrait une habitude plus grande pour contourner ce problème.

Comme pour le Q, on pourra utiliser le boitier avec mise au point automatique ou en manuel (à l’aide du bouton poussoir sur la gâchette). C’est toujours aussi efficace. Le passage en mode macro est très aisé et fonctionne parfaitement. 

L’autofocus est très rapide et ne patine jamais, même en condition de lumière difficile. Il est parfaitement silencieux et je n’ai pas réussi à le mettre en difficulté quelque soit le mode choisi. Il faut dire que je ne suis pas un grand spécialiste de la mise au point automatique mais je dois avouer que le fonctionnement de l’autofocus du Q2 est extrêmement efficace. En mise au point manuelle, une loupe se met aussitôt en place ainsi que le focus-peaking. Là aussi, c’est très efficace et rapide. Rien à  reprocher de ce côté là et il sera pour le moins compliqué de rater sa mise au point avec le Q2, quelque soit le choix adopté par le photographe.

En mode rafale et après un test rapide, il est possible de faire avaler 14 images en DNG à un rythme très rapide à l’appareil (3 à 4s). Il faudra ensuite une vingtaine de longues secondes pour que le Q2 permette de refaire une rafale complète des 14 images. Comme déjà évoqué, il faudra se doter d’une carte mémoire la plus rapide possible pour que le boitier se sente à l’aise, les 47 Mpx délivrant des images raw de 90 Mo environ. En JPG haute définition, le boitier est bien évidemment plus rapide et c’est 24 images qui pourront être prises en 2 à 3 secondes. On récupérera le Q2 bien plus rapidement qu’en DNG, en quelques secondes cette fois ci. Au final, si le Q2 est un boitier rapide, la photo de sport n’est pas vraiment son terrain de prédilection si ce n’est en JPG où il pourra être d’une efficacité certaine malgré tout.

Concernant les menus, la page d’accueil, comme depuis quelque temps déjà, donne accès d’emblée aux favoris qui pourront être paramétrés pour des changements facilités et directement accessibles. Pour le reste, du grand classique même si quelques nouveautés sont apparues sur cette nouvelle version avec notamment la possibilité de régler la luminosité et la colorimétrie de l’écran arrière ou du viseur, ou également un intervalomètre. 

Pour le reste, pas grand-chose à signaler par rapport à ce que nous connaissions du Q. Un boitier, rapide, simple, efficace et qui se montrera une fois encore polyvalent sur pratiquement tous les terrains et dans tous les domaines.

Je vous renvoie à l’article du Q première version afin de compléter le portrait du petit nouveau :   https://fae59.com/2015/06/15/le-leica-q

La qualité d’image :

Bon, disons le de suite, les 47 Mpx du Q2 ne se voient pas immédiatement sur les images une fois transférées sur mon Mac Book Pro 15 pouces. La définition supérieure est bien là mais au il faudra sans doute un écran plus grand pour apprécier totalement l’évolution sur ce point.

La qualité d’image est irréprochable à taille normale avec une absence presque totale d’aberrations chromatiques (ce qui est un vrai bon point). Il ne sera pas nécessaire de booster l’optique pour les adeptes du piqué car l’ensemble est très équilibré naturellement. La colorimétrie est excellente et plutôt douce, elle est facilement boostable par post-traitement tout en conservant un aspect très naturel. La balance des blancs est fiable dans la grande majorité des cas, je n’ai eu à déplorer qu’un ou deux cas ou une correction s’est avérée nécessaire au post-traitement.

Par contre, ce qui est remarquable pour les adeptes du recadrage, c’est qu’il sera possible de croper ses images de manière très brutale en gardant une définition de très haut niveau. Un agrandissement de 100% est tout à fait exploitable dans toutes les conditions et repousse d’emblée les limites envisageables. C’est évidemment un gros plus, notamment pour ceux qui voudront utiliser les recadrages qu’autorisent le Q2 en 35, 50 et 75mm (des exemples sont présents dans la galerie qui suit).

Crop 100%

La montée en haute sensibilité est tout aussi remarquable. Jusque 6400 isos, rien à signaler sinon une image propre et qui ne nécessitera aucun post-traitement. A 12500, j’avoue avoir été impressionné pas la propension du boitier à se sortir haut la main de l’exercice. Les images sont réellement très propres et ne nécessitent là aussi qu’un post-traitement minimaliste pour obtenir de bien beaux résultats. Comme d’habitude avec les boitiers Leica, un léger grain apparaît mais il est très esthétique en faisant véritablement penser à celui que nous connaissions avec les films argentiques. Il n‘y a guère qu’à 25000 et 50000 isos que le boitier rend l’âme avec l’apparition de banding et une image fortement dégradée qui nécessitera un post-traitement poussé pour un résultat acceptable. Pour information, je ne parle évidemment que de fichiers au format DNG, n’utilisant pas les JPG.

6400 isos
12500 isos
25000 isos
50000 isos

Au final, le contrat semble remplit avec une qualité d’image de très haut niveau qui permettra des agrandissements d’excellente définition, des recadrages de folie et une utilisation des hautes sensibilités presque sans contraintes. A mon sens et au regard de ma pratique, ce n’est pas forcément le point crucial de l’attrait du Q2 mais j’avoue que le travail réalisé sur l’ensemble capteur/processeur est de nature à combler ceux qui voudraient l’acquérir.  

Conclusion :

Le Q2 était très attendu tant le Q était déjà plus qu’une promesse. Cette dernière version apporte de telles améliorations qu’il sera inéluctablement difficile de résister à son arrivée. Leica n’a pas simplement décliné sa première livrée par l’ajout de quelques fonctionnalités ou une augmentation de la définition. La marque allemande s’est attachée à revoir le boitier en profondeur, répondant à la plupart des critiques et vœux émis par les utilisateurs. C’est donc un véritable nouveau compact très haut de gamme qui nous arrive, avec une toute nouvelle personnalité que ne renieront pas les possesseurs de Q. Le Q avait été un vrai succès commercial en ouvrant la voie au concept du boitier unique, adopté par les professionnels et particuliers, ne doutons pas que le Q2 suivra ce chemin aisément tant il est abouti.

A 4790 euros, soit une augmentation de 600 euros par rapport au Q, il est vrai que la facture est quelque peu salée. Mais au regard des points revus sur le Q2, on pourra se dire que c’est en grande partie justifié. 

Addendum : Et pour ceux qui ont déjà un Q ?

Pas de panique, le Leica Q reste et restera une valeur sûre. Il est évident que le Q2 se montre alléchant au regard de tout ce qu’il propose de plus que son ainé. Malgré tout, le Leica Q continuera à délivrer de superbes images. C’est un boitier complet, attachant et qui assure, de par sa grande polyvalence, de très beaux résultats à celui qui sait s’en servir. Il est certain que le marché de l’occasion du Q risque de connaître une activité pour le moins accélérée et pour celui qui n’a pas le budget  pour un Q ou Q2 neuf, il y aura vraisemblablement de belles affaires à réaliser. Pour celui qui pourra l’acquérir aux alentours de 2500 euros, prix que j’imagine cohérent dans les semaines qui viennent, il s’agit d’une véritable aubaine. 

Je remercie tout particulièrement le Leica Store de Lille pour leur sympathie et grande disponibilité et leurs conseils avisés, me mettant à disposition le Leica Q2 dès son arrivée.

Ci-dessous la galerie d’images test a été réalisée avec le Leica Q2

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