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Devenus incontournables dans nos villes,le Tag est un art à part entière…
Le « Tag » (marque, signature) est le simple dessin du nom de l’artiste. Le geste est généralement très travaillé, à la manière des calligraphies chinoises ou arabes. C’est un logo plus qu’une écriture, et souvent, seuls les habitués parviennent à déchiffrer le nom qui est écrit. Les techniques utilisées sont généralement l’aérosol, le marqueur, l’autocollant (« sticker ») et, depuis la fin des années 2000, le pulvérisateur. Cette dernière technique, difficile à maîtriser, impose un style basique et lisible des lettres. Une chasse au graff intensive est mis en place dans tout le continent européen notamment en France et en Allemagne. Un groupe d’opposants à la dégradation est mis en place début 1992, une brigade anti-tag fait son apparition et met en place un dispositif élaboré pour l’arrestation massive de » graffeurs « . La répertorisation des » tags » et » graffs » donnera plus de 30 000 arrestations en Europe dont 6700 en France en 2010.
Le graffiti « new-yorkais » apparaît en France dès 1982-1983, avec des artistes comme Spirit, Darco, Bando, Psyckoze, Blitz, Lokiss, Scipion, Skki ou encore Saho (devenu Ash2) aujourd’hui connu sous le nom de Ash, Boxer,nasty..Les premiers articles de presse consacrés à ce phénomène ne datent pourtant que de 1986. Vers 1986-87, le graffiti « new-yorkais » et sa culture hip-hop prennent définitivement le pas à Paris sur les formes plus proches du monde de l’art contemporain, lequel retourne, sauf exception, à ses galeries.
À Paris, le graffiti new-yorkais se trouve des lieux privilégiés comme les quais de la Seine, les palissades du Louvre ou du centre Georges-Pompidou, le terrain vague de Stalingrad/La Chapelle, puis s’étend progressivement aux cités des banlieues où la culture hip-hop trouve son second souffle en devenant plus populaire et moins bourgeoise. Paris attire de nombreux graffiteurs européens (Shoe, Lord Anthony Cahn, Tedys, Mode 2, Sino) mais aussi américains (Jonone, Futura 2000, T-Kid, A-One).
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Joli article, et jolies photos ! Il faudra que tu me donnes quelques coins à graffs… :p
Jessica
C’est vrai qu’il existe des « artistes urbains » de grand talent. Je pense que vous prendrez un grand plaisir à admirer le travail réalisé à la station de tramways « De Wand » du réseau bruxellois. Si vous ne connaissez pas, vous pouvez découvrir ces réalisations sur mon blog. J’ai consacré un album à cette station. Bien cordialement. Jean Luc Werpin.
PS: la station de métro Hanckar est décorée d’une fresque de 600 mètres carrés. Cette fresque est l’œuvre de Roger Somville un artiste majeur.
Bonjour Jean Luc,
Merci pour tous ces renseignements. J’irai voir sur votre site car une telle œuvre m’intèresse beaucoup. De plus, j’aime énormément Bruxelles…:-)
Merci encore et bonnes photos.