Pour la chapelle, un accord est intervenu entre les deux parties sur une convention de prêt à usage gratuit de son mobilier. «Le mobilier, des oeuvres d’art religieux et des objets de culte restent propriété privée. Le propriétaire prend à sa charge l’entretien, la rénovation et les restaurations éventuels à condition que l’accès public à la chapelle soit garanti par le nouveau propriétaire.»

Le propriétaire n’avait plus l’utilité de ces bâtiments depuis le déménagement, en 2005, des pensionnaires dans une toute nouvelle maison de repos. Il espérait procéder plus rapidement à la vente du bâtiment, mais une dépollution du site a d’abord dû être entreprise, compte tenu d’une fuite de mazout survenue à la fin des années 80 dans l’une des deux caves à mazout de l’hospice. Durant ces années d’inoccupation, le bâtiment a par ailleurs fait les frais d’actes de vandalisme.

«Pour les empêcher, des panneaux en bois ont été placés à l’extérieur afin de protéger les vitraux. Finalement, la totalité des fenêtres du rez-de-chaussée ont été occultées. Il a ensuite fallu murer de nombreuses portes. Même la chapelle a été vandalisée. Heureusement les objets d’art ont été mis en lieu sûr, dès le départ des pensionnaires.»

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